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Pour un individu, être libre est-ce faire tout ce qui lui plaît ?

Publié le 08/11/2011

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   Introduction:    L'homme est en permanence à la recherche de la liberté, car il aime avoir le sentiment d'être libre. Tout d'abord un «individu« peut désigné un être dans le monde des hommes mais également dans le monde animal. La définition, la plus spontané, d'« Être libre « est faire ce qui nous plaît, mais il faut faire attention à la nuance entre agir librement sans rencontrer d'obstacle, ni contrainte et agir volontairement, c'est à dire faire ce que l'on veut parce que l'on en a envie et que rien ne s'impose à nous. Pouvoir faire ce qui nous plaît est le souhait de la plupart d’entre nous, c'est suivre nos désirs. C’est à dire que nous agissons en fonction de ce qui nous fait plaisir, cependant nous agissons également en fonction de nos besoins. La question posée nous invite ainsi à réfléchir sur le lien que nous faisons spontanément entre nos désirs et notre liberté. Nous vivons dans un pays où cette notion de liberté fait partie de notre devise mais les lois qui nous sont imposées sont contraires à la définition de celle-ci. On peut définir la liberté comme l’absence de contrainte dans l’action. En ce sens, tout être pouvant agir de lui-même peut agir librement. Néanmoins, l’animal ne fait que suivre ses tendances, ses désirs, tandis que l’homme, par la volonté, est capable de les réfréner et d’agir en fonction d’autres motifs.

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« c'est que l'on appelle le fatalisme.

Ainsi le fatalisme rend impossible la liberté humaine.

Au contraire, le déterminisme affirmeseulement que les événements sont liés entre eux par des lois constantes et universelles.Généralement, nous considérons que la liberté consiste à pouvoir faire ce que bon nous semble sans aucunes restrictions, sanspunitions.

Dans ce cas nous ne pouvons pas faire exactement ce que l'on désir, mais ce qui ne dépasse pas les limites auxquellesnous devons nous soumettre.

Nous pouvons alors considéré comme libre la personne qui ne se soumet pas aux lois.Les lois limitent la liberté individuelle; à première vue , la liberté ainsi définie s'oppose à la loi, car la loi constitue bien une entraveextérieure à l'action individuelle.

La conscience de la liberté est confirmé par les lois qui témoignent de la liberté des hommes,puisqu'elles sont ce à quoi se soumettent les hommes et ce qui les contraint.Les animaux eux n'ont pas de texte juridique, ils ne seront pas jugés pour une infraction aux règles.

C'est pourquoi le mondeanimal nous paraît beaucoup plus libre que le monde des Hommes, on y remarque aussi une absence de contrainte sociale.L'animal fait ce qui lui plait, c'est à dire il suit ses instincts, il n'a pas de barrière morale, il a une liberté physique lié à sonindépendance.

Tout cela est lié à son absence de conscience.

L'animal est totalement esclave de ses instincts, il est programmébiologiquement.

Il est en permanence sous la menace des prédateurs et aussi de ses propres congénères.

Il est dépendant deslois de la nature.

Pouvoir choisir, ne pas être soumis à ses instincts, sont les signes les plus évidents de la liberté humaine.

Laliberté suppose nécessairement la conscience de soi, en quoi l’animal ne peut être dit libre puisqu’il n’a pas conscience de cetteliberté.

De plus, la liberté n’est pas donnée, mais elle se conquiert. L'absence de lois dans une société, assurant théoriquement la liberté de tous, aboutirait en fait à l'écrasement de plus faible par leplus fort.

Comme dans le monde animal, nous serions sous la menace des prédateurs, donc des plus forts.

Ces lois, oucontraintes, assure donc notre sécurité, s'il n'y a plus de lois, plus de limites, il n'y a nécessairement plus de sécurité mais commentêtre libre dans un monde dépourvu de sécurité? III- La liberté: une illusion Si nous reprenons le monde animal et tout ce que nous avons dit sur celui-ci, nous pouvons aussi dire, en y regardant de plusprès, que la liberté de l'animal est illusoire.

Il a en effet beaucoup plus de contrainte que l'homme.Réaliser toutes ses possibilités ?: est-ce bien cela être libre.

Cette idée est tentante, mais elle est très abstraite, disons mêmequ’elle est complètement irréalisable ; ou alors il faudrait vivre entièrement seul et faire à chaque instant ce que l’on veut, sansdéranger personne.

Mais cette liberté aurait-elle un prix ? Cette liberté aurait-elle un goût ? Serait-elle même sentie ?L'acte libre n'est pas un acte gratuit.

On croit souvent que l'acte libre, c'est l'acte indéterminé, étranger à tout motif.

L'acte libre nes'oppose pas l'acte déterminé, mais à l'acte contraint, imposé par une puissance extérieure.

L'acte libre apparaît alors comme lasolution la plus réfléchie à un problème.Finalement, si ce qui nous plaît le plus, c'est d'être libre.

Être libre, est-ce, pour autant faire ce qui nous plaît ? Ce désir de libertépeut-il se réaliser par la liberté des désirs qui ne visent que le plaisir? Il semble bien, en un certain sens, qu'être libre, c'est faire cequi nous plaît: car comment pourrions-nous seulement nous sentir libres si on nous empêchait d'agir en fonction de notre "bonplaisir" ? C'est cette liberté d'action qu'il nous faudra interroger de manière critique en examinant son fondement, qui doit être laliberté de la volonté.

Car si être libre, c'est faire ce qui nous plaît, ce qui nous plaît doit-il nécessairement résulter d'une libredécision de notre volonté pour que notre liberté ne soit pas qu'une illusion.

Sans quoi la liberté serait seulement l'ignorance descauses qui me déterminent.Les fausses idées que nous nous faisons sur la liberté sont des obstacles à cette liberté.

La liberté, c'est faire ce que l'on veut,mais ce que l'on veut ne peut pas suffire.

Il faut tout de même avoir des limites. Conclusion: L'homme est un animal physiquement libre, mais il existe plusieurs sortes d'obstacles qui se dressent devant lui au cours de sa vie.D'un point de vue morale nous ne pouvons pas affirmer que l'homme est libre.

«Être libre», c'est faire ce que l'on veut dans leslimites imposées par les lois et la raison.

Une volonté libre n'est pas en effet une volonté qui s'affranchirait de toute barrière.

Unevolonté est libre lorsque qu'elle est autonome, c'est-à-dire lorsque qu'elle obéit aux lois qu'elle s'est elle-même prescrite parl'usage de la raison, et non lorsqu'elle reste l'esclave des désirs, c'est-à-dire des passions.

«Être libre» désigne donc latitudemilitante, de l'être doué de raison que nous sommes, de sa volonté qui lutte contre toute les formes d'oppressions, à commencépar celle de notre raison.. »

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