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la république

Publié le 05/04/2013

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LA RÉPUBLIQUE DE PLATON COMPTE RENDU DE LECTURE PRÉSENTÉ À MONSIEUR PIERRE LEMAY PAR MICHAEL PHILIBERT NUMÉRO : 1040164 GROUPE : 02 DANS LE CADRE DU COURS 340-101-MQ : PHILOSOPHIE ET RATIONALITÉ CÉGEP DE TROIS-RIVIÈRES 8/04/2013 INTRODUCTION L'auteur L'auteur de ce livre se nomme Platon, un très grand philosophe grec. Il est né en 427-428 avant Jésus-Christ à Athènes. Il a écrit plusieurs oeuvres célèbrent dont : La République, Le Banquet, Phédon, Théétète et Le Sophiste. Platon vient d'une famille aristocratique et il avait trois frères : Adimante, Glaucon et Antiphon, ainsi qu'une soeur, Potoné. La mère de Platon devient veuve quelque temps après sa naissance elle se remariera avec son oncle maternel. Il est possible que le nom «Platon« ne soit qu'un surnom que son maître de gymnastique lui aurait donné en l'éduquant aux sports. Ce surnom viendrait du grec «platos« qui signifie «largeur« car Platon était de stature large. Les personnages Dans ce livre, le per...

« nêtes? Comment définir l'ami et l'ennemi, et faire du bien à l'ami bon, non à celui qui paraît tel? D'autant que faire du mal à l'ennemi ne le rendra pas meilleur, et que ce n'est pas le propre d'un homme bon de faire du mal à qui que ce soit.

Ce serait faire en sorte que l'homme juste produise des hommes injustes.

Après examen, il n'est juste de faire du mal à personne.

B.

L'injustice est-elle avantageuse ? t Thrasymaque ne supporte pas ces propos et veut démontrer avec fougue que le juste n'est autre chose que ce qui est avantageux au plus fort.

Son mode de débat, qui fait pression sur l'interlocuteur, et sa critique de la méthode de Socrate sont déjà la mise en œuvre de ses thèses.

L'argument essentiel est que chaque type de gouverne­ ment établit les lois à son avantage.

t Socrate réfute cette thèse.

Les gouvernants peuvent donner involontairement des ordres qui leur sont préjudiciables ; pourtant, il reste juste de leur obéir.

Surtout, dans tout art, médecine ou autre, celui qui applique son art se fait payer car c'est à celui qui se fait soigner que l'art est utile; de même c'est aux gouvernés que le gouvernement, s'il est conduit avec art, doit servir.« Ainsi donc, Thrasymaque, aucun chef, quelle que soit la nature de son autorité, dans la mesure où il est chef, ne se propose et n'ordonne son propre avantage, mais celui du sujet qu'il gouverne et pour qui il exerce son art.

» Sinon, faut-il penser avec Thrasymaque que les chefs des cités regardent leurs sujets comme le berger engraisse ses moutons -pour les manger ? Même en ce cas, en tant que berger, le berger soigne ses moutons, c'est en tant que gourmand qu'il les tue ...

Quant aux gens de bien, s'ils consentent à gouverner, ce n'est ni pour l'argent, ni pour l'honneur, mais seulement pour éviter le châtiment d'un mauvais gouvernement.

t Néanmoins, l'injustice semble avantageuse, car la plus parfaite injustice est celle qui se fait passer pour juste, valant à l'injuste des honneurs.

À l'inverse, la plus par­ faite justice se manifeste quand le juste n'en tire ni profit ni honneur.

C.

La force de la justice t C'est oublier que le juste l'emporte sur l'injuste en matière de justice, tandis que l'injuste veut l'emporter et sur le juste, et sur l'injuste.

Ainsi l'injustice divise, et aucune action commune n'est possible sans un minimum de justice, au moins entre ceux qui se sont associés.

La justice est plus forte que l'injustice, puisque celle-ci est ignorance.

Et une cité conquérante doit elle-même avoir recours à la justice pour assu­ rer son pouvoir.

t La justice est la vertu propre de l'âme.

Ainsi elle lui permet d'assurer sa fonction propre: surveiller, commander, délibérer; c'est donc la condition pour qu'elle vive bien, sans se diviser elle-même.

Mais la discussion n'a toujours pas élucidé la nature de la justice.

~ Voir la réfutation des thèses de Thrasymaque, p.

93-101.

2.

L CITÉ JUSTE (LIVRES II-IV) A.

Peut-on aimer la justice ? t Glaucon relance Socrate.

Persuade-nous vraiment qu'il vaut mieux être juste qu'injuste.

La justice est-elle un bien qu'on peut aimer pour elle-même, en même temps que pour ses conséquences, ou bien est-elle nécessaire, mais pénible? t L'histoire de l'ancêtre de Gygès, qui s'est emparé d'un anneau susceptible de rendre invisible montre bien que quiconque devient injuste et avide s'il peut le faire impuné­ ment.

Pouvoir s'emparer de tout et se l'interdire, n'est-ce pas se rendre malheureux? Comment le juste, dépouillé de tout honneur, bafoué, torturé, serait-il heureux? Au contraire, l'injuste gouverne, prend l'apparence d'un homme juste et se concilie les 29. »

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