Pourquoi l'homme désire-t-il l'inconscience ?
Publié le 29/01/2012
Extrait du document
«
Le désir de l’inconscience peut nous permettre de s’exprimer comme par exemple dans
l’art d’après A.
Schopenhauer :>.
L’œuvre d’art, comme le rêve, n’est pas la traduction claire et
univoque d’une réalité qui existerait quelque p art indépendamment du texte.
L’œuvre
d’art est, pour une part, la résultante d’un ensemble d’incitations et de résistances qui
sont totalement insaisissables mais dont nous pouvons suivre le travail par une démarche interprétative.
L’art est l’occasion d’exprimer les contradictions, les antagonisme s
définissant l’être et probablement de réaliser ses désirs paradoxaux.
L’art matérialise ce « magma » de tensions à l’aide de cet ensemble d’images, de rêves et de projections que constitue l’imaginaire.
L’artiste est un rêveur conscient.
Si cette définition traduit un paradoxe (le rêve relève de l’inconscient), ce n’est qu’en apparence.
L’art possède en
lui un côté obscur du fait qu’il émane d’un être échappant à toute définition.
Aussi, l’art n’est pas uniquement un travail sur le concret ou la logique.
C’est un travail sur
l’interprétation et une tentative d’appréhender le monde.
Comme le rêve, c’est le moyen d’exprimer et de traduire un désir inacc ompli, des fantasmes inassouvis.
D’après Sartre
« Les autres, c’est l’enfer ».
L’homme peut aussi désire r l’inconscience pour fuir la
réalité par exemple il peut se réfugier dan s une secte pour ne pas avoir à supporter le
monde où ils vivent ou ils peuvent fuir la réalité avec l’alcool, ils se mettent à boire pour
« s’échappés » de tous.
Tout en sachant que le faite de boire ou prendre de la drogue
peut nous tuer ou nous rendre malade et cela est considéré comme de l’inconscience.
Passion : ce mot vient du grec "pathos", qui signifie ce que l'on subit, le fait de subir
quelque chose.
Passion s'oppose à a ction, comme pâtir (subir) s'oppose à agir (cf.
la
passion du Christ).
A partir du XVII° siècle, le mot "passion" a été cantonné dans le domaine psychologique.
Les passions de l'âme sont tous les phénomènes passifs de l'âme c'est à dire tous les états affe ctifs : la colère, l'envie, la crainte, la pitié etc., sont des
passions.
Dès le XVII° siècle, la passion commence à prendre le sens de sentiment fort et est jugée négativement.
Un glissement de sens s'opère qui va opposer la passion non plus à l'action ma is à la raison.
La passion est l'envahissement par une force extérieure,
la perte de la maîtrise de soi.
Aujourd'hui, on définit la passion comme une "tendance
d'une certaine durée assez puissante pour dominer la vie de l'esprit " (Dictionnaire de Lalande) .
La passion ne reçoit plus sa valeur d'elle -même mais de son objet.
Par exemple,
le jeu ou l'alcool sont des passions regrettables mais l'amour de la vérité est une passion
noble.
Dans ce dernier cas, elle renforce la raison et la volonté (sens romantique ), dans
le premier cas elle annule la raison et la volonté (sens classique).
C ela a de l'i mportance
pour notre sujet, car dans les tribunaux les crimes passionnels jouissent des
circonstances atténuantes, non parce que la passion est bonne en soi mais parc e qu'on
considère que le passionné n'est pas maître de lui et que sa responsabilité est donc atténuée donc on peut dire que la passion permet d’exprimer l’inconscience et ceci
montre aussi que l’homme peut parfois désirer l’inconscience pour se dédouaner d e ses.
»
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