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Recherche et développement

Publié le 26/10/2012

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Leurs diplômes vont de la licence au doctorat en passant par une majorité de diplômés des écoles d'ingénieurs : la moitié des chercheurs en entreprise sont diplômés des grandes écoles et seulement 20 %d'entre eux sont issus de l'université - ils le sont à 70 % dans la recherche publique. Mais, parmi l'ensemble des chercheurs, un sur quatre est seulement titulaire d'un diplôme de niveau Ill- premier cycle de type BTS ou DUT, ou moins - ce qui s'explique par le fait qu'une partie des ingénieurs de recherche ou d'études, notamment en entreprise, accède à ce métier par le biais de la promotion interne.

• La recherche publique et les entreprises font donc appel à des chercheurs n'ayant pas les mêmes formations initiales, mais elles visent également des profils différents en termes de spécialités de formation initiale. Ainsi, dans les entreprises, les chercheurs proviennent plutôt de disciplines scientifiques appliquées : 30 % ont reçu une formation en mécanique ou en électricitéélectronique, d'autres sont titulaires de diplômes en automatisme ou informatique et seulement 25 %

« de la recherche publique vers les besoins des industriels passe également par la création de lieux de synergie , des plates-formes regroupant des établissements d'enseignement et recherche , des laboratoires , des entreprises, comme les technopoles -centres favorisant la création d'activités innovantes sur un territoire - et génopôles- composantes d'un programme national de génomique visant à renforcer et dynamiser ce domaine de recherche .

• À cela, il faut ajouter la création des pôles de compétitivité -au nombre de soixante-sept, dont six de niveau mondial -dont l' objectif est de développer des projets de recherche au caractère innovant, et qui réunissent à un niveau régional des entreprises, des centres de formation et d'unités de recherche.

Il s 'agit, par exemple, de la photonique- systèmes complexes d 'optique et d'imagerie- en PACA , de SEA-NERGIE- sciences et technologies de la mer appliquées à la sécurité, à la sûreté et au développement durable -en Bretagne , d'ELOPSYS -pôle européen des hautes technologies micro-ondes, photonique , et réseaux sécurisés -en Limousin ou de MINALOGIC- solutions miniaturisées intelligentes -en Lorraine .

LES ENTREPRISES • Les dépenses les plus élevée s de R&D sont le fait des grandes entreprises industrielles .

Plus de 60 Ofo de la DIRDE est réalisée dans des entreprises de plus de 2 000 salari és : 124 entrepri ses comptent dans leurs rangs plus de lOO chercheurs.

Elles emploient près de 60 % des chercheurs , réalisent les deux tiers des dépenses intérieures de R&D et reçoivent 86 % des financements publics .

Les petites entreprises sont aussi relativement plus aidées , avec 3 ,3 %du financement public et 2 % de la DIRDE.

• Plus de sept entreprises sur dix qui font de la R&D emploient plus de 150 salariés.

Aussi , la R&D est-elle davantage le fait des entreprises de taille moyenne que des très grandes entrepri ses, avec près d'une entreprise de recherche sur deux qui emploie entre 150 et 250 salariés.

• Cette concentration est encore plus marquée si l'on s'intéresse aux filiales des grands groupes .

Les treize premiers groupes français dans la recherche représentent à eux seuls plus de la moitié des dépenses de R&D des entreprises.

~entreprise d'armement Thalès obtient la palme au regard du ratio budget R&D par rapport au chiffre d'affaires (CA) , qui atteint ici 18 %, soit 1,9 milliard d'euros en 2004.

• Les efforts de R&D se concentrent en particulier sur certains secteurs comme l'automobile, la téléphonie, la pharmacie ou l'aéronautique.

Concernant l'automobile , Renault (sans Nissan) consacre 5 % de son CA à la R&D , et PSA 4 %.

Consacré numéro deux mondial de l'industrie pharmaceutique , Sanofi est l'un des plus importants budgets R&D de France , avec près de 4 milliards d 'euros investis en 2004, soit 16% de son CA.

En aéronautique et armemen~ EADS investit 2,13 milliards- 7,7% du CA.

France T élécom affiche un ratio R&D /CA de 1,6 %, soit un montant d'environ 600 millions d'euros.

• Dans les autres domaines de l'Industrie, les groupes ne consacrent jamais plus de 5 %du CA à leur R&D- Michelin 4 % , Air Liquide 1,6 %, Saint-Gobain 1 ,1 %.

Dans la construction, le budget R&D représente rarement plus de 1 % du CA -Lafarge 0,7 %, Suez 0,2 % , Vinci 0,1 % .

Total , qui a réalisé avec 122,7 milliards d 'euros le plus gros CA d'une entreprise française en 2004 , ne consacre que 0,5 % de ce montant à sa R&D.

• ~industrie automobile réalise près de 15% de la DIRDE .

C'est la première branche de recherche depuis 1999 et elle connaît depuis plusieurs années une croissance soutenue .

• La deuxième grande branche de recherche concerne les équipements radio et télé, la communication et ses composants.

Elle est poussée par l'essor des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) -composants électroniques et téléphonie.

Elle réalise 13% de la DIRDE.

• Les efforts de recherche dans la pharmacie s'établissent à 12,5 % .

• La construction aéronautique, première branche de recherche en France jusqu'en 1996 , occupe aujourd'hui la quatrième place avec à peine plus de 10% de la DIRDE , en raison de l'arrivée à maturité d'un certain nombre de programmes et du recul des financements publics dans les années 1990.

• Avec 7 %de la R&D des entreprises , les financements de la Défense restent à un niveau relativement faible depuis plusieurs années alors que ces financements sont de nouveau orientés à la hausse dans les instruments de précision, de mesure et d'optique.

• Parmi les autres branches de recherche , celles qui sont liées aux NTIC connaissent des destins contrastés.

Si les services de transport et télécommunication et les services informatiques progressent depuis plusieurs années, les constructeurs de matériel les régions.

Ces écarts ne résultent pas uniquement de J 'importance économique de celles -ci.

Le rapport de l'effectif de R&D sur l'effectif salarié permet de mettre en évidence des spécificité s régionales très marquées .

Six régions dépa ssent le taux moyen : Jîle-de-France, Midi-Pyrénées , Rhône -Alpes , le Languedoc-Roussillon, l 'Auvergne et la Franche -Comté .

• Les raisons de cette intensité de R&D ne sont pas identiques.

Elles résultent d 'une intensité élevée soit dans la recherche publique et privée -en Île-de-France , Midi-Pyrénées et Rhône -Alpes - ; soit principalement dans la recherche privée -en Franche ­ Comté et Auvergne -; soit encore principalement dans la recherche publique -en Languedoc-Roussillon.

• L'île-de-France se distingue en raison de la forte concentration de la recherche , tant celle des entreprises que la recherche universitaire, dans cette région entourant la capitale.

Elle emploie à elle seule 40% du personnel de recherche -alors qu'elle ne regroupe que 23% de J'emploi total de la France métropolitaine -et reçoit 47 % des dépenses intérieures de R&D .

les secteurs phares en nombre de chercheurs sont les équipements électriques et électroniques , J'automobile, la pharmacie, les services informatiques, l'aéronautique­ aérospatial et l'énergie .

L'île-de-France est la région d'Europe qui adresse le plus de demandes à l 'office européen des brevets - 6 % du total européen.

• Rhône-Alpes, deuxième région françai s e par son poid s dans l'économie avec 10% de l'emploi total.

présente , parallèlement à son industrie dynamique, un très fort potentiel de R&D puisqu 'elle emploie 12,5 % des effectifs de R&D et reçoit 11,5 % des dépenses intérieure s de R&D.

• Quelque 180 000 personnes travaillent dans la recherche privée en France, dont environ 80 000 chercheurs stricto sensu .

• D'après la définition du ministère de la Recherche, « les chercheurs et assimilés sont des spécialistes travaillant à la conception ou à la création de connaissances , de produits ou de procédés, de méthodes et de systèmes nouveaux et à la gestion des projets concernés ».

Leurs diplômes vont de la licence au doctorat en passant par une majorité de diplômés des écoles d 'ingénieurs : la moitié des chercheurs en entreprise sont diplômés des grandes écoles et seulement 20 %d'entre eux sont issus de l'université -ils le sont à 70 % dans la recherche publique .

Mais , parmi l'ensemble des chercheurs , un sur quatre est seulement titulaire d'un diplôme de niveau Ill- premier cycle de type BTS ou DUT, ou moins - ce qui s 'explique par le fait qu'une partie des ingénieurs de recherche ou d 'études , notamment en entreprise , accède à ce métier par Je biais de la promotion interne .

• La recherche publique et les entreprises font donc appel à des chercheur s n'ayant pas les mêmes formations initiales, mais elles visent également des profils différents en termes de spécialités de formation initiale .

Ainsi , dans les entreprises , les chercheurs proviennent plutôt de disciplines scientifiques appliquées : 30 % ont reçu une formation en mécanique ou en électricité­ électronique, d'autres sont titulaires de diplômes en automatisme ou informatique et seulement 25 % sont spécialisés en sciences fondamentales -physique, chimie, mathématiques, sciences de la vie.

En revanche, 50 % des chercheurs W IECHEICHES PIIOIITAIIES • En 2005, le gouvernement a défini des thèmes prioritaires de J'effort de R&D des entreprises françaises pour les prochaines années.

...

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• les programmes de recherche concernant la lutte contre les maladies humaines -cancer, maladies neurologiques et mentales, handicaps sensoriels, moteurs.

mentaux ou cognitifs, maladies rares, maladies infectieuses - doivent contribuer à l'amélioration de la durée et de la qualité de vie.

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• La recherche est un moteur déterminant de ces secteurs majeurs de l'économie.

La génomique végétale, animale et microbienne doit être soutenue tout en intégrant des enjeux de sécurité sanitaire et environnementale.

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Il IC.U.

(STIC) • Leur maftrise est unanimement reconnue comme un facteur essentiel et durable de la compétitivité économique de demain.

Parmi ces grands thèmes technologiques, qui réunissent toutes les composantes des sne.

de la conception de circuits intégrés, aux télécommunications, en passant par le logiciel informatique, figurent : -la mobité : COIIli1III1ÎC.a mollies, systèmes embarqués (avionique, domotique, objets communicants ...

), applications distribuées, interopérabilité des systèmes ; -la réalité virtuelle : conception industrielle (automobile, aéronautique .

..

), formation (chirurgie), loisirs Oeux vidéo) ; -le trés haut débit et ses applications (vidéo à la demande, télémédecine, de la recherche publique sont diplômés en sciences fondamentales et 13 % le sont en sciences humaines ou en droit.

• On estime à un peu plus de 9 000 le nombre d'entreprises employant au moins un chercheur.

Environ les deux tiers des effectifs des chercheurs en entreprise travaillent dans le secteur industriel , un tiers dans le secteur tertiaire .

~électricité ­ électronique mobilise le plus grand nombre de chercheurs (30 % ), devant les transports terrestres (10 % ) et, à parts égales (8,5 %), la chimie , l'aérospatiale, la pharmacie et les biens d'équipement.

• Dans la recherche en entreprise , un chercheur sur cinq est une chercheuse- une sur quatre dans la recherche publique.

On constate une féminismion progressive du métier de chercheur puisque la proportion des femmes a été multipliée par deux en quinze ans.

télétravail, COINerlure du territoire ...

) ; -les nanosciences et les nanotechnologies (nano-objels.

nano-composants, nanobiosciences, nanornatériaux ...

).

r--...et le Miel•••···· .....

• le développement durable mobilise toutes les disciplines scientifiques en tant qu'objet de connaissance, telles que la modélisation économique et les sciences sociales par exemple, et tous les domaines de recherche en tant qu'amélioration du bien-être de la société, en particulier : -les nouvelles technologies de l'énergie concernant l'hydrogène et la pile à combustible, la séquestration du carbone, l'énergie solaire par le ,.,..

• 1 le a et la photosynthèse (biocarburants et autres valorisations de la biomasse) ; -la réduction des usages de l'énergie: dans les transports, avec le Programme de recherche et d'Innovation dans les transports terrestres, qui vise à construire et à développer les coopérations entre acteurs publics et privés.

et du Plan véhicules propres, destiné à accélérer la mise sur le marché de modèles nouveaux à l'horizon 2010 ; dans l'ha~ avec le lancement d'un réseau technologique sur les batiments à énergie positive.. »

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