Devoir de Philosophie

RACINE : 1639-1699. VIE ET OEUVRE

Publié le 21/02/2012

Extrait du document

racine

Tout: l'époque, les influences subies, le tempérament, semble opposer Racine à Corneille, pour donner un des couples antithétiques les plus brillants de la littérature française. Disciple un court moment de Corneille avec la Thébaïde, et de Quinault avec Alexandre, Racine apportera une révolution totale de l'art dramatique avec Andromaque : il est le seul à nous ofjrir la tragédie classique dans sa perfection : aussitôt après lui, c'est la décadence.

L'HOMME:

Un extérieur agréable et majestueux, un causeur brillant ; dans sa jeunesse, il est aussi passionné que ses héros: railleur, inquiet, jaloux et voluptueux, nous dit Boileau, il s'assagit avec les années, par un effort violent sur lui-même ; sa conversion est aussi passionnée que sa damnation l'a été : Saint-Simon dit de lui : rien du poète dans son commerce, et tout de l'honnête homme, de l'homme modeste et, sur la fin, de l'homme de bien.

racine

« 2) 16604677: La vocation dramatieus. Des 1660, Racine frequents dee homates de Lettres, en particulier La Fontaine et se sent attire par le theatre.

Un sejour A Uzes le convaino gull West pas fait pour etre chanoine : tl revient A Paris, pro (Rant de la wort de sa grand'mere ; fl &die des Odes au roi, en regoit une pen- sion ,se lie avec Moliere et Boileau, at finalement fait jouer la The- balite (1664), puis Alexandre (1665) ; it rompt alors, apres une violente polemique, avec Port-Royal.C'est que le milieu janseniste, tres austere, condamne, tout comme Bossuet, le theatre, les pokes tragiques Meat trait& empoisonneurs des Ames D.

En fait pour le jeune homme, eleve dans ce milieu, choisir le theatre, choisir la liberte de suivre ses gofits et ses passions, c'est plonger, tete baissee, dans to piche.

Aussi, non content de faire du theatre, prend-il pour mattresses, successivement, deux lilies de theatre : la Du Parc et la Champmes16. Cette atmosphere de passions condamnees, de chute voluptueuse et vertigineuse dans la tante, &claire tout son theatre d'un jour tragique at douloureux : la passion, chez Racine, n'est pas gale. Tres vita, it tient la vedette dans le monde du theatre, en per- petuelle competition avec Corneille cleclinant : Andromaque (1667), Britannicus (1670), Berenice et Bajaset (1672), la mime Gurnee que 68 reception a l'Academie, Mithridate (1673), 1phigenie 0670, Panne% oh if est nomme conseiller du roi, Phedre (1677). 8) 1677 -1699: La retraite definitive. A 88 ans, fatigue de trop de jouissances, ulcolre par la cabale montee contra Aare, it fait un mariage d'argent avec Melle de Roannet, se laisse nommer avec Boileau historiographe du roi de France, renoue avec Port-Royal, revient A une devotion presque bigote at renonce au theAtre, non sans avoir rendu un hommage 6clatant A Corneille (Discours pow la reception de Thomas Corneille, 1685). Il mime alors une vie officielle at decorative, comma historiographe, ecrivant seulement deux tragedies sacrees : Esther (1689) etAthalie, (1691), a la priere de Mme de Maintenon, pour les jeunes lilies du Col- lege de Saint-Cyr.

Tomb6 dans une demi-disgrAce, pour avoir essay6 de suggerer au Rol des mesurea contra la misere du peuple, 11 meurt he 21 avril 1699.

Scion ses dernieres volontils, it est d'abrd inhume it Port-Royal.

En 1711, ses restes sont transport& I Saint- Etienne -du- Mont, derriere le chceur, A gauche do la tombe de Pascal SON THEATRE : En dehors d'une farce inspire.) par les Gapes du Oren Aristophane : les Plaideurs, farce amusante, aux caricatures tits reussies, et des deny premieres ceuvres de sa jeunesse, on compte huit tragedies, dont deux sacrees, les dernieres. 8) 1660-1677 : La voeatloD dramatique.

Dès f 660, Racine fréquente dea hommes de Lettres, en particulier La Fontaine etsesentattiré parle théâtre.

Un séjour à Uzès le convainc .qu'il n'est pas fait pour être chanoine :il revient Il Paris, profitant de la mort de sa gran d'mère; Il dédie des Odes au roi, en reçoit une pen· sion ,se lie av~c Molière et Boileau, et finalement fait jouer la TIW­ baide (166< ), puis Alexandre (1665) ; il rompt alors, après une violente polémique, avec Port-Royai.C'est que le milieu janséniste, très austère, condamne, tout comme Bossuet, le théâtre, les poètes tragiques étant traités d'• empoisonneurs des âmes •.

En fait pour le jeune homme, élevé dans ce milieu, choisir le théâtre, choisir la liberté de suivre ses goûts et ses passions, c'est plonger, tête baissée, dans le péché.

Aussi, non content de faire du théâtre, prend-il pour maltresses, successivement, deux filles de théâtre: la Du Parc et la Champmeslé.

Cette atmosphère de passions condamnées, de.

chute voluptueuse et vertigineuse dans la faute, éclaire tout son théâtre d'un jour tragique et douloureux : la passion, chez Racine, n'est pas gaie.

Très vite, il tient la vedette dans le monde du théâtre, en per­ pétuelle compétition avec Corneille déclinant : Andromaqtllf (1667), Britannicus (1670), Bérénice et Bajuei (1672),1a même année que sa réception à l'Académie, Mithridate (1673), lphigéni4 (1674), l'année oà il est nommé conseiller du roi, Phèdre (1677).

8) 1677-1699 : La retraite déllnltlva.

A 38 ans, fatigué de trop de jouissances, ulcéré par la cabale montée contre Phèdre, il fait un m. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles