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Le problème politique

Publié le 16/01/2004

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D'une manière générale, un problème politique concernera l'organisation de toute activité individuelle, pour autant que celle-ci est en rapport avec la communauté. C'est une organisation à la fois théorique et pratique. Transition : Aristote définit la politique comme une science, c'est-à-dire, ce qui a trait à l'universel (selon sa propre définition). Pourtant, l'activité de l'individu, même lorsqu'elle en rapport à la communauté ne se range pas nécessairement sous ce que cette science pourrait prescrire. Il faut donc distinguer, au sein de la politique, ce qu'elle prescrit et l'application de ce qu'elle prescrit. Cette application doit nécessairement envisager le particulier, l'accidentel dont il n'existe selon Aristote lui-même pas de science. Se pose donc la question suivante : II - La politique est-elle un art ou une science ? C'est précisément sur la question de l'application que s'oriente toute la réflexion de Machiavel : elle est selon lui un art pratique, celui du pouvoir. Le pouvoir est donc arbitraire et en aucune manière orienté en vue de la réalisation du bien au sens aristotélicien. Les problèmes politiques gravitent tous autour de celui du pouvoir : comment l'obtenir lorsqu'on ne l'a pas et comment le conserver lorsqu'on l'a ?

« l'éthique que celui du juridique, du scientifique, etc.

D'une manière générale, un problème politique concernera l'organisation de toute activité individuelle, pour autant que celle-ci est en rapport avec la communauté . C'est une organisation à la fois théorique et pratique . Transition : Aristote définit la politique comme une science, c'est-à-dire, ce qui a trait à l'universel (selon sa propre définition).Pourtant, l'activité de l'individu, même lorsqu'elle en rapport à la communauté ne se range pas nécessairement sousce que cette science pourrait prescrire.

Il faut donc distinguer, au sein de la politique, ce qu'elle prescrit etl'application de ce qu'elle prescrit.

Cette application doit nécessairement envisager le particulier, l'accidentel dont iln'existe selon Aristote lui-même pas de science.

Se pose donc la question suivante : II – La politique est-elle un art ou une science ? C'est précisément sur la question de l'application que s'oriente toute la réflexion de Machiavel : elle est selon lui unart pratique, celui du pouvoir.

Le pouvoir est donc arbitraire et en aucune manière orienté en vue de la réalisationdu bien au sens aristotélicien.

Les problèmes politiques gravitent tous autour de celui du pouvoir : comment l'obtenirlorsqu'on ne l'a pas et comment le conserver lorsqu'on l'a ? Par conséquent, et dans la perspective de notre sujet, il apparaît que, premièrement un problème politique est uneentrave au pouvoir , deuxièmement, la résolution d'un problème politique consiste en l'exercice et la démonstration du pouvoir lui-même, troisièmement, les rapports qu'entretiennent les problèmes politiques et leurs solutions sont de nature technique , puisque la politique est un art. Transition : Toute la réflexion de Machiavel prend pied dans un contexte particulier : celui de la monarchie.

Elle part donc d'unfait historique qui est le régime à partir duquel il s'agit de fonder un art du politique.

Mais tous les régimes politiquesne sont pas monarchiques : sa réflexion n'embrasse donc pas tous les problèmes politiques, et ne permet alors pasde répondre entièrement à la question qui nous est posée.

De plus, elle élude totalement la question de ce quedevrait être la politique (fait contre droit).

Une question demeure donc quant à ce que devrait être la politique,c'est-à-dire, quant à ce que serait une politique idéale à propos de laquelle se posent à nouveau les problèmes quenous avons soulevé, et en particulier celui de l'application : en effet, si la politique effective et factuelle semble êtreun art, en va-t-il de même d'une politique idéale ? III – La politique, même idéale, peut-elle être une science ? Référence : Platon, lettre 7 « Finalement, je compris que tous les Etats actuels sont mal gouvernés, carleur législation est à peu près incurable sans d'énergiques préparatifs joints àd'heureuses circonstances.

Je fus alors irrésistiblement amené à louer la vraiephilosophie et à proclamer que, à sa lumière seule, on peut reconnaître où estla justice dans la vie publique et dans la vie privée.

Donc, les maux necesseront pas pour les humains avant que la race des purs et authentiquesphilosophes n'arrive au pouvoir ou que les chefs des cités, par une grâcedivine, ne se mettent à philosopher réellement.

» Selon Platon, ce n'est qu'à la lumière de la philosophie qu'il est possible debien gouverner, puisqu'elle seule peut reconnaître où est le juste.

La politiqueidéale est donc celle qui est remise entre les mains du philosophe (lephilosophe roi). La politique idéale apparaît dans la perspective platonicienne ne relever ni dela science, ni de l'art, mais de la philosophie.

Les problèmes qu'elle rencontreavant même celui de son application sont en effet de nature philosophique : ilfaut bien savoir ce qu'est le juste ou le bien avant de chercher à l'appliquer. Conclusion : Il est apparu avec Aristote que le champ des problèmes politiques était celui de l'action humaine lorsqu'elle intéressela communauté.

Cependant, et contre Aristote, la politique relève dans son application plus de l'art que de lascience.

En effet, les problèmes politiques sont de deux ordres : celui de la réalisation effective d'une politique, deson application, qui est obligée de prendre en compte la diversité des individus et leur éventuelle réticence à obéir àce qu'une science politique prescrirait.

Les problèmes politiques de cet ordre s'organisent sous la bannière dupouvoir.

Toutefois, il est nécessaire de s'interroger sur ce que serait une politique idéale, c'est-à-dire en un sens demettre en question la légitimité de telle ou telle politique.

C'est alors que surgissent des problèmes politiques d'unordre différent : ceux-ci sont de nature philosophique comme le souligne Platon.

Lorsque donc nous nousinterrogeons sur les fondements de la politique, ce dont on ne peut faire l'économie, celle-ci apparaît commeadossée à la philosophie.. »

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