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la raison

Publié le 29/11/2012

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INTRO Sigmund Freud (6 mai 1856 à Freiberg, aujourd'hui P?íbor, Moravie (actuelle République tchèque) - 23 septembre 1939 à Londres) est le fondateur de la psychanalyse et, à ce titre, considéré comme un personnage marquant du xxe siècle. L'Avenir d'une illusion a été rédigé entre mai et octobre 1927, publié en novembre et réédité en 1928 sans modification. Il est publié dix ans après la fin de la Première guerre mondiale et peu de temps avant qu'Hitler ne prenne le pouvoir en 1933 en Allemagne. Dans ce texte, Freud traite deux questions concernant la religion à savoir : Pourquoi les gens croient aux contenus de la religion alors que c'est absurde de sens "objectif" et d'autre part pourquoi les gens croient en sachant que c'est absurde ils font comme si cela était sensé, comme s'ils avaient une raison objective de croire et suit alors ton extrait à commenter qui veut répondre à cette question issue du texte du livre qui précède l'extrait et que l'on résume ici en un mot : Pourquoi les gens croient-ils en des principes religieux qui sont en eux-mêmes absurdes et contre tout bon sens raisonnable ? Les philosophes des Lumières avaient comparé la religion à une erreur de jeunesse de l'humanité, erreur qui serait corrigée dans le futur. Pourtant la religion est toujours présente, elle occupe toujours une place importante dans nos sociétés contemporaines. Cette explication de la religion comme erreur semble ne pas être valide, c'est pourquoi des philosophes tels que Marx, Nietzsche ou Freud ont qualifié la religion d'illusion. Dans ce texte, Freud explique l'origine de la religion et son impact sur les hommes, et il justifie ce terme d'illusion. L'homme a-t-il besoin de croire et pourquoi ? D'où proviennent les illusions religieuses ? Dans ce texte, Freud expose tout d'abord se thèse selon laquelle la religion n'est qu'une illusion. DEVELLOPEMENT La religion est pour Freud une illusion. Cela ne veut pas d'abord dire qu'elle est fausse : mais elle obéit à une logique de désir et non à une logique de vérité. La petite secrétaire qui rêve d'épouser le grand patron est prise dans une illusion, même s'il peut arriver exceptionnellement qu'un patron épouse une petite employée. Le problème du désir religieux n'est pas tant qu'il ne se réalise pas, mais qu'il congédie les critères de vérité au profit d'une croyance collective (donc non délirante) qui satisfait le désir 1 : Les idées religieuses sont des illusions 2 : Dieu n'est qu'un père plus puissant 3 : La religion est la névrose obsessionnelle et universelle de l'humanité Thème, thèse et plan du texte ? THEME : la religion THESE : les idées religieuses sont des illusions en tant qu'elles résultent des désirs humains : les dogmes religieux permettent la satisfaction de différentes sortes de désirs. PLAN: l. 1 à 6 : Freud pose sa thèse. l. 6 à 23 : il argumente en énonçant les différents rôles de la religion. On peut d'ailleurs subdiviser cette partie en 3 : 1. 6 à 11 : il pointe le rôle psychologique de la religion qui offre à l'homme un père protecteur. l. 11 à 19 : c'est le rôle moral qui est ici pointé en tant que la religion promet à l'homme un justicier. l. 19 à 23 : rôle scientifique (ou pseudo-scientifique) en proposant des réponses aux grandes questions métaphysiques. l. 23 à 26 : il termine en posant que la religion soulage l'âme en lui fournissant des solutions faciles : elle dit à l'homme ce qu'il a envie d'entendre. Pour comprendre la conclusion, il faut expliciter la comparaison établie par Freud entre la religion et la névrose. Comme toute névrose, la religion trouve ses racines dans l'enfance. L'idée de péché originel exprime sur le plan de l'humanité la culpabilité personnelle de chacun résultant de désirs inconvenants refoulés dans l'Inconscient. La religion est une solution pour surmonter la culpabilité qu'elle produit elle-même : elle fait l'homme un être mauvais qui a désobéit à son créateur et elle propose les conditions du rachat et du salut. Ainsi, si elle permet parfois d'échapper à la névrose individuelle, elle plonge les hommes dans un délire collectif. Freud compare les rites religieux aux rituels névrotiques. En effet, la névrose, et particulièrement la névrose obsessionnelle (TOC, par exemple) se caractérise par la répétition de petits gestes, de manies, paroles qui apaisent l'angoisse que le névrosé ne parvient pas à expliquer car il n'en connaît pas la source puisqu'elle reste inconsciente. Il les considère inconsciemment comme des formalités obligatoires et quasi sacrées : elles le préservent de la culpabilité que suscitent certains dé...

« L'idée de péché originel exprime sur le plan de l'humanité la culpabilité personnelle de chacun résultant de désirs inconvenants refoulés dans l'Inconscient. La religion est une solution pour surmonter la culpabilité qu'elle produit elle-même : elle fait l'homme un être mauvais qui a désobéit à son créateur et elle propose les conditions du rachat et du salut. Ainsi, si elle permet parfois d'échapper à la névrose individuelle, elle plonge les hommes dans un délire collectif. Freud compare les rites religieux aux rituels névrotiques.

En effet, la névrose, et particulièrement la névrose obsessionnelle (TOC, par exemple) se caractérise par la répétition de petits gestes, de manies, paroles qui apaisent l'angoisse que le névrosé ne parvient pas à expliquer car il n'en connaît pas la source puisqu'elle reste inconsciente.

Il les considère inconsciemment comme des formalités obligatoires et quasi sacrées : elles le préservent de la culpabilité que suscitent certains désirs ou sentiments inconscients. De même la religion est faite de la répétition d'actes (rites) et de paroles (prières) qui sont considérés comme sacrés et qui apaisent l'angoisse et les craintes devant la vie, la mort et les risques de punition divine : ces formalités sont conçues comme des moyens de racheter nos fautes (voir textes) Dans les premières lignes du texte Freud expose sa thèse : La religion est inventée en tout point par l’homme.

Son argumentation va ensuite s’exposé en trois partie : La première partie développent le besoin de l’homme de se sentir inférieur, la seconde partie développent le fait que la religion semble indispensable pour l’homme même si elle lui semble totalement infondé.

La dernière partie est une conclusion : l’homme est bien à l’origine de la religion. Freud dit en faite que les "idées religieuses" sont "des illusions", et non pas "le résidu de l'expérience ou le résultat final de la réflexion". Cette précision est importante, car elle suggère que la religion pourrait, sans être scientifique, se révéler néanmoins "acceptable" si elle était autre chose que la réalisation fantasmatique des désirs infantile, "des désirs les plus anciens.

L'auteur laisse donc entendre ici qu'une "religion naturelle" aurait une sorte de légitimité : les hommes les plus savants sont en effet incapables de tout expliquer, non pas tant parce que la science n'est pas parvenue à... Sigmund Freud introduit dans la critique de la religion une perspective scientifique, en développant une approche psychanalytique du fait religieux.

Freud partage l'idée de nombreux penseurs et philosophes que la religion est une illusion.

Cependant l'explication qu'il propose du rôle et de la fonction de la religion et autres croyances est différente que la métaphore vindicative et négative de Marx.

Il affirme le caractère artificiel de la religion mais lui attribue une fonction positive apaisante pour l'âme Illusion Religieuse Les idées religieuses sont des illusions, la réalisation de désirs anciens et pressants de l’humanité, d’où leur force.

La détresse infantile dure toute la vie et suscite le besoin d’être protégé et aimé.

La réponse religieuse apporte un formidable allégement pour l’âme individuelle. Ce qui caractérise l’illusion, c’est d’être dérivée des désirs humains.

L’illusion se rapproche par-là de l’idée délirante en psychiatrie, mais celle-ci est essentiellement en contradiction avec la réalité.

L’illusion n’est pas nécessairement fausse, irréalisable : c’est une illusion pour une jeune fille modeste de penser qu’un prince va l’épouser ; l’illusion des alchimistes repose sur la force ancienne du désir de l’or et sur une possibilité chimique éventuelle.

Qu’un messie fonde un âge d’or est beaucoup moins vraisemblable.

Ainsi, nous appelons illusion une croyance quand, dans sa motivation, la réalisation d’un désir est prévalente ; l’illusion elle-même renonce à être confirmée par le réel. Les doctrines religieuses sont toutes des illusions, car on ne peut les prouver. Certaines idées religieuses sont invraisemblables, contradictoires avec ce que nous avons appris sur la réalité de l’univers ; on peut les comparer aux idées délirantes.

Mais pour la plupart, on ne peut pas plus les réfuter que les prouver.

Nous savons encore trop peu de chose pour pouvoir les aborder de plus près, du point de vue critique (position rationaliste).

Il est beaucoup de questions auxquelles la science ne peut pas encore aujourd’hui répondre (position scientiste).

Cependant le travail scientifique est le seul chemin vers la connaissance de la réalité.

L’intuition ou l’introspection ne nous renseignent que sur notre vie psychique.

Le sentiment personnel ne peut juger de ce qui est acceptable ou non dans le système religieux (refus du sujectivisme, au nom de l’importance de la question religieuse).

Or, dès qu’il s’agit de religion, les hommes se rendent coupables de toutes sortes d’insincérités : ainsi, les philosophes étendent le terme Dieu à une vague abstraction ; ils disent purifier la religion alors qu’ils lui ôtent toute consistance.

Et l’on appelle « profondément religieux » celui qui a le sentiment de l’insignifiance de l’homme.

« Qui se contente avec humilité du rôle infime de l’homme dans le vaste monde, celui-là est bien plutôt irréligieux dans le sens le plus vrai du mot.

». »

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