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Les ressemblances et les différences entre l'homme et l'animal

Publié le 28/10/2012

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"elaborez une reflexion personelle à partir d'idées philosophiques qui permettent de comprendre les ressemblances et les differences entre l'homme et l'animal."Faire 4 pages soit une feuille double.Conseil: il s'agit de developper des idées que je peux justifier. A travers mon developpement je dois montrer si se sont les difference qui sont les principal par rapport aux ressemblance ou l'inverse. Terminer la reflexion sur une prise de position justifiée. Introduction : Il est de tout temps que les plus grands philosophes débattirent entre eux pour comprendre les ressemblances et les différences entre l'homme et l 'animal. on peut définir un animal (du latin animus) comme un être vivant pluricellulaire capable de perception et, pour la plupart, de se mouvoir librement (les éponges ou les coraux par exemple ne sont pas capables de se déplacer bien qu'étant des animaux). L'Homme actuel (ou Homo sapiens de son nom scientifique) peut être défini comme un être vivant bipède de la famille des hominidés et seul membre encore existant du genre Homo. Sa bipédie totale lui confère une grande liberté de mouvement lui permettant l'usage de ses membres supérieurs afin d'agir sur son environnement. La question de ces ressemblances et des différences entre l'homme et l'animal, revenue aujourd'hui sur le devant de la scène, n'est pas pour autant un sujet à la mode - puisqu'il n'y a guère de philosophie qui, depuis l'antiquité, n'ait cherché à apporter une réponse à cette question délicate. Elle redevient d'actualité dans la mesure où de nouveaux arguments, de nouveaux faits et de nouvelles disciplines semblent remettre en cause l'existence d'un propre de l'être humain, fragilisant alors une ligne de démarcation stricte entre lui et l'animalité. Autrement dit, plus aucun critère rigoureux ne semble exister pour distinguer l'humanité de l'animalité, leur différence n'étant tout au plus que de degré (ou de complexité) et non de nature. Il nous faut pourtant interroger cette belle assurance, ainsi que la légitimité de la problématique à partir de laquelle les recherches actuelles semblent analyser les similitudes ou divergences entre homme et animal. Développement : 1°) les différences Aristote est le père des naturalistes : il tentait de classer afin d'avoir une connaissance descriptive des choses (classification selon les genres, les espèces, les familles...). La différence qu'il peut y avoir entre l'espèce humaine de l'espèce animale se résume dans le fait que l'homme est un être raisonnable. Descartes affirme que la raison distingue l'homme et l'animal. Dans les sociétés primitives, il n'y avait pas de différence entre l'animal et l'homme et la mythologie en témoigne avec les créatures mi-homme mi-animal. La religion chrétienne contribue à poser une différence radicale : elle admet que Dieu a créé l'homme à son image et que l'idée de Darwin est blasphématoire. Pour Aristote, la différence se résume par la faculté de raisonner, faculté que seul l'homme possède. C'est une différence qui met l'homme à part, par rapport à l'animal et qui le fait donc sortir de la nature. Pour Aristote, l'homme est un animal politique, il est raisonnable, c'est un animal qui parle et qui vit en société. La société animale suppose une hiérarchisation tandis que l'homme évolue selon des lois qu'il se donne, en prenant en compte les sens du juste et de l'injuste. L'homme organise sa vie sociale par la raison. L'homme est-il le seul à posséder les facultés suivantes : langage, raison, outil, socialité, conscience de soi, du bien et du mal, sexualité, attitude face à la mort... ? 98% u patrimoine génétique du chimpanzé sont identiques à celui de l'homme. On not...

« parle et qui vit en société.

La société animale suppose une hiérarchisation tandis que l’homme évolue selon des lois qu’il se donne, en prenant en compte les sens du juste et de l’injuste.

L’homme organise sa vie sociale par la raison. L’homme est-il le seul à posséder les facultés suivantes : langage, raison, outil, socialité, conscience de soi, du bien et du mal, sexualité, attitude face à la mort… ? 98% u patrimoine génétique du chimpanzé sont identiques à celui de l’homme.

On note tout d’abord une différence physiologique puisqu’à cause de son larynx, le singe ne peut pas parler.

L’objet de ses communications se résume à ses besoins.

C’est la nécessité qui guide la communication, non le plaisir ou la gratuité.

Il a certes une capacité à intégrer la signification des signes et à les réutiliser, mais l’homme a des réponses très variées à une même situation, ce que n’aura pas le singe.

On suppose les singes doués d’imagination et de calcul.

Mais ils n’ont rien qui puisse ressembler à de la moralité.

Leur attitude vis-à-vis de la mort ne prouve pas qu’ils aient l’idée de la mort ou qu’ils la reconnaissent.

Le culte de la mort avec l’existence de rituels n’existe pas chez les singes, c’est une différence fondamentale puisque l’homme préhistorique en avait déjà adopté un. L’homme communique avec ses semblables.

Les communications animales sont instinctives : elles renvoient aux besoins et n’expriment pas une pensée, leurs communications se font essentiellement dans leurs gestes que seuls les animaux puevent arriver à se comprendre.

Mais l’existence de la raison n’est-elle pas une exigence de la culture occidentale, qui considère l’homme comme le modèle de l’humanité ? De plus, il existe une hiérarchie entre les hommes car tous n’ont pas le même degré de raison.

Certains sont faits pour commander et d’autres pour obéir.

Descartes au 17 e siècle reconnaît que la raison est présente à égalité chez tous les hommes : «le bon sens est la chose au monde la mieux partagée ».

La raison est la même mais ce qui est différent, c’est l’usage qu’on en fait.

Cette égalité explique que tous les hommes soient considérés avec les mêmes valeurs : les droits de l’homme établis fin 18 e siècle.

Kant estime que la présence de la raison fait de nous des personnes et non des choses comme les animaux.

Une personne est capable de se donner des règles de conduite, elle est autonome et a une dimension morale.

L’animal ne dispose pas de lui- même.

Parce qu’il est raisonnable, l’homme sort de l’animalité. Si on s’en tient aux faits, ce qui caractérise l’homme ce sont ses passions, ses pulsions agressives, sa violence.

L’homme a besoin de lois, signe que ce qui est premier chez l’homme c’est la raison, la passion et l’égoïsme.

Hobbes pose que l’homme est un loup pour l’homme.

Il faut donc mettre en place un pouvoir fort pour limiter cette violence.

Les hommes ne doivent pas être libres.

Sade affirme que la violence doit être valorisée et que l’homme doit suivre sa nature pour que le mal domine.

Il pousse les hommes à se laisser aller à leurs penchants.

En revanche pour les Stoïciens, suivre sa nature signifie suivre sa raison. La différence entre l’homme et l’animal est contestée au 18 e siècle par les scientifiques et les philosophes.

La Mettrie affirmait que si le singe ne parlait pas, c’était parce qu’il refusait de la faire pour protéger sa liberté.

Buffon estimait que si on ne devait juger que par la forme, l’espèce du singe pourrait être prise pour une variété de l’espèce humaine.

Linné proposait une classification des animaux et plaçait l’homme avec l’espèce des singes.

Il divisait le genre homo en deux : les homo sapiens et les homo silvestris.

Ces derniers n’étaient ni des hommes ni des singes mais représentaient une espèce intermédiaire.

Au 18 e siècle, on découvre les enfants sauvages, des enfants abandonnés hors de toute culture se trouvant dans un tel état d’abrutissement qu’ils font douter de ce qu’ils sont.

Il y a donc deux façons de nier la différence entre l’homme et l’animal : l’une consiste à élever l’animal jusqu’à l’homme, l’autre consiste à rabaisser l’homme jusqu’à l’animal.. »

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