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Qu'est ce que le respect d'autrui ?

Publié le 14/11/2011

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Qu'est-ce que le respect d'autrui?

Problématique :

 

Il s’agit ici de s’interroger sur les relations avec autrui. En effet, le respect de l’autre semble aller de soi. Spontanément je sais que je ne peux pas faire tout et n’importe quoi par rapport à autrui, je sais que je dois « respecter »l’humanité en lui. Cependant Qu’y a t-il en l’autre de respectable ? Sur quoi ce fonde ce respect et qu’est ce qui fait l’humanité de chacun? Est-ce un sentiment naturel que m’inspire autrui ? Mais alors, que dire du cas où l’autre a accompli quelque chose d’abject ou de dégradant, que dire du cas où je méprise autrui ? Si mon respect est simplement une inclination de mon cœur et de mon sentiment, m’est-il encore possible de respecter autrui ? Qu’est-ce qui justement m’empêche de ne pas le respecter dans une certaine mesure ? Ainsi, on peut donc aussi s’interroger sur la limite de notre respect envers autrui, sur ce qui défini précisément le respect. Jusqu’où respecte t-on l’autre ? Comment ces limites se déterminent-elles ? Où est ce que je me situe par rapport au respect d’autrui ? En effet, respecter quelqu’un, c’est lui reconnaître une certaine valeur. Est-ce que je respecte autrui parce qu’il m’est supérieur ou bien au contraire le respect doit-il se construire sur une relation d’égalité, sur une reconnaissance de chacun par l’autre, un respect mutuel et aussi un respect envers soi-même ? Par ailleurs est ce que je respecte autrui parce qu’il est mon semblable ou bien mon respect se porte t-il aussi sur sa différence en tant qu’autre ?

Au-delà du sentiment de respect que nous inspire autrui n’y a t-il pas une forme de respect qui se fonde en droit ? Une forme de respect protégée par la loi qui considère chaque homme comme un sujet de droit, comme une personne dont il faut protéger la dignité, les droits, la vie et la liberté ?Le respect d’autrui est-il seulement une apparence, une inclination extérieure ( je respecte celui que je reconnais comme supérieur) ou peut-il enfin être une obligation morale que le sujet a envers les autres ?

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