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Ne respectons-nous autrui qu'afin qu'il nous respecte ?

Publié le 24/03/2004

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Toute vie en société implique une double reconnaissance : celle de la présence irrécusable des autres ; celle des règles, normes, lois sociales qui régissent cet espace de rencontres incessantes des hommes. La vieille entreprise de civilisation de l'humanité peut être, en ce sens, conçue comme la promotion et la promulgation d'un mutuel respect entre les individus qui composent les sociétés dites civilisées. Autrui est, dans ce cadre, socialement valorisé. Il ne doit plus être considéré comme une menace potentielle (que je rencontre dans l'espace conflictuel et violent gouverné par la seule loi de la nature), mais reconnu et respecté socialement comme « autre moi «, « alter ego «, comme mon semblable.

Cette inclination culturelle, pour une mutuelle reconnaissance respectueuse des individus qui composent les sociétés, pose alors philosophiquement question. En effet, sur quelles valeurs, sur quels principes repose-t-elle ? Autrement dit, qu'est-ce qui motive fondamentalement mon respect d'autrui ? Ne respectons-nous autrui qu'afin qu'il nous respecte ?

  • L'idée d'une contrepartie, d'une réciprocité de ce respect sera alors envisagée, de manière problématique, dans sa confrontation au fondement moral d'un devoir envers autrui.

  • Une interrogation sur les racines mêmes du respect permettra, ensuite, de réengager le sens de ce dernier sur les bases de l'expérience « pure « (sans a priori) de ma rencontre avec autrui.

 

« [3] Ibid. [4] Doctrine de la vertu [5] leviathan [6] Les Séquestrés d'Altona [7] Fondements de la métaphysique des moeurs [8] l'Homme et sa destinée. »

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