Devoir de Philosophie

Le Réalisme Et Maupassant

Publié le 03/02/2011

Extrait du document

maupassant

Dissertation : « Le réaliste s’il est un artiste cherchera non pas à nous montrer la photographier banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus compliquée, plus saisissante, plus probante que la réalité même. « Maupassant.    C’est en réaction contre l’idéalisme, les excès lyrique, les émotions et l’imagination associés au mouvement romantique qu’apparait le mouvement réaliste dans la seconde moitié du XIX° siècle.  Le Réalisme se définit comme cette tendance littéraire et artistique prônant un besoin de vérité de l’homme contre l’idéalisme du Romantisme et ce, en privilégiant la représentation exacte, non idéalisé de la nature et des hommes. La forme littéraire privilégiée devient le roman, jusque là plutôt méprisé.  Dans la préface de son roman Pierre et Jean, Guy de Maupassant, écrivain réaliste par excellence nous donne une définition du « vrai « réaliste : « Le réaliste s’il est un artiste cherchera non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus compliquée, plus saisissante, plus probante que la réalité même «.  Cette préface apparait comme un manifeste dont la nature, la réalité, l’authenticité s’imposent avec évidence. Maupassant y revendique un choix esthétique.  Peut-on affirmer que toute personne décrivant la réalité est forcément réaliste ? Le romancier doit il dire toute la vérité s’il veut rester réaliste ? Plus largement quelle est la place du romancier ?  Selon Maupassant, le réaliste ne doit pas raconter une histoire destinée à plaire au lecteur, elle ne doit pas forcément correspondre à ses attentes. Le roman ne doit pas être le reflet de ce qu’attend le lecteur. L’histoire ne doit en aucun cas selon Maupassant être convenue, émouvante et attendrissante.

maupassant

« 20 LE CONTEXTE IMMÉDIAT ---' UN GENRE À SUCCÈS Les origines du roman Le mot même de « roman » vient de l'expression lingua romana qui désignait le latin familier, parlé sur les territoires de l'ex-Empire romain.

Romanz s'applique à la fois à cette langue vulgaire mais vivante (qui va donner le français) et aux textes écrits en romanz.

C'est au xne siècle que l'on ressent le besoin de se démarquer de la chanson de geste, le besoin d'une littérature « faisant moins appel à l'enthousiasme et aux grandes émotions collectives, mais plus au cœur et à l'esprit du lecteur » (H.

Coulet, Le Roman jusqu'à la Révolution, A.

Colin, 1967).

Le roman va donc naître avec ces carac­ téristiques : un texte lu et non chanté, une phrase à la syntaxe variée, une narration des aventures et des amours du héros qui permet d'établir un dialogue entre le narrateur et le lecteur.

Un genre protéiforme Dès lors, ce genre va connaître un succès qui s'ex­ plique par sa souplesse.

11 Il était en mesure d'exprimer tout ce que les genres nobles, encombrés de règles et de conventions, laissaient de côté : la peinture des milieux, l'évocation des mœurs du temps, la présentation de person­ nages proches de la réalité quotidienne » (M.

Raimond, Le Roman depuis la Révolution, A.

Colin, 1981).

Cette absence de règles permet au roman d'être pro­ téiforme, c'est-à-dire qu'il adopte des tendances extrê­ mement diverses et même contradictoires : roman d'aventures, héroïque, parodique, galant, psycho­ logique, d'apprentissage (auquel Bel-Ami peut être comparé), épistolaire, de mœurs ...

Multiplicité que Maupassant souligne dans le début de son étude, Le Roman.

Le roman au XIXe siècle Le xrxe siècle est souvent présenté comme l'âge d'or du roman.

En effet, à partir ·de la Révolution française,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles