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Pour etre heureux, faut-il être maître de soi ?

Publié le 27/02/2008

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·         On ne peut donc pas penser le bonheur en terme de maîtrise de soi. ·         C?est la thèse soutenue par Kant : Selon lui, cette idée du bonheur est « un idéal, non de la Raison, mais de l?imagination » (Fondements de la métaphysique des m?urs). ·         Kant pense que le bonheur ne peut pas être proposé comme la fin de l?action morale. Bonheur et vertu ne sont pas liés. La maîtrise de soi, l?action morale ne rendent pas l?homme heureux mais seulement digne de l?être. Elles sont une étape sur la route qui mène au bonheur et préparent l?homme à être heureux. ·         De plus, dans la Critique de la raison pratique, Kant montre que la moralité ne se confond pas avec la quête du bonheur. ·         Descartes, Les passions de l?âme : l?objet de la morale est la connaissance des passions et des affections de l?âme en vue du bonheur. Les passions sont subies par l?âme, cependant il ne s?agit pas de les empêcher d?exister par l?exercice de notre volonté ni encore de les guérir, mais il s?agit de les utiliser dans notre intérêt et de les modérer par la raison.   3- Le bonheur ne dépend pas de la maîtrise de soi : ·         Pour Freud, la culture et la vie collective sont des éléments de pression sur l?homme qui le conduisent à réprimer ses pulsions et donc à se maîtriser.

« 2- Cependant, cette conception du bonheur est à nuancer : · le bonheur ne se laisse pas si facilement contrôler et dépend de conditions qui échappent à notre volonté. · On ne peut donc pas penser le bonheur en terme de maîtrise de soi. · C'est la thèse soutenue par Kant : Selon lui, cette idée du bonheur est « un idéal, non de la Raison, mais de l'imagination » ( Fondements de la métaphysique des mœurs ). · Kant pense que le bonheur ne peut pas être proposé comme la fin de l'action morale.

Bonheur et vertu ne sont pas liés.

La maîtrise de soi, l'action morale ne rendent pas l'homme heureux mais seulement digne del'être.

Elles sont une étape sur la route qui mène au bonheur et préparent l'homme à être heureux. · De plus, dans la Critique de la raison pratique, Kant montre que la moralité ne se confond pas avec la quête du bonheur. · Descartes, Les passions de l'âme : l'objet de la morale est la connaissance des passions et des affections de l'âme en vue du bonheur.

Les passions sont subies par l'âme, cependant il ne s'agit pas de lesempêcher d'exister par l'exercice de notre volonté ni encore de les guérir, mais il s'agit de les utiliser dansnotre intérêt et de les modérer par la raison. 3- Le bonheur ne dépend pas de la maîtrise de soi : · Pour Freud, la culture et la vie collective sont des éléments de pression sur l'homme qui le conduisent à réprimer ses pulsions et donc à se maîtriser.

Or, cette répression des pulsions entraîne une agressivitéd'abord tournée vers l'extérieur puis contre soi-même qui empêche l'homme d'être heureux car elle produit laculpabilité et l'angoisse.

( Malaise dans la civilisation ). la condition du bonheur ne réside pas seulement dans l'individu et dans la maîtrise de ses propres passions,mais elle dépend aussi du bonheur de la communauté.C'est la thèse soutenue par les utilitaristes.

le critère d'évaluation d'une action est son utilité.

Or, celle-ci sedéfinit comme capacité à produire le bonheur lui-même conçu comme plaisir et absence de peine.

Le bonheurindividuel, bien qu'il soit la seule fin véritable des actions, ne peut être qu'éphémère s'il ne prend pas placedans une société qui garantit la sécurité des biens.

C'est pourquoi l'intérêt premier n'est pas le bonheur del'individu lui-même mais la plus grande somme de bonheur totalisé.

Le calcul de félicité vise ainsi la maximisationdu bonheur pour le plus grand nombre d'hommes. Conclusion : Ainsi, si la philosophie antique et l'héritage religieux chrétien jugent que pour être heureux l'homme doit êtreparfaitement maître de lui-même, on s'aperçoit qu'il est possible de dissocier le bonheur de cet aspect moral etvertueux.

En effet, comme le démontre Kant, cette conduite vertueuse ne donne pas accès directement à une vieheureuse mais ouvre la porte au bonheur en préparant l'homme à l'accueillir et en le rendant digne d'être heureux.

Lapsychanalyse moderne plutôt pessimiste à ce sujet, montre que la maîtrise de soi peut aussi être une source defrustration qui empêche l'homme de s'exprimer, d'être en accord avec lui-même et ainsi d'être heureux.. »

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