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QUELQUES ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES CONCERNANT BAUDELAIRE, SA VISION DE LA POÉSIE, LA FONCTION DU POÈTE...

Publié le 07/11/2012

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baudelaire
Salon de 1846 : concept de Modernité : « La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art dont l'autre moitié est l'éternel, l'immuable «. Idée de correspondances : selon Baudelaire, l'instinct du Beau témoigne du « sens inné « des correspondances : la poésie serait une action spirituelle car elle révèlerait la Correspondance entre Terre et Ciel. « C'est cet admirable instict du Beau, qui nous fait considérer la Terre et ses spectacles comme un aperçu, comme une correspondance du ciel. La soif insatiable de tout ce qui est au-delà et que révèle la vie, est la preuve la plus vivante de notre immortalité «. Article sur Théophile Gautier. 1859. Poème « Vie antérieure «, le poète nostalgique visionnaire du passé. Le « je «, ignorant encore le mal et la laideur, habite en seigneur un monde unitaire de beauté où tout correspond : « Les houles, en roulant les images des cieux / Mêlaient d'une façon solennelle et mystique / Les tout-puissants accords de leur riche musique / aux couleurs du couchant reflété par mes yeux. «. Le poète se veut Alchemiste : Il doit extraire « le Beau du mal « et faire que la boue se transforme en or : « j'ai fait mon devoir / Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte / car j'ai de chaque chose extrait la quintessence / Tu m'as donné la boue et j'en ai fait de l'or. «. Epilogue des Fleurs du Mal. Le poète, condamné à se nourrir de sa propre souffrance pour écrire : poème « Un fantôme «. « Je suis comme un peintre qu'un dieu moqueur / Condamne à peindre, hélas ! Sur les ténèbres / Où cuisinier aux appétits funèbres / Je fais bouillir et je mange mon cœur. « La poésie selon Baudelaire « Sorcellerie évocatoire «. Poème « l'Albatros « : la poète y décrit à travers le destin métaphorique de cet oiseau l'exil auquel est condamné le poète parmi les hommes. « Le Poète est semblable au prince des nuées / Qui hante la tempête et se rit de l'archer / Exilé sur le sol au milieu des huées / ses ailes de géant l'empêchement de marcher «. D'ailleurs, il écrit à Hugo : Lettre 1859 « L'épouvantable monde où nous vivons donne le goût de l'isolement et de la fatalité «. Le poète « sentinelle qui veille : poème « La Cloche fêlée «. « Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux / Qui malgré sa vieillesse, alerte et bien portante / Jette fidèlement son cri religieux / Ainsi qu'un vieux soldat qui veille sous la tente. « Le « je « du poète n'a selon lui rien de biographique, c'est un « je « impersonnel : il se veut « témoin « de son siècle. Il écrit à Alphonse de Calonne en 1858 : « Il n'y aura que les gens d'une mauvaise foi absolue qui ne comprendront pas l'impersonnalité volontaire de mes poésies «. Théorie des synesthésies : Il existe des analogies, ressemblances transpositions possibles entre les arts et les sensations qu'ils produisent : le son pourrait suggérer la couleur, la couleur pourrait donner l'idée d'une mélodie, et sons et couleurs pourraient traduire des idées. « Le lecteur sait quel but nous poursuivons : démontrer que la véritable musique suggère des idées analogues dans des cerveaux différents « : article « Richard Wagner et Tannhauser à Paris «.
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« Le poète se veut Alchemiste : Il doit extraire « le Beau du mal » et faire que la boue se transforme en or : « j'ai fait mon devoir / Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte / car j'ai de chaque chose extrait la quintessence / Tu m'as donné la boue et j'en ai fait de l'or.

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Epilogue des Fleurs du Mal. Le poète, condamné à se nourrir de sa propre souffrance pour écrire : poème « Un fantôme ». « Je suis comme un peintre qu'un dieu moqueur / Condamne à peindre, hélas ! Sur les ténèbres / Où cuisinier aux appétits funèbres / Je fais bouillir et je mange mon coeur.

» La poésie selon Baudelaire « Sorcellerie évocatoire ». Poème « l'Albatros » : la poète y décrit à travers le destin métaphorique de cet oiseau l'exil auquel est condamné le poète parmi les hommes.

« Le Poète est semblable au prince des nuées / Qui hante la tempête et se rit de l'archer / Exilé sur le sol au milieu des huées / ses ailes de géant l'empêchement de marcher ». D'ailleurs, il écrit à Hugo : Lettre 1859 « L'épouvantable monde où nous vivons donne le goût de l'isolement et de la fatalité ». Le poète « sentinelle qui veille : poème « La Cloche fêlée ».. »

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