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politique, science (politique & socièté).

Publié le 20/05/2013

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politique, science (politique & socièté). 1 PRÉSENTATION politique, science, discipline académique centrée sur l'étude systématique du gouvernement au sens le plus large. La science politique a longtemps été considérée comme plurielle. Jusqu'au premier quart du XXe siècle, chaque discipline -- la philosophie, l'économie, le droit, l'histoire, la géographie -- applique sa méthode propre à la politique, sans qu'il soit envisagé d'unifier et d'autonomiser une science dite politique, formulant des lois scientifiques au sujet de la réalité politique. On parle alors de « sciences politiques « au pluriel. Ainsi s'explique que la science politique emprunte à d'autres sciences sociales telles que l'anthropologie, l'économie, l'histoire, la psychologie et la sociologie. On peut appréhender le rapport à ces disciplines de deux façons. Certains considèrent que la science politique occupe une position centrale, dans la mesure où les aspects sociaux et humains sur lesquels portent les autres sciences sont nécessairement insérés dans la réalité des pratiques politiques partout à l'oeuvre. D'autres voient en la science politique une discipline subordonnée, particulièrement sur le plan conceptuel, aux autres sciences. Ce débat n'est pas entièrement clos aujourd'hui. 2 HISTOIRE 2.1 La naissance de la science politique en tant que discipline autonome La naissance d'une approche scientifique du politique au XXe siècle, dont l'objet propre reste à déterminer, ne se produit qu'au terme d'une gestation à l'intérieur de disciplines plus traditionnelles dont elle restera longtemps dépendante. Cette discipline formant le nid de la science politique peut être le droit public, comme chez George Burdeau, l'histoire, dans la tradition de l'École libre des sciences politiques, ou la sociologie, comme l'illustre André Siegfried, père de la sociologie électorale française. Toutefois, l'émancipation d'une science politique impliquait la détermination d'un objet cohérent propre à son investigation. 2.2 Évolution des différentes approches L'autonomisation de la science politiq...

« trouve souvent une approche morale, voire même poétique chez Homère. La plupart des spécialistes s’accordent pour voir dans Aristote le précurseur des théoriciens politiques.

Son analyse des différents types de régime dans Politique, ouvrage qui présuppose un immense travail de classification des formes de gouvernement, a gardé toute son importance dans la discipline.

Platon, qui, dans la République, expose sa vision d’une cité idéale, est une autre figure majeure de la philosophie politique primitive. 3.2 Les grands auteurs classiques Les grands auteurs de la philosophie politique sont Cicéron, les théologiens saint Augustin et saint Thomas d’Aquin, l’homme d’État italien Nicolas Machiavel, les philosophesbritanniques Thomas Hobbes et John Locke, les philosophes français Jean-Jacques Rousseau et Montesquieu, les philosophes allemands Emmanuel Kant, Hegel, FriedrichNietzsche, et Karl Marx.

The Federalist (1787-1788), recueil d’essais rédigés pour la plupart par les hommes d’État Alexander Hamilton et James Madison, est un classique de la pensée politique américaine. En philosophes, ces auteurs s’interrogent sur les conditions politiques d’une vie bonne, d’une société juste pour tout le monde.

Il s’agit d’une réflexion d’ordre éthique,certes méthodique, mais qui ne répond pas à la définition actuelle d’une théorie scientifique. 4 LA SCIENCE POLITIQUE SOUS SA FORME MODERNE 4.1 Définition moderne La science politique, au sens strict, collecte et analyse des faits se rapportant à l’État et, conformément à la méthode scientifique, formule des théories hypothético-déductives qu’elle confronte ensuite à la réalité sans considération de la valeur morale de ces théories.

Elle tente de rendre intelligibles les phénomènes politiques.

Deuxapproches de la politique la prolongent.

L’une étudie l’efficacité des moyens utilisés par la politique, en vue de réaliser des fins déterminées.

Elle inspire l’évaluation despolitiques publiques.

L’autre, tournée vers l’avenir, tente d’envisager de manière prospective et scientifique l’action des pouvoirs publics.

Dans tous les cas, la sciencepolitique se distingue à la fois de la politique doctrinale, dogmatique et tournée sur elle-même, et de la politologie pratique visant à assurer à l’action politique les moyensde sa réussite. 4.2 Objectifs L’objectif de la science politique est finalement de dégager une connaissance descriptive, explicative et prospective des phénomènes de l’État ou s’en rapprochant, dedépasser la pluralité confuse des approches et de l’observation du passé en vue d’articuler un système synthétique cohérent d’analyse du politique.

Aux États-Unis, terre deprédilection de la science politique, l’expérience des universitaires reprenant leurs fonctions à l’université après avoir servi le gouvernement au cours de la Seconde Guerremondiale a exercé une influence profonde sur l’ensemble de la discipline.

Ce travail dans les agences gouvernementales leur avait permis de perfectionner leur savoir-faireen appliquant les méthodes de la science sociale : sondages de l’opinion publique, analyse de contenu, techniques de statistiques, et autres méthodes de collecte etd’analyse systématique des données politiques.

La science politique en tant que telle n’a connu un véritable essor au sein des universités françaises que plus tard. 4.3 Variété des méthodes À cette fin, la science politique utilise des méthodes variées issues des sciences les plus diverses, y compris celles dites exactes.

À vrai dire, ces méthodes sont aussiplurielles que les conceptions de cette science.

Toutefois, au caractère très personnalisé des réflexions des penseurs classiques succèdent logiquement des démarches plusrigoureuses.

Elles sont fondées d’abord, et dès le XIXe siècle, sur les méthodes développées par la sociologie (constatation, systématisation puis vérification empirique), puis plus récemment sur les techniques quantitatives, mathématiques et statistiques.

Ce mouvement aboutit à la construction de théories globales, de modèles d’analysetels que la théorie de la décision ou la théorie des jeux.

Certains politologues ont élaboré des modèles complexes de l’activité humaine pour guider leur recherche, faisantfréquemment appel à la technologie informatique ainsi qu’au hardware pour forger leurs concepts.

L’étude de grande envergure sur la politique conçue comme système— avec des « entrées », des « sorties » et des « rétroactions » — est un exemple de première importance de l’influence des ordinateurs sur la science politique. Moins intuitives, ces approches des phénomènes politiques formulent des conclusions qui ne paraissent pas toujours convergentes, ni plus certaines que les observationsclassiques de la vie politique et des cultures politiques qui la sous-tendent, telles que celles fournies par Tocqueville. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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