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Ressource gratuite : La culture travaille-t-elle à nous humaniser ?

Publié le 22/07/2010

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culture

La culture nous rend-elle plus humain, plus sociable, plus accommodant ? La culture, terme difficile à définir, passe par ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous serons. Nos mœurs, nos coutumes, nos traditions, notre manière de penser, de vivre et de voir le monde, l’art, en somme l’identité de tout un chacun. Est-ce pour autant que la culture par le biais des règles que la société nous impose, nous rend-elle plus enclin à respecter, à assagir notre vraie nature qui a été endormie par notre entourage. Notre avis ne peut être catégorique. Dans un premier temps, nous verrons pourquoi la culture peut-elle nous humaniser. Dans un deuxième temps, nous verrons pourquoi la culture peut-elle nous déshumaniser.        A sa naissance, l’homme est un être démuni de toutes facultés à penser par lui-même. C’est un être sans réelles ressources qui aura besoin de ses parents ( que l’on appellera précepteurs) pour lui apprendre tout ce qu’il aura besoin pour survivre dans la société actuelle. En effet, l’éducation qu’il va acquérir au fil du temps, en grandissant, va faire de lui ce qui le prédestine à être. L’enseignement de la vie sera alors un des plus grands apprentissages de sa vie. De plus, la culture de l‘éducation le fera passer du statut de rien à un être évolué dans le sens où il n’a encore aucun acquis à part ses réactions naturelles. Les acquis par le biais de l’éducation exerceront une première influence sur lui. L’évolution de l’homme préhistorique à l’homme de la civilisation contemporaine a été marquée par l’envie d’apprendre.        Lorsque l’individu quitte le stade de quatre pattes à deux pattes, c’est la société dans laquelle il vit qui prendra son éducation en main. L’individu quitte alors le cercle familial. Cette protection est un pillier pour s’octroyer le monde extérieur de la société et ainsi à chercher s’identifier en tant que personne de cette même culture. L’école, les enseignants, professeurs, éducateurs…enseigneront à l’enfant toutes les règles de la vie en collectivité qui lui seront utiles dans cet environnement complexe et changeant. L’enseignement qui lui sera fournit sera un des facteurs déterminant pour son futur proche. En cela, la culture du corps enseignant exerce une deuxième grande influence sur l’homme avenir.        Lorsque l’individu commencera à s’identifier à « je «, le cas de la conscience personnelle se met en place dans son esprit et se détermine en tant qu’une personne à part entière et ainsi pourra par sa seule initiative, définir les connaissances qu’ils lui seront utiles. L’individu accommodé par toutes les phases de son éducation aura encore un choix. Celui d’assouvir par ses propres gouts, ses propres envies, ses pensées les plus intimes et sa soif de connaissance. C’est en cela qu’il ferme la marche, et qu’il s’accomplit en tant que « je « définitif. Ses objectifs dans son avenir s’affirmeront. Ainsi, il se connaitra mieux, saura où s’arrêter et se retrancher dans ses limites. Ses connaissances ne seront plus limiter qu’à son entourage (professeurs, famille) lui auront enseigné mais par ce qu’il découvrira, apprendra par lui-même et par son propre sens (son vouloir).            La culture en somme, s’apprend sur différentes manières, l’une d’elle peut être un processus d’apprentissage par les parents qui transmettent leur savoir sur la question de l’éducation. L’autre par l’éducation de la société et enfin par la connaissance qui nous est inconnu et dont nous voulons en connaitre tous les secrets qui nous étaient avant inaccessible.    Mais la culture peut aussi être un facteur à notre déshumanité, c'est-à-dire, qu’elle nous laisse de marbre, de glace car bien que l’on veuille s’élever, bien d’obstacles nous empêchent ainsi d’atteindre notre but.          Ces barrières se sont mises en travers de notre chemin que par la force des choses. Notre empressement de connaissance inassouvie, est dicté d’après le reflet d’un comportement qui ne nous est pas propre, que l’on ne choisit pas. On suit des règles qui nous sont dictées, « je m’explique «. La société dans laquelle l’on vit, travaille à modéliser l’homme au reflet de sa propre image. La personnalité de la personne y est complètement transparente, absente voir supprimée. L’on devient à ce moment là ce que la société a besoin que l’on soit afin d’altérer une quelconque activité. A cet instant précis, cette culture n’est qu’une illusion de ce que l’on a pensé de meilleur pour nous.        En voulant toujours plus en savoir, on finit par se perdre. On arrive à des extrémités qui engendrent un isolement (voulu et pas consenti) car l’on pose un regard plus critique sur la société, sur les hommes. La croyance que l’on affirme en nous, bloque la compréhension d’autres cultures. A cet instar, nos relations avec ces autres cultures n’en sont que plus effritées. Nos convictions sont si ancrées qu’il nous est alors impossible d’observer, de comprendre voir même d’adhérer à d’autres cultures si ce n’est, au moins de les tolérer.        Alors en cela que pouvons répondre. La culture travaille-t-elle à nous humaniser ou pas ? La culture par sa propre définition nous dit que c’est l’ensemble des connaissances acquises (éducation, formation, culture philosophique…) et c’est une culture générale dans les domaines considérés comme nécessaires. L’homme est une être doté d’un savoir naturel qui est soit bridé soit renforcer par la culture qui lui est inculquer et dont il s’intéresse par la suite. L’homme ne sera pas homme sans toutes les connaissances qui lui seront inculquées dès son arrivée sur terre et sans ce don naturelle qu’il a en lui, la soif d’apprendre.

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