Réfugiés palestiniens

« ou alors d'Indemniser ceux qui décident de ne pas ren­ trer.

Entre 1950 et 1967, Il n'y a pas moins de dlx-huH résolutions adoptées par l'Assemblée générale qui repren­ nent régulièrement ces mêmes clauses.

Mais les Israé­ liens continuent d'en refuser l'application et de deman­ der la réinstallation des réfugiés dana les paya arabes, non sans affirmer que plus d'Arabes que de juifs ont émigré en Palestine durant les trente ans du mandat britannique.

4 Parallèlement, ce sont les réfugiés qui ont toujours refusé d'être définitivement installés dans les pays arabes.

Cette attitude est demeurée Inchangée depuis 1948.

Les différents directeurs de i'UNRWA ont reconnu que la grande majorité des réfugiés désirent être rapa­ triés.

Cependant, à plusieurs reprises, Israël avait accepté le principe d'indemnisations aux réfugiés palestiniens, mais liées à des compensations aux réfugiés juifs dont les biens avaient été saisis par les pays arabes.

5 Aggravé par la guerre des Six Jours, par un nouvel afflux de réfugiés s'élevant à près de 400 000 personnes, le problème reste au cœur de la crise du Moyen-Orient.

Son aspect humain tragique n'est pas moins important que ses aspects politiques, économiques et militaires.

Avec la constitution d'organisations de résistance pales­ tiniennes et les nouvelles occupations, il est devenu de plus en plus difficile à résoudre.

Terrain de misère et de révolte, la masse des réfugiés reste une dangereuse source d'insécurité et d'agitation pour tous les États de la région.. »