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La Relation Maître / Valet dans la littérature du XVIIe siècle

Publié le 09/01/2011

Extrait du document

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« bourrus, que vous auriez une contusion a la tête et qu'on vous verrait le cul ».

Le Maître parle dans un langage soutenu « Jacques vous ne vous observez pas » . Leur éducation.

Le maître fait référence à L'émile de Rousseau, à la mort de Socrate et Jacques à « une vieille fable des écraignes » = La fable de la gaine et du coutelet.

Le maître aime faire des références culturelles « Horace, Aristote, » Jacques avoue ne pas les connaître. Des caractères différents.

Jacques est brave et courageux.

Il affronte les brigand qui les ont humiliés.

Le maître est lâche et peureux « il l'attendait en tremblant » .

Il a peu d'initiatives et attends en proférant des injures à l'encontre de son valeureux valet pour se donner contenance.

Il est inquiet au sortir de l'auberge des brigands il souhaite « s'éloigner a grand trot » alors que Jacques veut « aller le pas ». Des visions différentes .

Pour Jacques le Marquis des Arcis est à plaindre il lui fait pitié.

« Pas trop à moi » répond le maître.

Ce dernier défend Mme de La Pommeraye quand Jacques la qualifie d'enragée et s'offusque devant son comportement.

Le maître compatie avec la marquise.

Leurs opinions diffèrent complètement.

Jacques ne comprends pas comment le marquis a pu s'attaché à une femme aussi scélérate que la marquise alors que le maître se demande pourquoi la séduire si c'est pour s'en détacher par la suite.

De même pour la religion, jacques est athée « Je n'y crois ni décrois, je n'y pense pas » alors que son maître a des convictions religieuses. Jacques est un intarissable conteur .

Il ne cesse de parler alors que la maître est un homme discret et aime mieux entendre que parler.

« J'aime mieux entendre mal que ne rien entendre ». Jacques a de l'esprit, il est vif et entrepreneur.

Le maître est sans initiative, sans intérêt.

Il est ennuyeux c'est un automate qui a peu d'idées dans la tête .

Il est caractérisé par l'oisiveté et l'ennui. b.

….

Mais qui se rapprochent …. · Des attitudes similaires à certains moments.

Lors du récit de leurs amours.

Les deux ont les mêmes comportements : ilss'endorment, interrompent, anticipent la suite , se poussent à la digression.

Ils commandent et décident de passer surcertains détails et d'insister sur d'autres.

Le maître désire que Jacques insiste sur son dépucelage « j'ai toujours étéfriand du récit de ce grand événement » p238.

« c'est le seul qui soit piquant les autres n'en sont que d'insipides etcommunes répétitions ».

Jacques demande au maître d'arrêter les portraits « plus de portraits mon maître, je hais lesportraits ».

Ainsi ils adoptent des attitudes similaires. · Ils partagent parfois le même avis.

Ils pensent tous deux que l'hôtesse est certes une bonne conteuse mais que l'histoirequ'elle leur raconta aurait mérité plus de profondeur et qu'elle n'excelle pas dans l'art dramatique.

Jacques confirme« il faut que je sois de l'avis de mon maître » p196. · Leurs expériences se croisent : La blessure au genou de Jacques fait sourire son maître au début, mais ce dernier estobligé de ce rendre a l'évidence et de compatir dès lors qu'il fait une mauvaise chute. · Leurs rôles sont interchangeables.

Quand Jacques se blesse, son maître se met à son service « tu es mon serviteurquand je suis malade mais je suis le tiens quand tu te portes mal ».

A la fin du récit, la maître prend la place de Jacqueset devient le narrateur, il raconte l'histoire de ses amours à son tour.. »

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