Que puis-je savoir sur moi-même ?
Publié le 28/03/2012
Extrait du document
Cette connaissance de soi est le savoir qu’une personne acquiert sur elle-même. La conscience de soi n’admet pas un savoir de soi car elle est une aspiration, une intuition, une connaissance directe et immédiate, sur laquelle il peut y avoir le doute. Autrui peut aussi nous confirmer ce que nous savons, or si je ne me connais pas, alors qui me connaitra ? Ainsi on peut se demander : Que puis-je savoir sur moi-même ? Car cette question repose sur le sens même de la connaissance de soi, Savons-nous quelque chose sur nous ?
«
Si autrui n’est pas semblable à moi, autrui peut se tromper sur ce que je sais et ce qu’il sait, je peux
affirmer que je suis un homme honnête, mais autrui ne le pense pas, ainsi il se trompe sur ma nature.
Autrui n’a ainsi pas accès à ma conscience, ainsi la connaissance de soi va se reposer sur la
connaissance qu’autrui a soi.
L’autre à sa propre connaissance différente à la mienne.
Ainsi autrui
peut se tromper sur moi.
Or comment le savoir si nous ne pouvons pas le confirmer nous-même ?
Autrui est donc nécessaire pour confirmer ce que ma conscience me dit mais il peut se tromper.
Pouvons-nous connaître des aspects de nous-même que nous ignorions ?
« Être soi-même », si cette expression pose problème, il faut avouer qu’on utilise beaucoup ces
expressions « j’étais énervé » « je n’étais plus moi-même ».
Ces expressions doivent avoir un sens.
Il
y a ainsi un « manque de maitrise de soi » ainsi nous nous « oublions », nous n’avons pas fait ces
gestes, nous n’étions plus nous, en réalité, ces sauts d’humeur font-ils partie de nous mais n’osent
pas sortir ? N’y a-t-il pas des éléments qui me déterminent sans que je puisse les connaître, des
aspects de ma personne qui ne sont pas visible mais qui font partie de moi, notre conscience a-t-elle
rejeté ces aspects de moi-même et ne font surface que lorsque je suis inconscient de mes actes (ex :
sous l’effet de l’alcool) ?
L’inconscient n’est pas une connaissance de soi, elle peut se caractériser par l’absence de
connaissance de nos gestes.
La connaissance de soi n’est pas totale, de plus des changements
peuvent s’effectuer et donc rendre cette connaissance encore moins grande
Il va de soi, que le futur amène des changements concernant nos pensées, nos attitudes, notre
courage… l’homme évolue de jour en jour, nous pensons être un homme mais le lendemain nous ne
serons peut-être plus le même, mêmes si nous en sommes persuadés.
Le moi présent peut-il être
définit ? Car dans le futur la connaissance du moi présent sera fausse, ma conscience se trompera sur
moi.
Les changements futurs vont affecter la connaissance de soi dans le sens où l’homme est en
évolution et où il ne peut connaitre les changements qui vont arriver.
L’homme est en évolution, la connaissance de soi est donc limitée au soi présent.
Des souvenirs
passés peuvent-ils endommager la conscience de soi ?
Une différence entre le moi présent et le moi antérieur est visible.
Ainsi la connaissance de soi n’est
presque plus vraie.
La connaissance de soi est limitée à ce que nous savons déjà sur nous.
Le sens du
moi prend racine dans un passé et il tisse les souvenirs.
L'idée que j'ai de moi n'est pas séparable de
la mémoire.
Ma conscience est ainsi trompée dans les souvenirs trop nombreux et le présent.
En conséquence, nous ne savons pas grand-chose sur nous, si ce n’est que nous somme un être
humain vêtu de chair, avec une pensée.
Autrui ne peut que confirmer ce que nous somme car,
semblable à nous, est le mieux placer pour confirmer ce que notre conscience affirme.
Cependant
nous pouvons nous tromper, nous avons besoin d’autrui pour nous confirmer ce que nous savons, or
autrui peut se tromper, les souvenir et le futur nous trompent, nous ne connaissons pas notre
l’inconscient.
Ainsi la connaissance de soi est très limitée, nous pourrions même dire que nous ne
connaissons presque rien sur nous car notre conscience ne peut en réalité distinguer le vrai du faux..
»
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