QCM DE MANAGEMENT
Publié le 04/09/2012
Extrait du document
52. Quels sont les deux types de structures identifiées par BURNS et STALKER ? Ils ont identifié 2 types de structures, compte tenu de la nature de l’environnement de l’organisation : - structure mécanique (bureaucratique) : elle correspond à un environnement stable, un travail établi selon des procédures strictes et un pouvoir centralisé ; - structure organique : elle correspond à un environnement instable, un travail dont les tâches sont plus « floues « (et évolutives) et un pouvoir décentralisé. 53. Quels sont les paramètres de gestion de la structure ? Les coûts de la structure : coûts de fonctionnement + coûts liés aux dysfonctionnements. La cohérence interne (des variables structurelles entre elles) La cohérence externe (cohérence des variables structurelles avec l’environnement) 54. Quels sont les grands problèmes posés par un « changement par la crise « ? Le changement par la crise pose certains problèmes, comme : - il est coûteux (manque à gagner, image de l’organisation ternie, etc) - il laisse des séquelles (liées aux affrontements opérés pendant la crise) - il débouche sur une solution de compromis (source de frustrations) - il est souvent tardif 55. Quelles sont les caractéristiques de la structure J préconisée par Aoki ? Division souple des tâches, rotation des tâches. Coordination souple par communication Sous-traitance par contrats ( structure d’échanges d’informations horizontale et souple. 56. Proposer une définition de la décision. Une décision est un choix effectué à un moment donné, dans un contexte donné, parmi plusieurs possibilités. Les trois points essentiels qui caractérisent une décision sont : 1. La perception d’un problème 2. L’utilisation d’informations pertinentes 3. Des critères de sélection pour aboutir à un choix 57. Quelle est la typologie des décisions proposée par I. Ansoff ? Le critère de classification est l’horizon temporel. Ansoff distingue - les décisions stratégiques - les décisions tactiques - les décisions opérationnelles 58. Quels sont les principes de base permettant d’expliquer les décisions selon la théorie du décideur politique de Cyert et March ? 1. La quasi-résolution des confits : une certaine démarche d’optimisation est recherchée indirectement par deux procédés qui sont la rationalité locale (chaque unité résout ses problèmes pour elle-même) et la recherche séquentielle de solutions (les différents aspects d’un problème sont réglés les uns après les autres). 2. L’élimination de l’incertitude (on privilégie la répétition des règles existantes). 3. La recherche d’une problématique au voisinage des symptômes. 4. Les mécanismes d’apprentissage (les acteurs modifient leur comportement avec le temps). 59. Présenter et commenter le modèle IMC d’H. Simon. I : Intelligence (délimitation du problème) M : Modélisation (identification et évaluation de toutes les solutions alternatives) C : Choix (détermination des critères pour hiérarchiser les solutions) Commentaire 1. Points positifs, cela donne un cadre de référence au processus décisionnel, ça justifie la hiérarchie et les procédures décisionnelles. 2. Points négatifs : les hypothèses sous jacentes ne sont pas toujours vérifiées (en particulier la linéarité est rarement respectée) + il manque d’autres dimensions comme la dimension psychologique des acteurs décideurs ou encore l’intervention de l’intuition et/ou de l’expérience dans la prise de décision. 60. Quel est l’apport du modèle de la poubelle de Cohen, March et Olsen ? Ce modèle remet en cause les hypothèses de rationalité et d’organisation des processus et considère que les décisions sont le produit de rencontres fortuites de problèmes, de solutions et de décideurs. ( une décision s’explique autant par le hasard que par la nécessite. Intérêt majeur : ce modèle intègre les dimensions psychologiques et politiques des acteurs et à la différence d’autres modèles, il prend en compte la persistance de problèmes non résolus et l’existence de décisions qui ne résolvent pas les problèmes visés. 61. De quoi va dépendre l’application effective de la décision ? L’application effective de la décision va dépendre d’une multitude de facteurs, parmi lesquels l’on peut citer : - la durée d’exécution de la décision : la mise en œuvre effective de la décision sera plus ou moins longue selon l’importance de la décision (ex : commande de réapprovisionnement, conception et lancement d’un nouveau produit). - le système d’information de l’entreprise qui va conditionner le contrôle de l’application effective (qui peut être totalement automatisé ou pas du tout). - le degré d’autonomie et de liberté conféré aux acteurs, en charge de l’application de la décision. - le système de contrôle éventuel mis en place (qui repose en partie, mais pas uniquement, sur le SI de l’entreprise). - l’existence et le poids des relations informelles (structure informelle) qui peuvent venir contrarier (ou détourner) l’application de certaines décisions. - le caractère réaliste et opérationnel de la décision (est-elle vraiment « faisable « ?). - l’acceptation de la décision par les acteurs chargés de la mettre en œuvre (phénomène d’inertie).
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12.
Quels sont les postulats essentiels du taylorisme ?
1) L'homme n'aime pas le travail2) La spécialisation du travail permet d'améliorer les rendements3) Les patrons et les ouvriers ont un intérêt identique (la prospérité de l'entreprise)
13.
Quels sont les principes de base de l'OST ?
1) Division horizontale du travail / Parcellisation des tâches2) Division verticale du travail / séparation des tâches de conception (cols blancs) et des tâches d'exécution (cols bleus)3) Détermination du « one best way »4) Rémunération à la pièce (ou « au rendement »)5) Système permanent et systématique de contrôle (des hommes et de le production)6) Représentation formalisée des comportements
14.
Quelles sont les 5 activités de la fonction d'administration selon FAYOL ?
POCCC : Prévoir, Organiser, Commander, Coordonner, Contrôler
15.
Citer 2 principes d'administration de FAYOL ?
Principe d'unité du commandement.Pas d'autorité sans responsabilité
16.
Quelle est la différence entre l'autorité et le pouvoir selon M.
WEBER ?
Autorité : aptitude à faire observer volontairement des ordres (ce qui suppose une adhésion des subordonnés, qui s'exécutent « spontanément » et de bon gré).Pouvoir : aptitude à forcer l'obéissance (y compris par l'usage de la force, de sanctions, de menaces, etc).Avec le temps, les relations de pouvoir (hiérarchique) doivent évoluer vers des relations d'autorité, afin de garantir la cohésion et le développement de l'organisation.
17.
Quelles sont les trois formes d'autorité selon M.
WEBER ?
- Autorité charismatique (liée aux qualités intrinsèques du « leader », du « manager » ;- Autorité traditionnelle (liée aux usages en vigueur dans l'entreprise) ;- Autorité rationnelle-légale (liée à un statut, à une fonction, validée « objectivement » par un examen ou un concours, garant de compétences acquises.
18.
Quelle est la structure idéale selon M.
WEBER ? Pourquoi ?
C'est la bureaucratie car elle correspond au règne de l'impersonnalité.
Elle repose sur l'autorité rationnelle-légale, elle est basée sur la raison (les compétences validéesobjectivement) et non pas sur des relations personnelles
19.
Pourquoi peut-on dire que l'entreprise est un système ? Caractérisez le système entreprise.
L'entreprise est un système car il s'agit bien d'un ensemble d'éléments (hommes, machines, procédures, informations, matières premières, capitaux, etc) en interaction(qui agissent les uns sur les autres).
L'entreprise est un système ouvert (en relation avec l'environnement) et finalisé (poursuite d'une finalité lucrative), qui est pourvu de procédures de régulation (visantà atteindre la finalité poursuivie).
Remarque : on distingue traditionnellement la régulation par anticipation, par alerte, par l'erreur et l'auto-régulation.
20.
Qu'est-ce que le concept de « rationalité limitée » ?
1.
Concept que l'on doit à Herbet SIMON (Prix Nobel d'Economie en 1978)2.
La rationalité limitée s'oppose à l'optimisation, elle est au cœur des processus décisionnels réels3.
La rationalité est limitée par trois séries de facteurs : information disponible (et/ou coût de l'information) + motivations du décideur (psychologie, valeurs,personnalité, freins…) + capacités du décideur (capacités cognitives limitées).
21.
Quels sont les éléments essentiels de la théorie du comportement de la firme ?
1.
CYERT et MARCH2.
C'est un modèle explicatif du processus décisionnel dans les organisations.3.
Quasi-résolution des conflits : prendre une décision, c'est résoudre des conflits (négociation entre groupes à intérêts divergents) dans un contexte de rationalitélocale.4.
Elimination de l'incertitude : la solution qui limite l'incertitude est en général préférée même si ce n'est pas la meilleure dans l'absolu.5.
Recherche de la problématique au voisinage du symptôme : les décideurs pensent que la cause est localisée à proximité de ses effets.6.
L'apprentissage organisationnel : avec l'expérience acquise, les organisations changent leur comportement ( phénomènes d'apprentissage (notion d'organisationapprenante).
22.
Quelle grande conclusion peut-on tirer de la théorie des jeux ? En quoi cette théorie peut-elle expliquer le comportement de certaines firmes ?
Une des grandes conclusions que l'on peut tirer de la théorie des jeux que l'on doit à John Nash est que la solution d'un jeu sans coopération (entre les « joueurs »)peut aboutir à une « stratégie dominante » pour chaque joueur (chaque joueur minimise son « risque ») qui ne corresponde pas à une solution optimale (on dit quel'équilibre de Nash est sous-optimal).
Autrement dit, on peut montrer que, sous certaines hypothèses, la coopération entre les « joueurs » permet d'aboutir à unesolution meilleure.
Cette théorie peut notamment éclairer le comportement des firmes qui sont en situation de duopole (ou d'oligopole) et qui ont « rationnellement » intérêt à nouer desententes (ou mener des alliances stratégiques) entre elles (sur les prix, sur les quantités à mettre sur le marché, etc), plutôt qu'à opter pour une stratégie isoler sanscoopération avec les autres entreprises (du duopole ou de l'oligopole).
23.
Qu'est-ce qu'un facteur de contingence ? Que signifie « mener une approche contingente » ?.
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