Résumé de Candide

« embarque pour Bordeaux en compagnie d'un nouvel ami, un philosophe nommé Martin.

Ledit Martin pense que dans lemonde, le mal domine le mien.

Sa thèse est illustrée par le combat entre deux vaisseaux espagnol et hollandais quifait une centaine de victimes, montrant ainsi comment les hommes se traitent les uns les autres. A Paris, où Candide se rend après avoir débarqué à Bordeaux, il est de nouveau dupé, volé et arrêté.

Parvenant às'enfuir avec l'aide d'un policier qu'il rétribue, il part avec Martin pour l'Angleterre mais, témoin de l'exécution d'unamiral à qui l'on reprochait de n'avoir pas tué assez de monde, il demande à être plutôt mené à Venise. Là, il ne retrouve ni sa belle ni son valet mais rencontre Paquette, l'ancienne servante de Cunégonde.

Au cours d'unsouper durant le carnaval, il apprendra que Cunégonde est esclave en Turquie.

Avec Martin, ils partent alors pourConstantinople.

Parmi les galériens se trouvent Pangloss et le jeune baron que Candide avait tué.

Ils se racontentleurs aventures.

Malgré ceci, Candide reste persuadé que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondespossibles. Candide retrouve Cunégonde qui est devenue affreusement laide et défigurée.

Il l'épouse par bonté malgré lenouveau refus de son frère qu'il décide de renvoyer aux galères. Avec les derniers diamants de l'Eldorado, Candide s'achète une métairie où tous les héros sont réunis.

Un vieux sageleur enseigne que seul le travail éloigne les trois grands maux que sont l'ennui, le vice et le besoin. Candide en conclut alors qu'il faut cultiver son jardin. Les personnages Candide : Héros de l'histoire, tout son caractère se trouve dans son nom même.

Il est simple d'esprit.

Malgré toutes les péripéties qui lui arrivent, il reste fidèle à la philosophie de Pangloss jusqu'à la fin du récit.

S'il est simplet,on peut néanmoins voir que c'est aussi un être avec un très bon fond (il épouse, par exemple, Cunégonde, bienqu'elle devienne hideuse).

Bien que Voltaire en fasse le héros de son récit, il ne nous livre que peu de choses sur lui.Physiquement, on n'en sait pas beaucoup sauf que « sa physionomie annonce son âme ». Cunégonde : Le grand amour de Candide.

Si elle lui cause ses premiers émois amoureux, elle est aussi la raison pour laquelle il est expulsé du château.

Elle est, peut-être, celle qui souffre le plus durant le récit.

On la découvre àdix-sept ans, fraîche, grasse et appétissante.

A la fin, après avoir été violée, éventrée, esclave et la maîtresse dedeux hommes puissants, elle est laide, insupportable et acariâtre.

Elle ne plaît que par ses charmes physiques.

On levoit bien à la fin car, devenue laide, Candide ne l'aime plus. Pangloss : Ce disciple de Leibnitz reste ancré sur ses positions jusqu'à en être ridicule au vu de ce qu'il lui arrive. C'est une caricature exacerbée de son maître à penser.

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possiblesquoi qu'il arrive.

Nous remarquerons la baisse de l'influence qu'il a sur Candide au fur et à mesure de l'histoire, celui-ci en arrivant même à l'interrompre de plus en plus souvent.

Mort et «ressuscité » à plusieurs fois, sophiste il est etsophiste il restera jusqu'à la fin.

Néanmoins, s'il prêche encore l'optimisme à la fin, il n'en croit rien. La vieille femme : Cette femme qui n'a connu que le malheur (si l'on excepte une période plutôt courte dans sa prime jeunesse) est évidemment loin de partager l'optimisme béat de Candide et la philosophie de Pangloss.

Sonexpérience et les dures épreuves qu'elle a traversées en font un personnage très terre à terre et très pratique. Cacambo : Comme la vieille femme, il est très pragmatique, pratique et a les pieds sur terre.

Il est d'une grande aide pour Candide à qui il est très dévoué.

En toute circonstance, pour toute épreuve, il a une solution. Jacques : Personnage très généreux, il aide énormément Candide.

Marqué lui aussi par les dures expériences de la vie, il incarne l'humaniste plein de bonnes intentions victime de la société qu'il juge cruelle.

Son absence de réalismelui est néanmoins préjudiciable. Martin : Précieux pour Candide, ses conseils sont à l'extrême opposé de ceux prodigués par Pangloss.

Alors que le maître de Candide est un optimiste, Martin se range du côté des pessimistes.

C'est un bon compagnon avec quiCandide aime échanger et débattre, d'autant que leurs opinions et points de vue divergent sur presque tous lessujets. Le baron, la baronne et leur fils : Ils passent pour des seigneurs extrêmement puissants alors qu'ils n'ont. »