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Résumé de l'oeuvre de CLAUDE BERNARD

Publié le 20/01/2010

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claude bernard
" Je me compare à un chiffonnier : avec mon crochet à la main et ma hotte sur le dos, je parcours le domaine de la science et je ramasse ce que je trouve ", disait modestement Claude Bernard, qui a opéré une véritable révolution dans la science au XIXe siècle. Né le 13 juillet 1813 à Saint-Julien, dans le Rhône, fils d'un modeste vigneron, il fait de bonnes études au collège des jésuites de Villefranche-sur-Saône, puis au collège de Thoissey dans l'Ain, avant d'entrer comme préparateur en pharmacie à Vaise, près de Lyon. Mais le jeune homme manifeste peu d'intérêt pour chimie, il se destine à la littérature. Il écrit deux pièces de théâtre qu'a soumet, à Paris, au critique Saint-Marc Girardin. Sceptique sur les aptitudes littéraires du jeune auteur, Girardin lui conseille de s'engager dans une voie différente : la médecine. Le conseil est judicieux et la réussite, éclatante. Claude Bernard devient docteur en médecine en 1843. Il échoue cependant à l'agrégation. Tenté par la recherche, il fonde alors un laboratoire. Nouvel échec. Découragé, il songe à la médecine de soins quand Magendie lui offre un poste de préparateur à l'Hôtel-Dieu. C'est le point de départ d'une carrière marquée de nombreuses découvertes. Claude Bernard s'intéresse tout spécialement à la digestion, étudiant les fonctions de l'estomac et du pancréas. Ces recherches débouchent sur la découverte capitale de la fonction glycogénique du foie, en dépit d'une erreur d'interprétation. Le foie ne fabrique pas le sucre, mais se contente de le stocker. Disposant désormais d'une excellente méthode et d'un rare talent d'exposition, Claude Bernard examine le rôle de la chaîne sympathique du cou dans la dilatation des vaisseaux et dans la régulation de la chaleur animale. Ces recherches sont facilitées par l'emploi du curare, qui vient d'être découvert. En 1855, il succède, au Collège de France, à son maître Magendie. Dix ans plus tard, il publie son livre classique Introduction à la médecine expérimentale, que suivra la publication de ses nombreuses Leçons. L'Académie française l'accueille en 1868. Malheureusement, Claude Bernard ne trouve pas dans sa vie familiale les mêmes satisfactions que dans son existence professionnelle. Libéral et modeste, il ne cesse de s'opposer à sa femme, jalouse et mondaine. Il a en outre la douleur de perdre deux enfants en bas âge. Malade dès 1865, éprouvé par la guerre de 1870, il meurt le 10 février 1878. Avec Bichat et Magendie, il est le grand fondateur de la physiologie moderne. Il a eu le mérite de poser les principes d'une médecine expérimentale et de réaliser des progrès décisifs dans les domaines de la digestion, de la neurologie et de la régulation endocrinienne.

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