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En quel sens peut-on dire que la vérité scientifique est approximation ?

Publié le 24/03/2004

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scientifique
Au contraire, une mesure est dite approchée lorsqu'elle est seulement voisine de la grandeur réelle et qu'on la substitue à cette dernière « quand elle est impossible ou inutile à connaître rigoureusement ».De la même manière, on dit qu'une loi est approchée quand elle « permet de calculer une valeur suffisante pour le but qu'on se propose, mais un peu différente de la valeur vraie. » (Vocabulaire technique et critique de la Philosophie, Lalande, p. 72.)* Les mathématiques portent sur des notions purement mentales. Il est dès lors possible d'énoncer sur ces notions purement mentales des propositions rigoureusement exactes au sens que nous venons de définir.Par exemple, dans la géométrie d'Euclide (acceptant les axiomes ou définitions caractérisant la géométrie euclidienne) des propositions telles que : « la somme des angles d'un triangle vaut deux droits » ou « la surface du triangle est égale au demi-produit de sa base par sa hauteur » sont vraies indépendamment de toute approximation. (au sens défini plus avant).* Par contre, l'approximation, toujours au sens défini jusqu'alors, est de règle dans les sciences expérimentales. Pourquoi ?

 • Remarquer que l'interrogation ne porte pas sur l'affirmation : « la vérité scientifique est approximation « mais « en quel sens « on peut le dire.  • Remarquer que l'on parle de « la vérité scientifique «, ce qui risque de faire problème.  En effet qu'est-ce qui est désigné sous cette expression?  — Ne pas identifier purement et simplement « vérité scientifique « et « sciences « : vous avez certes à « parler « des sciences mais sous un certain rapport.  — De quelles sciences « parlez-vous « ? (Devez-vous « parler « des Mathématiques? Problème de l'expression encore énoncée actuellement « Sciences exactes «.)  • Rappelez-vous (surtout relativement à l'ordonnancement de la dissertation) qu'il ne s'agit pas de réfléchir sur ce qu'est (ou serait) « la vérité scientifique « d'une part et l' « approximation « d'autre part mais selon quelles déterminations on peut appréhender que : la vérité scientifique est approximation.

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« Première partie • Les deux adjectifs se rapportant à approximation sont « ap proché » et « ap proxi matif ».

Il doit apparaître aisément que le terme « approx imatif » ne convient pas à la recherche scientif que qui procède par concepts rigoureusement déf nis.

• Reste le terme « approché ».

Au sens habituel du terme, approché s'oppose à exact.

Une connaissa nce est dite exacte lor sque, portant sur des grandeurs, elle nous donne une mesure qui « n'est ni supérieure ni inférieure, de si peu que ce soit, à la grandeur mesurée » (Vocabulaire technique et critique de la Philosophie de Lalande, p.

315).

Au contraire une mesure est dite approchée lorsqu'elle est seulement voisine de la grandeur réelle et qu'on la substitue à cette dernière «quand elle est impossible ou inutile à connaftre ri goureusemen t ».

De la même manière, on dit qu'une loi est approchée quand elle «permet de calculer une valeur suffisante pour le but qu'on se pro pose, mais un peu différente de la valeur vraie» (Voca­ bulaire technique et critique de la Philosophie de Lalande, p.

72).

• Les mathématiques portent sur des notions purement mentales.

Il est dès lors possible d'énoncer sur ces notions purement mentales des propositions rigoureusement exactes au sens que nous venons de définir.

Par exemple, dans la géométrie d'Euclide (acceptant les axiom es ou défin itions caractérisant la géométrie euclidienne) des propositions telles que : la somme des angles d'un triangle vaut deux droits ou la surface du triangle est égale au demi­ produit de sa base par sa hauteur sont vraies indépendamment de toute approximation (au sens défini plus avant).

• Par contre, l'approximation, toujours au sens défini jus­ qu'alors, est de règle dans les sciences expérimentales.

Pourq uoi? Premièrement parce que les concepts que l'on utilis e doivent « traduire des réalités >> (ils ne sont plus «purement mentaux», que «mentaux »).

L'une des caractéri stiques du « réel » semble bien être qu'il « résiste » à notre connai ssance.

D'où, comme le dit Bachelard :. »

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