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En quoi la science est-elle le prolongement de la connaissance vulgaire ?

Publié le 18/03/2004

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INTRODUCTION A) - On admet souvent, en souvenir de la théorie Platonicienne et Spinoziste plus ou moins bien entendues des degrés de la connaissance, une hiérarchie assez factice ou la connaissance vulgaire atteindrait les faits, la science leurs rapports et la philosophie les principes dont procèdent ces rapports. B) En réalité toute connaissance comporte trois démarches ; distinguer, coordonner, subordonner, auxquelles correspondent dans l'ordre sensible des perceptions des -expériences et des habitudes -dans l'ordre scientifique des faits, des lois, des théories. Pourquoi ce « changement de clé ? » (expression musicale inspirée par Cournot). I - DES PERCEPTIONS AUX FAITS SCIENTIFIQUES A) - La vie sensitive, dans l'espace et dans le temps, milieux discriminateurs, se partage naturellement en épisodes, où se mêlent d'ailleurs dès le plus jeune âge, et notamment à la faveur du langage, des éléments intellectuels : ces épisodes perceptifs sont des faits qu'on peut du reste comparer et décomposer à l'infini (la guerre, une campagne, un combat, un mouvement de. troupe, etc...) B) - Mais de tels épisodes, puisque susceptibles d'être reconnus par la mémoire a) à supposer qu'on les ait Vécus soi-même, faute de quoi une critique historique doit être instituée b) n'ont pas d'état signalétique qui les situe nettement parmi les autres et permette tine reconnaissance intellectuelle. C) - Cette caractérisation individuelle est rendue. possible par la mesure qui, à condition de choisir une unité suffisamment petite et des facteurs suffisamment nombreux, ne laisse subsister rien d'indiscernable. A cet égard la science- est une classification universelle qui « situe » tout dans tout (ex.

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