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Prosper MERIMEE: Carmen (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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Publiée en 1845, Carmen eut un succès considérable. Son histoire entra même plus encore dans la légende avec l'opéra de Georges Bizet en 1875, composé sur un livret adapté par Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Carmen est à la fois un reportage pittoresque sur les moeurs des gitans d'Espagne et l'histoire cruelle d'un homme victime d'une passion fatale.
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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Carmen 1845 Prosper Mérimée Profil: Femme fatale Né à Paris le 27 septem­ bre 1803, Prosper Mérimée commence sa carrière littéraire sous pseudonyme avec ' le Théâtre de Clara Gazul, officiellement écrit par une actrice espagnole.

Auteur par la suite de nombreux romans, l'homme qui avait aussi des fonctions politiques a publié bon nombre de courts textes dont le très célèbre Colomba.

Grand amateur de russe et tra­ ducteur, c'est à lui qu'on doit également la décou­ verte en France de Pou­ chkine et de Gogol.

Il meurt à Cannes le 23 septembre 1870 .

• Elle ava.it un jupon rouge fort court qui la.is­ sa.it voir des bas de soie blancs avec plus d'un trou, et des souliers mignons de maroquin rouge attachés avec des rubans couleur de feu .

Elle écarta.it sa mQ.ntille afin de montrer ses épaules et un gros bouquet de cassie qui sorta.it de sa chemise.

Elle ava.it encore une fleur de cassie dans le coin de la bouche, et elle s'avan­ çait en se balançant sur ses hanches comme une pouliche du haras de Cordoue .

Dans mon PBù'S, une femme en ce costume aura.it obl.l.gé le monde à se signer.

À Séville, chacun lui adressa.it quelque compliment ga.illard sur sa tournure ; elle réponda.it à chacun, fa.isant les yeux en coulisse, le poing sur la hanche, effron­ tée comme une vra.ie bohémienne qu'elle éta.it.

• C&I'IIlen, Librio Quelle force, quelle puissance émane de cette femme, connue de toutes et tous, en France comme ailleurs, et qui pourtant n'existe que dans quelques pages de la nouvelle éponyme de Prosper Mérimée.

ll est vrai que l'opéra de Bizet a sans conteste contribué à l'immortalité de Carmen avec des paroles inoubliables telles que : L'amour est enfant de bohème ...

ou encore Si tu ne m'aimes pas, je t'aime (ta la ta la!).

Tentatrice, à la fois tendre et intransigeante, manipulatrice et libre, cette fille de joie qui sème aussi le malheur dans le cœur des hommes peut séduire autant le sexe mâle que le sexe féminin.

En effet, comment ne pas admirer le pouvoir qu'elle exerce sur son monde, les ardeurs qu'elle inspire sur son chemin? Certes, la moralité ne l'encombre pas, son égoïsme passe souvent avant tout autre sentiment, mais on ne peut que s'incliner devant son côté racé, exceptionnel : « Tu as rencontré le diable», dit-elle à son amant José.

Malheureusement pour elle, la pro­ vocation a des limites chez certaines personnes, et son soupirant trop jaloux et délaissé finira par la poignarder.

Morte tragiquement, Carmen reste pourtant dans nos esprits l'une des héroïnes les plus flamboyantes qui soit, et qui est morte comme elle a vécu : par passion.. »

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