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Recherche sur les Lumières

Publié le 09/09/2012

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Recherche sur LES LUMIERES, à partir de l'exposition visuelle : « Les Lumières, un héritage pour demain «. I. Les Lumières : L'esprit des lumières. 1) Cette époque est appelée « Lumières « car dès la première moitié du XVIIIe siècle, surgissent partout en Europe des idées nouvelles qui, à travers la métaphore de la lumière évoquent le passage de l'obscurantisme à une pensée et une action libres, éclairées par la raison, qui est donnée en partage à tous les hommes de la terre. 2) Les valeurs essentielles défendues par le siècle des lumières sont d'avoir en premier lieu, un esprit commun où s'affirment la liberté de l'individu et la souveraineté du peuple. De plus, de nouveaux principes régulateurs accompagnent cette émancipation de la volonté : les hommes, appartenant à la même espèce, possèdent des droits inaliénables ; à travers leurs actes, ils recherchent le bien-être humain. 3) Les hommes qui ont incarné l'innovation des lumières sont Rousseau qui renouvelle la réflexion politique comme la pédagogie, s'illustrant dans le roman et inventant l'autobiographie moderne. Mais aussi Mozart qui participe au siècle des Lumières par les thèmes de ses opéras comme par l'éloge du bonheur qui émane de sa musique. Synthèse > Les principaux objectifs du siècle des lumières résidaient en premier lieu dans l'esprit philosophique. En effet, les principales valeurs du siècle des lumières est caractérisés principalement par son ouverture d'esprit qui a permit aux auteurs de cette époque de tenter de modifier le fonctionnement de la société en s'appuyant sur l'égalité des hommes et privilèges de la noblesse. Ainsi, Rousseau, d'autres philosophes mais aussi des compositeurs tel que Mozart, défendent la recherche du bonheur individuel et collectif tout en affirmant déjà les valeurs qui seront proposées quelques années plus tard par la devise même de la Révolution Française : «Liberté, égalité et fraternité «. II. La religion : l'ordre religieux contesté 1) Les lumières mettent en question la religion car pour penser par soi- même et de ce fait, défendre leur idéologie, il faut d'abord disposer d'une entière liberté d'examiner, de questionner, de critiquer, de mettre en doute : plus aucun dogme ni aucune institution n'est sacré. Cependant, La tutelle sous laquelle vivaient les hommes avant les Lumières était, en tout premier lieu, de nature religieuse ; c'est aux institutions religieuses que vont s'adresser les critiques les plus nombreuses, visant à rendre possible la prise en main par l'humanité de son propre destin 2) La critique porte sur la structure de la société, non sur le contenu des croyances : on attaque l'Église, non la foi. De ce fait, celle-ci n'épargnent pas certains représentants de l'église chrétienne, que ce soient les jansénistes ou les jésuites, les anglicans ou les protestants. 3) Le grand courant des Lumières se réclame, non de l'athéisme, mais de la religion naturelle, du déisme, ou d'une de leurs nombreuses variantes. 4) Les observations sur lesquelles repose la critique religieux des lumières sont principalement basées sur les religions proches, comme le judaïsme et l'islam, ou des religions plus lointaines, celles de l'Inde et de la Chine, mais celles aussi des païens en Océanie, en Afrique noire ou en Amérique. 5) Les Philosophes, s'inspirent particulièrement des peuples ne prient pas les mêmes dieux, ainsi que, des récits des explorateurs tel Bougainville, dans lesquels les peuples vivent libres et heureux sans lois ni Église : seule une morale naturelle organise leurs sociétés. 6) Cette critique de la religion vise à conduire à une attitude de tolérance et à une défense de la liberté de conscience qu'illustrent Lessing ou Voltaire, notamment au moment de l'affaire Calas. Synthèse > Au siècle des lumières, les philosophes se sont démarqués par leur esprit cartésien, rationaliste, critiquant la religion par refus du principe d'autorité, qui régit la croyance, au nom de la raison, autonome dans ses jugements. Les philosophes croient en Dieu tout en rejetant la théologie chrétienne, les dogmes et l'institution. Ils attaquent l'Église, sa richesse, son pouvoir et sa volonté d'entraver la liberté. Ainsi, pour eux, la religion est coupable de l'intolérance. III. La science : La science et l'éducation 1) La connaissance, doit être guidée par la raison et de l'expérience. Il n'y a plus de place pour la magie ni pour la révélation. 2) Les Lumières s'intéressent aux sciences car à la certitude de la Lumière divine se substitue la pluralité des lumières. La libération de la connaissance ouvre la voie royale à l'épanouissement de la science. 3) Ces nouvelles connaissances entrainent d'énormes progrès notamment en physique, suivie par les autres sciences, chimie, biologie et même sociologie ou psychologie. Qui par la suite est suivie de « progrès techniques concernant l'électricité ou le paratonnerre, l'observation par télescope ou par microscope, les inventions modernes telles la machine à vapeur ou la montgolfière « 4) Des progrès fulgurants de la science encouragent parfois une vision déterministe et mécanique de l'homme dénoncée, notamment par Rousseau. Quelques esprits systématiques s'engagent dans l'utopie en imaginant une société idéale, des villes parfaites, un homme nouveau. Synthèse > Entre la fin du XV siècle et le début du XVII siècle, la science connait des progrès majeurs qui révolutionnent les connaissances issue du Moyen-âge. La pratique expérimentale, alors à l'encontre de l'enseignement aristotélicien prôné par l'église, se généralise. Ainsi, l'expérimentation devient à la fois l'inspiratrice du raisonnement et la preuve finale de sa justesse. La pensée des philosophes permet de sortir enfin des "ténèbres" de l'ignorance, et sont convaincus qu'ils entrent dans un nouvel âge illuminé par la raison, la science et le respect de l'humanité qui leur permet de s'intéresser de près au développement des sciences et techniques. VII. L'universalité : le monde et un pluriel. 1) L'idée d'universalité repose sur la pensée que tous les hommes participent d'une même nature : "Tout ce qui tient intimement à la nature humaine se ressemble d'un bout de l'univers à l'autre" (Voltaire). L'histoire et la géographie suffisent à expliquer les différences entre les hommes 2) Cette affirmation de l'universalité humaine provoque l'intérêt pour des sociétés lointaines. Des explorateurs parcourent le monde pour mieux le connaître, rapportant le récit des m?urs indigènes. Les voyages et le tragique destin du capitaine Cook marquent fortement les esprits. 3) En premier lieu, cela provoque de la part des Voyageurs et savants une prise de conscience de la multiplicité de formes que peut prendre la civilisation. Ils commencent à accumuler des informations et des analyses, qui, avec le temps, transformeront leur idée de l'humanité. De plus, La confrontation avec les autres incite à tourner vers soi un regard plus critique. Les voyages imaginaires deviennent prétextes à une nouvelle analyse de soi que pratiquent Montesquieu dans les Lettres persanes ou Swift dans Les Voyages de Gulliver. Ainsi, Les Européens ne peuvent plus confondre leur tradition avec l'ordre naturel du monde. 4) En effet, un nouveau regard vis-à-vis de l'histoire est portée, ainsi il en est du temps comme de l'espace : le passé cesse d'être l'incarnation d'un idéal éternel ou un simple répertoire d'exemples, pour devenir une succession d'époques historiques dont chacune a sa propre cohérence et ses propres valeurs. 5) De cette manière une idée fondamentale aboutit ce nouveau regard porté sur l'histoire : Pour les hommes des Lumières, héritiers de la pensée du droit naturel, tous les êtres humains possèdent, de par leur nature même d'humains, des droits inaliénables. Le sacré, qui a quitté les dogmes et les reliques, s'incarne dans ces "droits de l'homme" nouvellement reconnus. Synthèse > La Révolution du siècle des lumières a entrainé les philosophes en premier lieu sur une morale Universelle qui spécifie que tous les hommes participent à une même nature. Ainsi, des explorateurs et savant parcours le monde à la recherche d'expérience et de connaissances : colonisation, grandes découvertes, littérature de voyage, tout cela pose à l'Homme des Lumières la question d'un sujet humain universel. Le XVIIIe siècle devient alors philosophiquement universaliste. En conclusion, le regard sur tous les êtres humains est ainsi changé notamment dans la conscience du progrès dans les différents champs du savoir, justifiant de cette manière le renouvellement de la conception de l'histoire mais également un aboutissement dans la morale universelle d'égalité et de pluralisme.

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