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La princesse de Clèves

Publié le 10/11/2012

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La Princesse de Clève Texte : Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l'on doit croire que c'était une beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l'éducation de sa fille ; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté ; elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. La plupart des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Madame de Chartres avait une opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour ; elle lui montrait ce qu'il a d'agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux ; elle lui contait le peu de sinc&eacu...

« Introduction  : Mme de La Fayette (1634­1693) est une écrivaine appartenant au   mouvement litt éraire et culturel du XVIIe siecle, le Classicisme. Elle a  écrit  la Princesse de   Montpensier  en 1662 et  La Princesse de Cl èves  en 1678. Ce roman historique s'ouvre sur   la cour de France sous la forme d'un tableau avec une belle toile de fond, compos ée des   grandes personnes du royaume remarquable. Dans ce passage, nous assistons lors d'un   cort ège d' êtres exceptionnels  à l'arriv ée de Melle De Chatres, la princesse de Cl èves. En   quoi ce portrait est r évélateur des id éos/morale du si ècle des classique ? Nous verrons   d'abord un portrait d'excellence, qui se distingue des autres dames gr âce  à la place de   l' éducation de la jeune fille. I/ L'art du portrait a) l'effet de surprise ­ suspence car il y a l'anonymat au d ébut ­ apparition d'une inconnue, myst ère comme un conte de f ée "une beaut é" d éterm.

  ind éfini "une" et "parfaite (gradation) ­Elle suscite "l'admiration" ­Temps d'arr êt, pause et narration : le pass é de la jeune fille, myst érieuse (retour   en arri ère) ­M ême famille que le vidame (l.3) ; nom r évélé (l.4); (l.26) renvoie au d ébut , le   portrait, et on voit encore la surprise avec le vidame  étonn é et la cour ("surpris" x2) b) El éments de la description ­ éléments physiques : pas de pr écision , comme les contes de f ée (tein, cheveux,   traits,  éclat, gr âce, charme). »

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