A qui dois-je obéir ?
Publié le 10/08/2005
Extrait du document
Jean-Jacques Rousseau. Il n'est donc pas
question d'obéir aveuglément à l'expression brutale d'un pouvoir mais de
comprendre que le monde n'est vivable que comme une association d'intérêts qui
contraignent les hommes mutuellement. « Convenons donc que force ne fait pas
droit, et qu'on n'est obligé d'obéir qu'aux puissances légitimes. » Rousseau,
Du contrat social, 1762. Il existe donc de l'obéissance, mais dont les
effets sont alors à penser comme bénéfiques.
Troisième partie :
L'obéissance comme essor
« Quiconque refusera d'obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le
corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre. »
Rousseau, Du contrat social, 1762. Ce qui est vrai à l'échelle sociale est vrai
à l'échelle individuelle. En effet, il n'y a pas d'enfant qui ne tire profit
d'une certaine règle. L'existence est une expérience continuelle de
l'obéissance : celle aux tuteurs, aux maîtres, aux pédagogues puis plus tard aux
patrons, voire aux représentants de la religion.
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