Pouvons-nous nous supporter ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Seul, il est
dans l'angoisse de sa condition de créature mortelle écrasée entre deux
infinis(l'infiniment grand et l'infiniment petit) C'est pourquoi il fuit
dans le divertissement et la compagnie d'autrui sa solitude insupportable.
Selon Heidegger, l'homme est fondamentalement
« être-pour-la-mort » en tant qu'il a conscience de sa mortalité. C'est
cette conscience qu'il fuit dans le divertissement. Le fardeau de l'homme
est la conscience de sa mort, c'est pourtant cette conscience qui nous
permet de méditer sur notre identité véritable puisqu'elle pose la question
du sens de notre vie. Il semble donc que l'homme fuit naturellement la
conscience de soi.
Celui qui porte un fardeau, c'est au fond
celui qui a un devoir. La conscience d'autrui, la conscience de soi,
entrainent une responsabilité vis à vis d'autrui et vis à vis de soi même.
Nietzsche compare l'homme du devoir à un chameau qui veut porter son
fardeau, selon lui il vaut mieux ressembler à un enfant, oublier son devoir
et vivre dans l'innocence de l'instant.
III: La sociabilité
Il y a une sociabilité naturelle fondée sur le
sentiment d'amour. La société commence avec la famille dans laquelle il n'y
a pas qu'une lutte pour la reconnaissance, mais aussi une bienveillance
mutuelle.
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