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Est-ce que la question philosophique est encore d'actualité?

Publié le 07/03/2005

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question

1ère partie : La philosophie est atemporelle.

 

- L’image communément répandue du « sage « est celle de celui qui vit en retrait du monde, donc hors du temps historique et social, hors de l’actualité. Le philosophe a une relation personnelle aux opérations de philosophie, qui exige en toute rigueur de se détacher de ses influences extérieures, donc de son environnement (culturel, temporel, etc) pour se réapproprier une connaissance certaine et espérer tendre ainsi à la vérité et à l’universel.

 

2ème partie : La philosophie est actuelle (= en actes) car elle est une pratique, une attitude.

 

- En réalité, il semble que la philosophie et l’actualité soient intimement liées. En effet, la philosophie ne peut pas se détacher absolument du réel et des évènements, et en ce sens, elle se développe sur le fond d’un empirisme et d’une temporalité nécessaire. Une philosophie atemporelle, inactuelle, ne nous intéresserait pas, ne nous affecterait pas.

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question

« b) Les sciences de l'esprit (psychologie) prétendent, au nom précisément de leur scientificité, exclure toutjugement de valeur (bien et mal).Elles ne peuvent donc pas non plus éclairer l'homme sur la valeur de ses actes. Conclusion générale : de telles sciences ne se préoccupent pas du sens des choses.

Or c'est le sens ou l'absence de sens de son existence qui importe le plus à l'homme. HUSSERL : LES SCIENCES IGNORENT LE SENS DE L'EXISTENCE Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Telles sont les questions que les hommes se posent.La science peut-elle y répondre ? Elle y prétend dans une certaine mesure.

Mais ses réponses ne sont pascelles que nous attendons vraiment, car se prononçant uniquement sur des faits, la science se tait sur ce quiest au coeur de nos interrogations, le sens de notre existence. ordre des idées 1) Idée centrale : Des sciences qui ne s'attachent qu'aux faits (les sciences positives) ne peuvent répondreaux questions essentielles et angoissantes qui se posent à l'homme. 2) Explicationa) Les sciences des corps (physique, biologie, etc.) ignorent tout ce qui est subjectif (qui appartient au sujeten tant que conscience).

Or, l'homme est avant tout un sujet conscient et libre, qui se donne et donne aumonde une « forme de raison », un sens, dont ces sciences ne se préoccupent pas.

b) Les sciences de l'esprit(psychologie) prétendent, au nom précisément de leur scientificité, exclure tout jugement de valeur (bien etmal).Elles ne peuvent donc pas non plus éclairer l'homme sur la valeur de ses actes. 3) Conclusion générale : de telles sciences ne se préoccupent pas du sens des choses.

Or c'est le sens oul'absence de sens de son existence qui importe le plus à l'homme. La philosophie permet de prendre du reculLa science découpe en tranches de plus en plus spécialisées et étroites la totalité du réel.

La philosophie, elle,se présente non pas comme une tentative d'explication théorique du monde, mais comme une pédagogielibératrice, un désir d'agir sur les actes et la pratique pour accomplir le dessein de la sagesse: le bonheur etl'accomplissement total de l'homme dans toute ses dimensions. Philo et sagesse«Ce qui donne le plus à penser dans notre temps est que nous nepensons pas encore.» (Heidegger) Il appartient donc à la philosophie denotre époque de proposer une sagesse qui permette à l'homme dedépasser les modèles imposés par une société technocratique etrobotisée contraire au bonheur et à la destinée humaine.

Le doute, lacritique, l'éveil de la conscience et le jugement moral se doivent doncde montrer le vrai visage des nouvelles idéologies.

Schopenhauer et le besoin métaphysique de l'humanité. »

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