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psychanalyse - psychologie & psychanalyse.

Publié le 19/05/2013

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psychanalyse
psychanalyse - psychologie & psychanalyse. 1 PRÉSENTATION psychanalyse, méthode thérapeutique et étude théorique des processus psychiques inconscients. La psychanalyse représente l'une des théories les plus influentes de la pensée moderne, dont la méthode est appliquée dans de nombreux domaines. 2 THÉORIE DE LA PSYCHANALYSE Sigmund Freud (discours) Discours du psychanalyste autrichien Sigmund Freud en 1938 : « Je commençai mon activité professionnelle de neurologue en tentant de soulager mes patients névrosés. Sous l'influence d'un ami plus âgé et grâce à mes propres efforts, je découvris de nouveaux faits importants sur le rôle de l'inconscient dans la vie psychique de l'individu, le rôle des pulsions instinctives, etc. Ces découvertes furent à l'origine d'une nouvelle science, la psychanalyse, et d'une nouvelle méthode de traitement des névroses. « Avec l'aimable autorisation de Gordon Skene Sound Collection. Tous droits réservés./Culver Pictures La théorie de la psychanalyse et une grande partie de la technique psychanalytique ont été développées par Sigmund Freud. Son oeuvre, alimentée par sa pratique de la psychothérapie et proposant une interprétation de la structure et du fonctionnement psychiques, a connu un immense retentissement, tant scientifique que pratique. 2.1 L'inconscient La première innovation de Freud a été l'identification de processus psychiques inconscients. Alors que les lois de la logique sont indispensables à la pensée consciente, les productions mentales inconscientes échappent à ces lois. L'inconscient peut modifier ou détacher de leur contexte les pensées et les sentiments connexes ; deux idées ou deux images différentes peuvent y fusionner en une seule ; les pensées peuvent y revêtir la forme d'images vivantes et traumatiques se substituant aux concepts abstraits ; certains objets enfin s'y trouvent représentés par les images d'autres objets reliés aux premiers par une ressemblance parfois lointaine. La découverte de modes de fonctionnement spécifiques de l'inconscient permit de comprendre des phénomènes psychiques jusqu'alors inexpliqués, comme le rêve. L'analyse de ces processus conduisit Freud à considérer que les rêves protègent le moi contre les pulsions dérangeantes par leur déplacement sur d'autres sujets substitutifs. Les pulsions et les pensées inacceptables -- le contenu latent du rêve -- sont ainsi transformées en un contenu manifeste, en un événement conscient qu'il est possible de décoder. Connaissant ces processus inconscients, l'analyste peut renverser ce que l'on appelle le travail du rêve, c'est-à-dire la transformation du contenu latent en contenu manifeste, et interpréter le rêve pour appréhender ce dont il est le symptôme. 2.2 Les pulsions Selon l'un des axiomes de la théorie freudienne, les conflits inconscients mettent en jeu les pulsions et les traumatismes refoulés provenant de l'enfance. Lorsque le patient identifie ces conflits inconscients durant l'analyse, il peut trouver des solutions qui lui étaient inaccessibles lorsqu'il était enfant. La description du rôle des pulsions constitue un grand apport de la théorie freudienne. Dans le cadre de la doctrine freudienne, la sexualité adulte constitue l'aboutissement d'un processus complexe de développement commencé dès l'enfance ; ce processus met en jeu différentes fonctions et zones corporelles (zones orale, anale et génitale) qui correspondent à des stades de l'évolution de la relation avec les adultes, et d'abord avec les parents. Chaque stade du développement établi par Freud représente un type de zones de plaisir (ou zones érogènes). Dans le premier, le stade oral, l'activité sexuelle n'est pas séparée de la fonction de nutrition (succion du sein) ; le deuxième, dit sadique anal, se caractérise par la rétention-expulsion des matières fécales ; le troisième, le stade phallique, précède la phase de latence, elle-même suivie à la puberté par le stade génital. Dans le stade phallique, les deux sexes se réfèrent à l'organe génital masculin. Le complexe d'OEdipe, qui apparaît dans le stade phallique, correspond à l'ensemble des investissements affectifs que l'enfant porte aux deux parents. Cette période, dite oedipienne, est d'une importance fondamentale. L'enfant atteint en effet entre quatre et six ans un stade de développement qui lui permet pour la première fois d'éprouver un attachement émotionnel de type amoureux pour le parent de sexe opposé ; il réagit simultanément comme le rival de son parent du même sexe. L'immaturité physique et la pression sociale de l'image parentale (le...
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« une fonction de contrôle du moi dans le cadre des normes intériorisées qui sont imposées par la figure parentale.

Si les injonctions du surmoi sont ignorées, l’individu peutse sentir honteux ou coupable. Selon la théorie freudienne, la formation du surmoi coïncide avec la résolution du conflit œdipien.

Cette origine le rapproche d’une pulsion : il est en partie inconscient etpeut générer des sentiments de culpabilité qu’aucune transgression consciente ne justifie.

Il peut arriver que le moi ne soit pas assez fort pour concilier les demandes du ça,du surmoi et du monde extérieur.

Si le moi est bloqué dans ses conflits précédents, appelés fixations ou complexes, ou s’il revient à des satisfactions antérieures et à desmodes anciens de fonctionnement, ces situations constituent une régression.

Il redevient plus sensible aux pressions qui s’exercent sur lui.

S’il ne peut plus fonctionnernormalement, il ne maintiendra son intégrité et sa fonction de contrôle qu’en développant des symptômes névrotiques exprimant ces tensions. 2.4 La méthode psychanalytique La psychanalyse pose comme principe que le symptôme est le substitut d’un processus refoulé.

L’objectif du psychanalyste est de remonter le cours de ce processus pourmettre au jour chez le patient un ou plusieurs événements signalés par le symptôme.

Le patient (ou analysant) est donc invité à dire tout ce qui lui traverse l’esprit, sansjugement et en toute spontanéité, sans omettre les pensées honteuses ou pénibles.

La méthode se heurte à deux problèmes : plus ou moins rapidement, l’analysant n’estplus en mesure de livrer de telles pensées (problème de la résistance) ; l’analysant développe sur l’analyse elle-même ou sur le psychanalyste un transfert de sentimentsd’amour-haine.

La résistance se lie au transfert et en devient l’expression.

La démarche de l’analyse débute réellement avec la mise en évidence de la répétition desconduites de l’analysant qui se produit à son insu : cette étape permet de franchir l’obstacle du transfert et de comprendre comment fonctionne la répétition, notammentdans les conduites d’échec, où l’analysant éprouve l’impression d’être le jouet d’un destin pervers.

L’interprétation conduit au dénouement de la névrose. Trois règles doivent être observées.

Premièrement, le psychanalyste ne doit jamais intervenir ; deuxièmement, l’analysant doit livrer tout ce qui a trait, même à son insu,au symptôme ; troisièmement, l’analyste doit reconnaître la validité du transfert et refuser les analyses où il ne peut assurer ce transfert, de par lui-même ou de par sonhistoire personnelle. 3 ÉCOLES DE PSYCHANALYSE Pionniers de la psychanalyseEn 1909, les pionniers du mouvement psychanalytique, alors en plein essor, sont rassemblés à l'université Clark de Worcester(Massachusetts), pour écouter les lectures de Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse, lors de la seule visite qu'il a faite auxÉtats-Unis.Corbis Différentes écoles de psychanalyse ont divergé de la théorie freudienne et ont généré de nouvelles appellations doctrinales.

Elles se sont constituées contre la volonté deFreud, qui a tenu à contrôler le groupe qui s’était formé autour de lui à partir de 1902, auquel appartenaient Alfred Adler, Sandor Ferenczi, Otto Rank, Eugen Bleuler et CarlGustav Jung. En 1910, lors du congrès de psychanalyse de Nuremberg, fut fondée l’International Psychoanalytical Association (IPA).

Les débats sur le rôle de la sexualité entraînèrentl’exclusion d’Adler en 1911 et celle de Jung en 1913, par Freud lui-même.

Rank et Ferenczi furent également exclus en 1929.

Le mouvement psychanalytique connut uneextension rapide, d’abord aux États-Unis, où la psychanalyse devint une sorte de psychologie adaptative.

Dans les pays de l’Europe de l’Est, elle fut interdite par les régimescommunistes, mais connaît depuis leur chute une renaissance notable.

En Grande-Bretagne, elle connut une audience considérable, avec Melanie Klein, qui s’opposa à AnnaFreud, la fille de Sigmund Freud, sur la psychanalyse des enfants, et avec Donald W.

Winnicott, qui s’intéressa aux capacités d’illusion du tout jeune enfant et à l’agressivité. Les ouvrages de Freud ne furent traduits en France qu’à partir de 1923, et la Société psychanalytique de Paris, fondée en 1926, fut aussitôt reconnue par l’IPA.

JacquesLacan y adhéra en 1934.

Mais à partir de 1953 apparut la première scission au sujet de l’Institut de psychanalyse, fondé par Sacha Nacht et Serge Lebovici auxquelss’opposa Lacan.

C’est autour de ce dernier que se multiplièrent les groupes, qui se réclament aujourd’hui tous de Freud. 3.1 Carl Gustav Jung Carl Gustav JungARCHIV/Photo Researchers, Inc. Carl Gustav Jung fut l’un des premiers élèves de Freud ; il créa l’école de psychologie analytique.

Comme Freud, Jung eut recourt au concept de libido ; sa définitiondépasse les seules pulsions sexuelles pour s’étendre à l’ensemble des instincts et des pulsions de création, et à l’ensemble des motivations du comportement.

En cela, ils’est écarté du mouvement psychanalytique. 3.2 Alfred Adler Alfred AdlerMédecin autrichien, Alfred Adler (1870-1937) rompt avec Freud dès 1911, en s'opposant violemment à lui.

Très éloigné du systèmede pensée freudien, rejetant notamment les notions d'inconscient et de refoulement, Adler met en avant la conception d'organeinférieur comme cause de la névrose, transposant à la psychologie des notions de médecine clinique (la Compensation psychique de. »

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