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Pourquoi est-il si difficile de connaître la vérité ?

Publié le 27/02/2008

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En outre, la difficulté semble se corser à propos des jugements de valeurs, qui semblent plutôt subjectifs.   On peut déjà régler le problème des sens : KANT, Anthropologie du point de vue pragmatique, §11. « Les sens ne trompent pas : proposition qui récuse le reproche le plus important, mais aussi, à le bien peser, le plus vain qu'on adresse aux sens ; ce n'est pas qu'ils jugent toujours exactement, mais ils ne jugent pas du tout ; c'est pourquoi l'erreur n'est jamais qu'à la charge de l'entendement. Cependant l'apparence sensible tourne pour l'entendement, sinon à la justification, du moins à l'excuse ; c'est que l'homme en arrive souvent à tenir l'élément subjectif de sa représentation pour l'élément objectif ; et ainsi il en vient à prendre le phénomène pour l'expérience, et à tomber par-là dans l'erreur, comme en une faute de l'entendement, non comme en une faute des sens. »   Il n'y a pas de fautes des sens, il n'y a que des fautes des jugements qui se fient de manière précipitée au sens. Ce n'est pas le fait de voir le soleil de la taille d'une orange, qui est une erreur. L'erreur, c'est de juger que le soleil a effectivement cette taille.   Il va falloir construire les critères d'un jugement objectif pour parvenir à la vérité.   L'objectivité est un critère permettant de dire qu'un discours est vrai. Comment ce critère répond-il aux problèmes soulevés en première partie ?

« On peut aussi développer l'idée selon laquelle les sens ne peuvent pas apporter la preuve nécessaire à la connaissance.

On peutmême soutenir l'idée qu'il est difficile d'accéder à la vérité, tout d'abord parce qu'il s'agit de pouvoir se démarquer du point de vuedes sens, alors que les sens sont notre premier accès à la réalité extérieure.

Comment confirmer alors un discours ? Commentavoir les preuves nécessaires pour qualifier un discours, un jugement, de vrai ? A partir de là, on peut soulever tous les problèmes liés à la question de la preuve qu'un discours est vrai.

Ensuite, on peut orienter la question vers les jugements de valeur.

S'il est difficile de trouver des critères de vérité relativement auxfaits réels, que peut-on dire alors concernant par exemple un jugement esthétique ou moral ?Là encore, la difficulté consiste à mettre en place un critère permettant de garantir la vérité à un discours.Quelle est alors la difficulté ? La difficulté de parvenir à la vérité consiste à donner à un jugement subjectif les moyens deprétendre à la vérité.

Comment le discours qui est vrai pour moi peut-il postuler au statut vérité universelle ? Ainsi, s'il est difficile de connaître la vérité, c'est d'abord parce qu'il est difficile d'obtenir un critère de vérité : la conformité à laréalité n'est elle-même pas un critère simple.

Qu'est-ce qu'un « fait observable » ? Qu'est-ce qu'une preuve ? Telles sont lesquestions qui se posent à celui dont le discours prétend à la vérité.

TRANSITION : N'y a-t-il toutefois aucun moyen de répondre à ces questions ? Est-il réellement si difficile de mettre en placeces critères ? Par ailleurs, comment dépasser le paradoxe soulevé par Kant ? Seconde partie : vérité et objectivité.

Le problème soulevé par Kant, c'est que concernant la connaissance vraie, une connaissance doit correspondre à uneconnaissance, puisque ce que je peux dire de la réalité, c'est uniquement ce que j'en connais.Quelles connaissances peuvent être confrontées pour qu'il y ait connaissance ?L'obstacle central repéré en première partie est le suivant : il s'agit de trouver des critères permettant de dire qu'une connaissanceest vraie, tout en sachant que la « conformité à la réalité » est un critère flou.

En outre, la difficulté semble se corser à propos desjugements de valeurs, qui semblent plutôt subjectifs.

On peut déjà régler le problème des sens :KANT, Anthropologie du point de vue pragmatique , §11. « Les sens ne trompent pas : proposition qui récuse le reproche le plus important, mais aussi, à le bien peser, le plus vain qu'on adresse aux sens ; ce n'est pas qu'ils jugent toujours exactement, mais ils ne jugent pas du tout ; c'est pourquoi l'erreur n'est jamais qu'à la charge de l'entendement. Cependant l'apparence sensible tourne pour l'entendement, sinon à la justification, du moins à l'excuse ; c'est que l'homme en arrive souvent à tenir l'élément subjectif de sa représentation pour l'élément objectif ; et ainsi il en vient àprendre le phénomène pour l'expérience, et à tomber par-là dans l'erreur, comme en une faute de l'entendement, noncomme en une faute des sens .

» Il n'y a pas de fautes des sens, il n'y a que des fautes des jugements qui se fient de manière précipitée au sens.

Ce n'est pas le faitde voir le soleil de la taille d'une orange, qui est une erreur.

L'erreur, c'est de juger que le soleil a effectivement cette taille.

Il va falloir construire les critères d'un jugement objectif pour parvenir à la vérité.

L'objectivité est un critère permettant de dire qu'un discours est vrai.

Comment ce critère répond-il aux problèmes soulevés enpremière partie ? On peut, avant de répondre à cette question, poser la question initiale autrement.

A ce stade de notre recherche, la question de la. »

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