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Registres dans On ne badine pas avec l'amour (musset)

Publié le 21/01/2013

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amour
Le romantisme est un mouvement culturel et littéraire né en France au début du XIXème siècle et qui touche toute l'Europe. Permettant la libre expression de la sensibilité, ce courant artistique souvent souligné par les registres lyrique, comique et tragique va vite toucher un grand nombre d'écrivains : Lamartine en résume l'expression du moi par « je n’imitais plus personne, je m’exprimais moi-même pour moi-même « dans sa préface pour Méditations poétiques, et Musset, qui a écrit On ne badine pas avec l'amour en 1834, fréquenta dès 1828 le Cénacle Romantique de Hugo ; on retrouve par ailleurs le romantisme dans On ne badine pas avec l'amour. Ainsi, on peut vérifier cela à l'aide de l'étude des registres. Quels sont donc les registres utilisés dans la pièce et qui permettent de dire qu'il s'agit bien d'un écrit romantique ? Avant de présenter le registre tragique ou pathétique, il s'y trouve le registre lyrique ainsi que le registre comique. Tout d’abord, le registre lyrique est présent dans On ne badine pas avec l’amour de Musset. En premier, l’expression des sentiments est très présente dans cette pièce. D’abord, le réseau lexical des sentiments est complexe et important avec l’amour que Perdican éprouve pour Camille mais au début celle-ci ne semble pas le partager. La souffrance est intimement liée à l’amour car Perdican, en aimant Camille, fait souffrir Rosette. Pour exprimer cela les lexiques de l’amour et de la souffrance sont indispensables et indissociables. Ensuite, les interjections lyriques telles que « Hélas « (III, 6) ou « Ô « (III, 7) sont innombrables dans cette pièce tout comme la ponctuation expressive qui exprime la douleur des personnages ou leur passion. Les points d’interrogation, les points de suspension, les points d’exclamation sont omniprésents dans les dialogues. Enfin, les figures d’insistances montrent le doute des personnages comme « C’était moi que je voyais agir tandis qu’elle parlait « (II, 5) qui montre que Camille s’identifie à Louise. « Elle « est en réalité « moi «, Camille a peur de l’amour car elle n’en connait que ce que Louise lui a raconté et l’expérience de Louise n’a pas été agréable. Son mari l’a trompé et elle-même a aimé un autre homme. Camille a donc beaucoup de doutes et de réticences quant à l’engagement qu’on attend d’elle auprès de Perdican. Ensuite, l'expression du Moi fait partie de la pièce de Musset et le registre lyrique lui accorde une place importante. D’abord, l’expérience personnelle est présente dans la pièce. Les personnages exp&eacu...
amour

« exprimer cela les lexiques de l'amour et de la souffrance sont indispensables et indissociables.

Ensuite, les interjections lyriques telles que « Hélas » (III, 6) ou « Ô » (III, 7) sont innombrables dans cette pièce tout comme la ponctuation expressive qui exprime la douleur des personnages ou leur passion.

Les points d'interrogation, les points de suspension, les points d'exclamation sont omniprésents dans les dialogues.

Enfin, les figures d'insistances montrent le doute des personnages comme « C'était moi que je voyais agir tandis qu'elle parlait » (II, 5) qui montre que Camille s'identifie à Louise.

« Elle » est en réalité « moi », Camille a peur de l'amour car elle n'en connait que ce que Louise lui a raconté et l'expérience de Louise n'a pas été agréable.

Son mari l'a trompé et elle-même a aimé un autre homme.

Camille a donc beaucoup de doutes et de réticences quant à l'engagement qu'on attend d'elle auprès de Perdican. Ensuite, l'expression du Moi fait partie de la pièce de Musset et le registre lyrique lui accorde une place importante.

D'abord, l'expérience personnelle est présente dans la pièce.

Les personnages expérimentent les difficultés que l'amour peut engendrer.

Perdican se rend compte des ravages que peuvent produire ses sentiments puisque Rosette meurt délaissée alors qu'au début cela lui importait peu.

Ensuite, l'énonciation montre que la première personne est omniprésente et s'adresse souvent à un destinataire, l'être aimé ou Dieu. Par exemple Camille s'adresse à Dieu avec « M'avez-vous abandonnée, ô mon Dieu ? Vous le savez, lorsque je suis venue, j'avais juré d'être fidèle… » (III, 8).

Parfois les personnages parlent pour deux ainsi le « je » et le « tu » sont mélangés pour montrer la fusion des deux personnages avec par exemple les paroles de Perdican à Camille « Insensés que nous sommes ! nous nous aimons.

» (III, 8).

Enfin, les émotions du locuteur sont importantes et très présentes et les personnages jouent avec ces sentiments.

Ils les cachent pour forcer l'autre à montrer les siens.

Camille, en particulier, se cache tellement bien derrière ce masque que Perdican ne peut savoir qu'elle l'aime avant la fin.

C'est ce principe du masque qui régit toutes les émotions des personnages. C'est aussi la principale cause de la fin tragique qu'est la mort de Rosette. Enfin, cette pièce appartient au registre lyrique puisque les thèmes qu'elle aborde sont lyriques.

D'abord, des thèmes personnels fréquents dans ce registre sont abordés tels que l'amour, comme celui entre Perdican et Camille, la solitude, comme celle que ressent Rosette quand elle se rend compte que Perdican ne l'aime pas ou quand Perdican croit que Camille ne l'aime pas.

Ces thèmes touchent la vie personnelle et sont aussi le. »

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