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La république Cisalpine

Publié le 27/02/2008

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Au cours de ses campagnes victorieuses en Italie, Bonaparte forme le projet de créer une république Cisalpine dont la Constitution serait calquée sur celle du Directoire: il ouvre ainsi carrière aux «républiques soeurs». Le 29 juin 1797, s'adressant aux Lombards, il leur explique ses intentions: «Depuis longtemps, il n'existait plus de république en Italie. Le feu sacré de la liberté y était étouffé, et la plus belle partie de l'Europe vivait sous le joug des étrangers. C'est à la république Cisalpine à montrer au monde par sa sagesse, par son énergie, par la bonne organisation de ses armées, que l'Italie moderne n'a pas dégénéré et qu'elle est encore digne de la liberté.»

« La republique Cisalpine Une «republique sceuroAu cours de ses campagnes victorieuses en Italie, Bonaparte forme le projet de crier une republique Cisalpine dont la Constitution serait calquee sur celle du Directoire: il ouvre ainsi carriere aux «republiques sceurs*.

Le 29 juin 1797, s'adressant auxLombards, illeur explique ses intentions: «Depuis long- temps, il n'existait plus de republique en Italie.

Le feu sacra de la liberte y etait otouffe, et la plus belle partie de l'Euro- pe vivait sous le joug des strangers. C'est a Ia republique Cisalpine a mon- trer au monde par sa sagesse, par son energie, par la bonne organisation de ses armies, que I'Italie moderne n'a pas &- genera et qu'elle est encore digne de la liberte.* Le 9 juillet 1797, la republique Cisalpine est crele; elle a pour capitale Milan; elle est limitee a I'est par le PO, le Bas-Adige et le lac de Garde, au nord par les Alpes, a l'ouest par le Tessin et le PO, au sud par la Mediterranee.

Elle est dirigee par un Directoire de 5 membres, un Conseil de 160 membres et un Conseil des Anciens de 80 membres. L'offensive austro-russe de 1799 abolit provisoirement la republique Cisalpine, mais celle-ci renait en 1800, apres la vic- toire de Marengo; elle s'agrandit meme du Novarais piemontais.

En janvier 1802, Bonaparte l'arige en Republique italienne et en devient le pre- sident.

En 1805, devenu Empereur, il en fait le royaume d'Italie dont il est natu- rellement le souverain avec Eugene de Beauharnais comme vice-roi.

1797-1802 Dans le Memorial de Sainte-Helene, Napoleon explique ainsi la creation de la republique Cisalpine: «Desce moment, les mceurs italiennes change- rent; quelques annees apres, ce n'etait plus la meme nation.

La soutane, qui etait l'habit a Ia mode pour les jeunes gens, fut remplacee par l'uniforme.

Au lieu de passer leur vie aux pieds des fem- mes, les jeunes Italiens frequenterent les manages, les salles d'armes, les champs d'exercice...

Les auteurs mirent sur sce- ne, a la satisfaction du public, des Ita- liens braves, faisant fuir des &rangers pour soutenir leur honneur et leurs droits.

L'esprit national s'etait forme. L'Italie avait ses chansons a la fois patriotiques et guerrieres.* L'HISTOIRE VIVANTE Lorsqu'il entre a Milan en 1800, Murat de- couvre les persecutions qui ont frappe les ser- viteurs de la republique Cisalpine sous l'occu- patlon autrichienne.

Le Bulletin de l'armee de reserve ecrit: aLes horreurs qui ont ate com- mises par les agents de l'empereur a Milan sons sans exemple.

On n'a epargne ni le sexe, ni l'dge, ni les talents.

Tous ceux qui avalent fait partie des municipalites, administrations, corps *Eclair, ministires, ont ate (mates et enfermis dans des cachots.

Aussi les Autri- chiens sont-ils en horreura , La république Cisalpine Une ((république sœur» Au cours de ses campagnes victorieuses en Italie, Bonaparte forme le projet de créer une république Cisalpine dont la Constitution serait calquée sur celle du Directoire: il ouvre ainsi carrière aux «républiques sœurs».

Le 29 juin 1797, s'adressant aux Lombards, il leur explique ses intentions: «Depuis long­ temps, il n'existait plus de république en Italie.

Le feu sacré de la liberté y était étouffé, et la plus belle partie de l'Euro­ pe vivait sous le joug des étrangers.

C'est à la république Cisalpine à mon­ trer au monde par sa sagesse, par son énergie, par la bonne organisation de ses armées, que l'Italie moderne n'a pas dé­ généré et qu'eUe est encore digne de la liberté.» Le 9 juillet 1797, la république Cisalpine est créée; elle a pour capitale Milan; elle est limitée à l'est par le Pô, le Bas-Adige et le lac de Garde, au nord par les Alpes, à l'ouest par le Tessin et le Pô, au sud par la Méditerranée.

EUe est dirigée par un Directoire de 5 membres, un Conseil de 160 membres et un Conseil des Anciens de 80 membres.

L'offensive austro-russe de 1799 abolit provisoirement la république Cisalpine, mais celle-ci renaît en 1800, après la vic­ toire de Marengo; eUe s'agrandit même du Novarais piémontais.

En janvier 1802, Bonaparte l'érige en République italienne et en devient le pré­ sident.

En 1805, devenu Empereur, il en fait le royaume d'Italie dont il est natu­ rellement le souverain avec Eugène de Beauharnais comme vice-roi.

1797-1802 Dans le Mémorial de Sainte-Hélène, Napoléon explique ainsi la création de la république Cisalpine: «Dès ce moment, les mœurs italiennes changè­ rent; quelques années après, ce n'était plus la même nation.

La soutane, qui était l'habit à la mode pour les jeunes gens, fut remplacée par l'uniforme.

Au lieu de passer leur vie aux pieds des fem­ mes, les jeunes Italiens fréquentèrent les manèges, les salles d'armes, les champs d'exercice ...

Les auteurs mirent sur scè­ ne, à la satisfaction du public, des Ita­ liens braves, faisant fuir des étrangers pour soutenir leur honneur et leurs droits.

L'esprit national s'était formé.

L'Italie avait ses chansons à la fois patriotiques et guerrières.» L'HISTOIRE VIVANTE Lorsqu'il entn à Milan en 1800, Murat di­ couvre les persécutions qui ont frap~ les ser­ viteurs de la république Cisalpine sous l'accu· patton autrichienne.

Le Bulletin de l'armée de réserve écrit: •Les horreurs qui ont été com­ mises par les agents de l'empereur à Milan sont sans exemple.

On n'a épargné nt k sexe, ni 1'4ge, nt les talents.

Tous ceux qui avalent fait partie des municipalités, administrations, corps législatif, mlnlstèns, ont été arrltés et erifermés dans des cachots.

Aussi les Autri­ chiens sont-ils en horreur.•. »

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