La Psychanalyse des enfants

« catlve est alors aussi Inutile que dans la psychanalyse des adultes.

· 4 Cette polémique a pris fln en 1951, Anna Freud ayant abandonné son point de vue initial.

Mais elle est réappa­ rue à travers l'opposition entre l'école de New York (Ernst Kris) et l'école freudienne de Paris (Jacques Lacan et Maud Mannoni).

Pour la première fols, la psychanalyse Infantile s'oriente nettement dans une perspective d'adap­ tation et d'apprentluage.

Pour la seconde, au contraire, , la rééducation enferme l'enfant dans Je mensonge et ne fait que déplacer, voire accentuer, ses troubles.

Le psy­ chanalyste doit permettre à l'enfant d'accéder 6 sa vérité, le laisser s'exprimer 6 travers sa r6volta contre ses parents ou contre l'école.

L'essentiel est de comprendre le sens du symptôme.

5 Un autre problème a opposé Anna Freud et Mélanie Klein, celui du transfert.

Anna Freud estime que la situa­ tion du transfert de.

l'enfant diffère de celle de l'adulte.

L'enfant n'est pas prêt à aborder une réédition de ses relations d'amour parce que ses parents existent encore comme objets d'amour dans la réalité.

Mélanie Klein, de son côté, fait observer qu'un enfant de trois ans a déjà traversé la partie la plus Importante de son Œdipe, que le refoulement et la culpabilité l'ont déjà éloigné des objets qu'il a désirés à l'origine et qu'il peut parfaitement aborder une réédition de ses relations d'amour, par rap­ port 6 l'analyste.

Une fols de plus, la question centrale est celle de la spécificité de la psychanalyse des enfants face à celle des adultes .. »