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« Psychopathologie de la vie quotidienne » de Freud (fiche de lecture)

Publié le 12/06/2012

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Ici, Freud aborde les systèmes de croyance liés: aux évènements de la vie de tous les jours dont l'interprétation peut être multiple et aux conclusions rapides, faites à la suite d'une situation laissant entendre un certain déterminisme. Il précise que les actes qu'il a développé ne porte en eux que la seule influence de l'inconscient et que toute autre interprétation ne peut être perçue, que comme une volonté inconsciente de croire en quelque chose d'autre. Dans l'esprit d'une personne lambda et non superstitieuse ou paranoïaque, les actes manqués, les lapsus, les erreurs et oublis divers, ne sont attribués qu'aux faits du hasard. Pour le psychanalyste les raisons se situent dans les profondeurs de l'inconscient et ces manifestations peuvent être utilisées pour connaître et comprendre nos fonctionnements. Ils sont la manifestation d'un désir ou d'un refus cherchant à s'exprimer et arrivant à ses fins grâce à une faille dans la vigilance consciente du moi. Croyance paranoïaque: Freud souligne, chez les paranoïaques, une aptitude particulière à remarquer ces événements chez les autres, comme une manifestation volontaire leurs étant destinée. Ces évènements qui semblent insignifiants revêtent, pour le paranoïaque, une grande importance car, ils prennent un certain sens pour eux. Ils en tirent des conclusion sur les motivations des personnes ayant commis ses erreurs. Ainsi, certains peuvent imaginer un complot, parce qu'une personne aura oublié un simple rendez vous. Tout ce qu'ils observent chez les autres est significatif, donc susceptible d'interprétations de nature souvent négatives, à leur encontre. Superstition: Pour Freud, il n'existe pas de hasard intérieur (psychique), mais bien des hasards extérieurs (monde réel). Pour les superstitieux, les évènements inhabituels sont des manifestations pouvant donner des informations sur la nature des événements à venir.

freud

« nouveau la réalisation de celle-ci.

La psychanalyse fera vraisemblablement ressortir un désir inconscient de ne pas le mener à bien.

La prise en compteconsciente des motivations à l'obstruction du projet débloquera la situation soit par la vision de la nécessité du projet malgré les réticences, ou par samodification afin de le rendre compatible avec soi ou simplement en suspendant le projet.

En conclusion, la non réalisation d'un projet autorise à penser àl'existence de motifs inavoués et/ou refoulés.

Dans le cas d'une maladresse, comme le remplacement d'une action par une autre, ou d'un objet par un autre, lacause n'est plus à rechercher dans un désir de non réalisation mais plus dans le désir refoulé de réaliser un acte.

Celle-ci vient alors s'immiscer, à la faveurd'une baisse de vigilance, dans la vie du sujet, dans une situation regroupant les éléments permettant son apparition.

Par contre, si les raisons de l'erreurrestent refoulées dans les profondeurs de l'individu, elles risquent de se manifester de nouveau dans la vie du sujet de la même façon ou sous une autre forme.L'exemple de la tentative d'ouverture de la porte du bureau avec la clef de la maison se trouvant sur le même trousseau, témoigne d'un désir de rentrer chez soiplutôt que de se rendre au travail.

Le faux pas, le fait de se blesser dans certaines circonstances, sont autant d'auto-agressions résultant d'un désir d'attirerl'attention que d'arrêter une action que l'on ose pas stopper sciemment ou de se punir d'une chose que l'on aurait fait et que l'on réprouve, etc.

Les sources desactes manqués peuvent être dans l'association mentale inconsciente lié à l'action en cours ou simplement au désir refoulé de mettre en œuvre une actioninavouée, dans ce dernier cas la baisse de vigilance permet à l'inconscient de parvenir à ses fins.

Comme dans les oublis, la répétition d'actes manqués oud'erreurs, ouvre une porte royale vers la nécessité d'approfondir les causes inavouées de ces répétitions et de se poser la question des raisons intimes de cesactes.

Conclusion: Déterminisme, croyance au hasard et superstition.

Points de vue de l'auteur. Ici, Freud aborde les systèmes de croyance liés: aux évènements de la vie de tous les jours dont l'interprétation peut être multiple et aux conclusions rapides,faites à la suite d'une situation laissant entendre un certain déterminisme.

Il précise que les actes qu'il a développé ne porte en eux que la seule influence del'inconscient et que toute autre interprétation ne peut être perçue, que comme une volonté inconsciente de croire en quelque chose d'autre.

Dans l'esprit d'unepersonne lambda et non superstitieuse ou paranoïaque, les actes manqués, les lapsus, les erreurs et oublis divers, ne sont attribués qu'aux faits du hasard.

Pourle psychanalyste les raisons se situent dans les profondeurs de l'inconscient et ces manifestations peuvent être utilisées pour connaître et comprendre nosfonctionnements.

Ils sont la manifestation d'un désir ou d'un refus cherchant à s'exprimer et arrivant à ses fins grâce à une faille dans la vigilance consciente dumoi.

Croyance paranoïaque: Freud souligne, chez les paranoïaques, une aptitude particulière à remarquer ces événements chez les autres, comme unemanifestation volontaire leurs étant destinée.

Ces évènements qui semblent insignifiants revêtent, pour le paranoïaque, une grande importance car, ils prennentun certain sens pour eux.

Ils en tirent des conclusion sur les motivations des personnes ayant commis ses erreurs.

Ainsi, certains peuvent imaginer un complot,parce qu'une personne aura oublié un simple rendez vous.

Tout ce qu'ils observent chez les autres est significatif, donc susceptible d'interprétations de naturesouvent négatives, à leur encontre.

Superstition: Pour Freud, il n'existe pas de hasard intérieur (psychique), mais bien des hasards extérieurs (monde réel).Pour les superstitieux, les évènements inhabituels sont des manifestations pouvant donner des informations sur la nature des événements à venir.

Le hasardporte en lui des réponses pouvant être cachées.

Freud ne croit pas qu'un événement pour lequel sa vie psychique n'a pris aucune part, puisse lui apprendrequoique ce soit.

Il conclut, que la racine des superstitions se trouve dans le mélange de l'ignorance consciente et de la connaissance inconsciente de lamotivation des hasards psychiques.

Le superstitieux ne sait rien de la motivation de ses propres actes accidentels et que, cette motivation cherche à s'imposer àsa connaissance.

Il déplace la cause vers le monde extérieur afin d'éviter toute remise en question personnel (voir p.324).

Freud va plus loin et affirme :«mythologie et religion ne sont rien d'autre qu'une psychologie projetée dans le monde extérieur ».

Selon Freud, lorsque les hommes ont commencé à penser, ilsont voulu résoudre les mystères du monde.

Les accidents, les hasards de la nature, étaient interprètes comme des signes à leurs égards, ils se comportaientcomme des paranoïaques et tiraient des conclusions des moindres événements.

Ils les interprétaient comme des signes divins.

Dans notre société moderne, cesattitudes semblent persister, mais la connaissance du psychisme permet de s'en défaire.

La superstition est bien souvent l'attente d'un malheur chez celui quiaura refoulé, pour des raisons éducatives, un désir de nuire à autrui, il vivra dans la crainte inconsciente d'un malheur devant venir le frapper à titre dechâtiment.

C'est une manière, pour lui, d'attendre une certaine forme de justice "divine".

Pressentiment: Chez Freud, pressentir une chose avant qu'ellen'advienne, n'est qu'une conclusion de l'esprit.

Il n'y croit pas du tout.

Pour lui, par exemple, être justement en train de penser à une personne juste avant de larencontrer de manière fortuite, n'a rien de mystérieux.

Il constate qu'il s'agit bien souvent d'un manque d'attention aux événements précédant la rencontre.L'inconscient, lui, a vu de loin, ou entendu une chose qui annonce l'arrivée de la personne, ce qui va déclencher une pensée liée à la personne dans laconscience.

La source de la pensée étant inconsciente et l'association de celle-ci avec la rencontre, laisse croire à un pressentiment.

Par contre, Freud classeradans le pur hasard, ce qui ne semble pas avoir d'explication psychique.

Il ne faut pas oublier que Freud a été confronté à des situations très douloureuses, quiont forgé sa certitude.

Il était, en effet, tranquillement avec une patiente alors que son fils était entrain de mourir.

Pour lui, si le pressentiment était une réalité,nul doute que la pensée de son fils aurait jailli dans son esprit à ce moment là, compte tenu des sentiments qu'il éprouvait pour son enfant.

Le déjà-vu: Parexemple, la sensation d'avoir déjà vu un lieu où l'on ne s'est jamais rendu, il l'explique par la faculté du cerveau à reconstruire des images dans la mémoire àpartir d'éléments émotionnels du passé.

Freud explique qu'un événement ou un lieu en mémoire n'est qu'une construction mentale intégrant un ressentiinconscient et des éléments objectifs lointains.

Le mélange des deux peut tout à fait donner une image assez nette dans l'esprit, mais cette image est totalementinconsciente et sans aucune réalité.

Si on se rend dans un lieu ayant les caractéristiques de cette image, alors le sentiment de déjà-vu se manifeste avec unecertaine force.

A ce moment là, une personne portée à croire se laissera facilement glisser dans une croyance ou une autre.

Elle pourra même attribuer à ceressenti, une valeur prophétique.

Freud explique les quelques sensations de « déjà-vu » qu'il a, lui-même, éprouvé, comme « le réveil de conceptions et deprojets imaginaires (inconnus et inconscients) qui correspondaient, chez lui, au désir d'obtenir une amélioration de sa situation.

» p.334.

Freud conclut en unesérie de questions: Pourquoi, comment et dans quelles conditions, un oubli, un lapsus, un acte manqué, etc se manifeste? Pourquoi certaines pensées doiventutiliser ce genre de subterfuge pour se manifester? Et enfin, qu'elle est le rapport entre la source de l'erreur ou de l'oubli et la situation dans laquelle ils semanifestent?. »

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