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PROCHE- ORIENT ET MONDE ARABE DE 1944 A 1977: Égypte - Syrie - Irak - Libye

Publié le 15/11/2011

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syrie

Le 9 novembre, le président Sadate prend l'extraordinaire initiative de s'inviter à Jérusalem pour y exposer sa conception de la paix. Je suis prêt à me rendre à la Knesset. Venez, je vous attends a répondu M. Begin. Ce dialogue a fait tomber trente années d' hostilité. La rencontre du 19 novembre a soulevé de grands espoirs. M. Sadate a reconnu l'existence d'Israël et dit son désir d'une paix permanente et juste. Tout est négociable a dit M. Begin. Un cadre était préparé pour des négociations; cette visite a soulevé de profonds remous dans le monde arabe (conférence du Refus à Tripoli, à Alger et à Bagdad).

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« · Manifestation pro-Begin en Israël.

De leur cOté , les Arabes se souviennent de • Der Yassin • : 250 femmes et enfants furent exterminés sur les ordres du commandant Menachem Begin 1971, le président Sadate accepte de prolonger le cessez-le-feu et de rouvrir le canal de Suez si Israël évacue la rive orientale, mais à Jérusalem on exige une paix véritable, et un dialogue de sourds s'ins­ taure.

Après le massacre des athlètes israéliens aux Jeux Olympiques de Munich (5 septembre 1972) par des hommes de « septembre noir >>, mouve­ ment né après l'anéantissement des groupes armés palestiniens en Jordanie (V.

jase .

11232), Israël bombarde immédiatement des camps palestiniens en Syrie et au Liban, et le Proche-Orient est repris dans l'engrenage de la violence.

Israël se méfie de la concertation des Grands et recherche d'autres appuis, en Europe surtout (visites de Mme Meïr en France et en Italie, jan­ vier 1973) car, en Afrique, plusieurs pays ont rompu les relations diplomatiques, sous la pres­ sion de la Libye et de l'Arabie.

La guerre du Kjppour La persistance de l'impasse diplomatique, l'éco­ nomie paralysée en Egypte et en Syrie incitent ces deux pays à des préparatifs de guerre dans l'incré­ dulité générale et face à un Israël sceptique .

C'est ainsi que le 6 octobre 1973 , jour de la fête religieuse juive du Kippour, l'offensive arabe prend de court les Israéliens : les Egyptiens fran­ chissent le canal de Suez tandis que les Syriens avancent dans le Golan.

Doublement surpris par leurs attaques et leurs avances, et par la haute technicité du matériel militaire qui leur font subir de lourdes pertes, les Israéliens se ressaisissent et encerclent bientôt la nr armée égyptienne , se rap­ prochent de Damas et reprennent l'initiative.

M.

Kissinger met en jeu sa diplomatie pour obtenir un cessez-le-feu (24 octobre) qui est signé le Il novembre , au km lOI sur la route Le Caire­ Suez .

La guerre du Kippour constitue un tournant majeur dans le conflit israélo-arabe : la solidarité panarabe a joué, concrètement avec l'« arme du pétrole >> et l'isolement d'Israël s'est aggravé , les Etats-Unis ne voulant pas se mettre à dos le monde arabe dont la puissance économique se manifeste d'une manière éclatante.

La " diplomatie de la navette ,, Le secrétaire d'Etat américain , M.

Kissinger, entreprend une série de voyages dans les capitales du Proche-Orient pour préparer en vain, une conférence de la paix (Genève, 21 décembre).

M.

Kissinger reprend le problème et, le 18 jan ­ vier 1974, un plan de dégagement mutuel est signé. »

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