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Résumé d'un Roi sans Divertissement de GIONO

Publié le 22/02/2012

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Jean Giono naît le 30 mars 1895 à Manosque, en Provence, dans une famille modeste. Il y fréquente l'école primaire puis le collège de 1900 à 1910. En 1911, à seize ans, il abandonne l'école et devient garçon de courses au Comptoir d'Escompte, puis employé. En 1914, il rencontre Élise Maurin, professeur à Manosque, qu'il épousera après la guerre, en 1920, à la mort de son père. Il est mobilisé dès le début de la Première guerre mondiale et participe aux plus terribles combats de 1915 à 1918, comme soldat de 2e classe : il est blessé en 1916 et gazé en 1918. De là date son pacifisme absolu.
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« Vingt ans plus tard, les vieillards du village racontent avec Saucisse la fin de l'histoire de Langlois.

Au printemps quisuivit la battue au loup, Langlois emmena Saucisse et Mme Tim rendre visite à une mystérieuse brodeuse.

Durantcette visite il contempla un portrait d'homme sur le mur.

Puis en août, Mme Tim organisa une grande fête à Saint-Baudille.

À l'automne, Langlois commença à faire construire son « bongalove ».

Durant l'hiver, il demanda à Saucissede lui trouver une femme et, au printemps, ils se rendirent à Grenoble, où Saucisse choisit Delphine que Langloisépousa peu après ; Saucisse vint s'installer avec eux.

Mais fin octobre, après avoir contemplé le sang d'une oie surla neige, le soir il alluma une cartouche de dynamite à la place de son habituel cigare. Contexte historique, culturel et littéraire I.

La France à l'issue de la guerre La Seconde Guerre Mondiale a constitué une rupture pour le monde et pour la France, l'Allemagne a fait de cetteguerre un conflit idéologique.

Les hommes ont vu s'effondrer les valeurs auxquelles ils croyaient, la violence etl'arbitraire ont atteint leur paroxysme avec les camps de concentration et l'usage de l'arme nucléaire.

En France,Collaborateurs et Résistants se sont affrontés.

Tous espèrent que 1945 marque le départ d'une ère nouvelle.

Maisl'immédiat après-guerre accentue les divisions ; les règlements de compte se multiplient.

Dans la vie politique, leGénéral de Gaulle s'oppose aux communistes, tandis que le socialiste Vincent Auriol devient le premier président dela IVe République.

La France n'est pas remise de la guerre, elle doit faire face à une grave crise économique etfinancière.

Le contexte social est de plus en plus agité, des grèves éclatent face aux privations qui se poursuivent. Il.

L'épuration des intellectuels À partir de l'été 1944, en France, est décidée la répression des actes de collaboration avec l'ennemi : c'est le débutde l'épuration qui touche aussi les intellectuels.

Giono, accusé de collaboration, est arrêté et incarcéré à Digne le 8septembre 1944; il ne sera libéré que le 31 janvier 1945.

Un climat de délation s'installe.

Le 16 janvier 1945,l'écrivain Robert Brasillach, rédacteur de Je suis partout, est condamné à mort et fusillé le 6 février, malgré la pétition d'intellectuels, dont A.

Camus, qui réclamaient sa grâce.

Pierre Drieu la Rochelle se suicide le 15 mars pouréchapper à son procès.

Le 30 mai 1945, est créé le Comité national d'épuration des gens de lettres, auteurs etcompositeurs.

Céline est condamné à l'indignité nationale.

Deux figures emblématiques, Mauriac au Figaro et Camus à Combat s'opposent : Camus plaide pour le châtiment tandis que Mauriac, qui préside alors le Comité national des écrivains (CNE), craint que l'arbitraire ne s'instaure.

Puis, Camus s'élève contre l'épura-tion en août 1945, parcequ'elle est devenue un règlement de compte politique.

Jean-Paul Sartre, lui, défend l'idée selon laquelle l'écrivain estengagé, donc responsable.

Jean Paulhan, fondateur des Lettres françaises et résistant, se désolidarise du CNE auquel il reproche un esprit de vengeance, parfois personnelle. III.

Une littérature d'idées face au témoignage réaliste Les années qui suivent la fin de la guerre voient un paysage littéraire bouleversé et divisé.

La littérature idéologiquedomine autour du maître à penser que devient Louis Aragon à partir de 1945.

En 1946, Jean-Paul Sartre publieRéflexions sur la question juive et L'Existentialisme est un humanisme, manifeste de sa philosophie, l'Existentialisme ; en 1947, paraissent La Peste d'Albert Camus, théoricien de l'Absurde, et L'Écume des jours de Boris Vian; Robert Antelme écrit son témoignage sur les camps de concentration.

En face d'eux, des auteurs comme Jean-Louis Bory — Mon village à l'heure allemande —, Romain Gary — Éducation européenne —, Joseph Kessel — L'Année des ombres —, préfèrent le roman réaliste traditionnel pour témoigner du drame de la guerre.. »

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