Religion
Publié le 28/12/2011
Extrait du document
Le mot religion est souvent associé à un sentiment de respect, de sacré et d’obligation. Il présente néanmoins un inconvénient de taille, celui d’amalgamer des phénomènes culturels très différents :
- monothéisme s’appuyant sur des textes sacrés ayant pour valeur de révélation
- pratiques rituelles différentes
- antiquité et son polythéisme
Elle se présente toujours malgré ces différences comme un fait social c.à.d. comme une manière de rassembler les hommes et de constituer à partir de cela une communauté et une société religieuse ( La religion prend ses racines dans le sentiment du sacré v Fascination : v C’est par rapport à cet ordre sacré que se délimite le profane ( v Cs du sacré donne physionomiementale particulière à l’homme religieux : fait social àOmniprésence du sacré exige comportement dans lequel se manifeste cet ordre àCs de la présence de cette ordre issue de l’observation d’autres hommes pratiquant des rituels manifestant de la présence du sacré : comportement réglé par lequel l’homme manifeste son rapport avec ce qu’il considère comme sacré. Tout rituel repose sur l’exigence d’une obéissance et se manifeste par une attitudecodifiée. àLa religion n’a de sens que dans la pratique religieuse v Culte : fait d’exprimer son adoration à dieu v Religion àétat émotionnel à l’origine de la pratiquereligieuse (ø rationalité) MLa religion ne se limite pas au monothéisme et regroupe une grande diversité v La distinction du sacré et du profane se retrouve à la racine de toute religion mais ne résume pas le phénomène religieux. POn peut considérer des choses comme sacré (admiration, respect…) sans en faire un sentiment religieux v Le sacré qui est impliqué dans la religion a une physionomie propre, c’est un sacré au sens religieux et s’oppose au profane àProfane : domaine de l’insouciance, de l’utilitaire (on se préoccupe uniquement de ce qui est nécessaire à notre bien être quotidien) àSacré : attitude qui repose sur le sentiment de vulnérabilité car le sacré correspond à un ordre qui nous dépasse et nous soumet, à un espace d’où émane des pouvoirs supérieurs aux nôtres, attitude préventive (=on ne se comporte pas n’importe comment) et craintive àAttitudesdésacralisantes. Le sacrilège est le non respect de ce qui est sacré. - comme le rire dans la culture judéo-chrétienne qui retire le caractère sérieux d’une chose
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