Devoir de Philosophie

Pourquoi l'esclavage est une pratique scandaleuse ?

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

esclavage
xxx ?
esclavage

« Qu'est-ce qui a bien pu justifier ou légitimer l'esclavage ? Comment expliquer qu'un homme soit soumis à un autrehomme, II.

Le refus de l'esclavage 1.

Force ne fait pas droit Texte ROUSSEAU, Du contrat social "Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit, et l'obéissanceen devoir.

De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe.

Mais nenous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique ; je ne vois point quelle moralité peutrésulter de ses effets.

Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte deprudence.

En quel sens pourra-ce être un devoir ?Supposons un moment ce prétendu droit.

Je dis qu'il n'en résulte qu'un galimatias inexplicable ; car, sitôt que c'estla force qui fait le droit, l'effet change avec la cause : toute force sui surmonte la première succède à son droit.Sitôt qu'on peut désobéir impunément, on le peut légitimement ; et puisque le plus fort a toujours raison, il ne s'agitque de faire en sorte qu'on soit le plus fort.

Or, qu'est-ce qu'un droit qui périt quand la force cesse ?S'il faut obéir par force, on n'a pas besoin d'obéir par devoir ; et si l'on n'est plus forcé d'obéir, on n'y est plusobligé.

On voit donc que ce mot de droit n'ajoute rien à la force ; il ne signifie ici rien du tout.

(..)Convenons donc que force ne fait pas droit, et qu'on n'est obligé d'obéir qu'aux puissances légitimes". 2.

L'asservissement moderne des hommes Texte K.

MARX, Critique du programme de Gotha . «Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l'asservissante subordination desindividus à la division du travail et, avec elle, l'opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel ; quand letravail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital ; quand, avec ledéveloppement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi et que toutes les sourcesde la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement l'horizon borné du droit bourgeois pourra êtredéfinitivement dépassé et la société pourra écrire sur ses drapeaux : "De chacun selon ses capacités, à chacunselon ses besoins"! >>. De chacun selonses capacités, àchacun selon sesbesoins(Idéologieallemande) Ainsi s'énonce le principe de la justice communiste selonMarx.

Le socialisme reconnaît le principe "à chacun selon sesmérites", mais, à mérite égal, les besoins peuvent être trèsdifférents (par exemple entre un célibataire et un père defamille nombreuse).

La formule "à chacun selon ses besoins"apparaît donc plus juste.

On remarque que pour Marx lajustice ne se situe donc pas dans l'égalité.

Signalons, de plus,que la mise en pratique de ce principe suppose, non unesociété d'échange, mais une société de redistribution desbiens.

3.

TRANSITION Si le travail et la constitution des sociétés structurées sont à l'origine de l'asservissement de l'homme par l'homme,iln'en demeure pas moins que c'est la dimension morale de l'esclavage qui doit ^être rétablie dans notrequestionnement. III.

La tolérance parmi les hommes 1.

Les différences et les oppositions parmi les hommes Texte Traité sur la tolérance (1763), chap.

XXIII. Prière à Dieu Ce n'est donc plus aux hommes que je m'adresse; c'est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tousles temps : s'il est permis à de faibles créatures perdues dans l'immensité, et imperceptibles au reste de l'univers,d'oser te demander quelque chose, à toi qui as tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels,daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature; que ces erreurs ne fassent point nos calamités.

Tu nenous as point donné un coeur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger; fais que nous nous aidions. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles