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LE PRINGTEMPS ARABE

Publié le 17/09/2012

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Le printemps arabe Le « Printemps arabe « est un ensemble de contestations populaires, d'ampleur et d'intensité très variables, qui se produisent dans de nombreux pays du monde arabe à partir de décembre 2010. L'expression de « Printemps arabe « fait référence au « Printemps des peuples « de 1848 auquel il a été comparé. Ces évènements ont commencé le 17 décembre 2010 dans la ville de Sidi Bouzid par la révolution en Tunisie qui a conduit  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Zine_el-Abidine_Ben_Ali" \o "Zine el-Abidine Ben Ali" Zine el-Abidine Ben Ali à quitter le pouvoir. D'autres peuples reprennent à leur tour le slogan « Dégage ! « (ou Erhal ! en arabe4) devenu le symbole de ces révolutions5,6,7,8,9,10. Outre le départ des dictateurs et l'instauration d'une démocratie, les manifestants exigent un partage des richesses qui leur assure de meilleures conditions de vie, des emplois, et la dignité (« karama « en arabe) Revolution tunisienne 2010-2011  parfois appelée en Occident « Révolution de jasmin3,4,5,6 « (???? ????????), est unerévolution considérée comme essentiellement non-violente7, qui par une suite de manifestations et de sit-in durant quatre semaines endécembre 2010 et janvier 2011, a abouti au départ du président de la République de Tunisie,  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Zine_el-Abidine_Ben_Ali" \o "Zine el-Abidine Ben Ali" Zine el-Abidine Ben Ali, en poste depuis 1987. Le terme « Révolution de jasmin « a fait débat car il fait aussi référence à la prise de pouvoir de Ben Ali en 1987 (qualifiée de « Révolution au jasmin «), les Tunisiens préfèrent le nom de « Révolution pour la dignité « (???? ???????) pour qualifier les évènements de 2010-20118. Parties de la ville de Sidi Bouzid, d'où le nom original de « révolte de Sidi Bouzid « (???? ???? ?????) ou d'« intifada de Sidi Bouzid9,10 «, ces manifestations sont menées en protestation contre le chômage qui touche une forte proportion de la jeunesse, plus particulièrement les jeunes diplômés, la corruption et la répression policière. Elles débutent le 17 décembre 2010, après l'immolation par le feu d'un jeune vendeur ambulant de fruits et légumes à Sidi Bouzid, Mohamed Bouazizi, dont la marchandise avait été confisquée par les autorités11. Quatre semaines de manifestations continues, s'étendant à tout le pays malgré la répression et amplifiées par une grève générale, provoquent la fuite de Ben Ali vers l'Arabie saoudite le 14 janvier 2011. Le Conseil constitutionnel désigne le président de la Chambre des députés, Fouad Mebazaa, comme président de la République par intérim en vertu de l'article 57 de la constitution12. Cette désignation et la constitution d'un nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre sortant Mohamed Ghannouchi ne mettent pas fin à la crise ; le contrôle de huit ministères par le parti de Ben Ali, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), est contesté par l'opposition et des manifestations. Mais le deuxième gouvernement Ghannouchi ne dure que du 27 janvier 2011 au 27 février 2011 : la pression populaire et syndicale pour un changement le plus complet possible et les violences continues entraînent la nomination d'un nouveau gouvernement dirigé par  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9ji_Ca%C3%AFd_Essebsi"...

« "http://fr.wikipedia.org/wiki/Zine_el-Abidine_Ben_Ali" \o "Zine el-Abidine Ben Ali" Zine el-Abidine Ben Ali, en poste depuis 1987.

Le terme « Révolution de jasmin » a fait débat car il fait aussi référence à la prise de pouvoir de Ben Ali en 1987 (qualifiée de « Révolution au jasmin »), les Tunisiens préfèrent le nom de « Révolution pour la dignité » (???? ???????) pour qualifier les évènements de 2010-20118. Parties de la ville de Sidi Bouzid, d'où le nom original de « révolte de Sidi Bouzid » (???? ???? ?????) ou d'« intifada de Sidi Bouzid9,10 », ces manifestations sont menées en protestation contre le chômage qui touche une forte proportion de la jeunesse, plus particulièrement les jeunes diplômés, la corruption et la répression policière.

Elles débutent le 17 décembre 2010, après l'immolation par le feu d'un jeune vendeur ambulant de fruits et légumes à Sidi Bouzid, Mohamed Bouazizi, dont la marchandise avait été confisquée par les autorités11. Quatre semaines de manifestations continues, s'étendant à tout le pays malgré la répression et amplifiées par une grève générale, provoquent la fuite de Ben Ali vers l'Arabie saoudite le 14 janvier 2011.

Le Conseil constitutionnel désigne le président de la Chambre des députés, Fouad Mebazaa, comme président de la République par intérim en vertu de l'article 57 de la constitution12.

Cette désignation et la constitution d'un nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre sortant Mohamed Ghannouchi ne mettent pas fin à la crise ; le contrôle de huit ministères par le parti de Ben Ali, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), est contesté par l'opposition et des manifestations.

Mais le deuxième gouvernement Ghannouchi ne dure que du 27 janvier 2011 au 27 février 2011 : la pression populaire et syndicale pour un changement le plus complet possible et les violences continues entraînent la nomination d'un nouveau gouvernement dirigé par  HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9ji_Ca%C3%AFd_Essebsi" \o "Béji Caïd Essebsi" Béji Caïd Essebsi et la dissolution du RCD le 9 mars. Les mois de mars et d'avril voient la définition progressive du processus de transition, sous la houlette de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, sans que toutefois ce « véritable conflit de. »

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