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Le risque dans les sociétés

Publié le 31/10/2012

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Problèmes Politiques et Sociaux Les Risques naturels et technologiques (n*908) Introduction : Différents auteurs écrivent sur les risques naturels et technologiques dans le monde, et leur prise en compte par le public des sociétés occidentales et les scientifiques et décideurs politiques. Il est dit que la modernisation des sociétés occidentales a augmenté les risques, que les risques sont de plus en plus présents mais de moins en mois acceptés, que les modes de gestion et l'évaluation des risques sont en changement. Est également exposé la nécessité de prendre en compte les représentations sociales du risque et de relativiser le poids de la science dans les esprits du public, et la différence entre risque, catastrophe, aléa et vulnérabilité est faite. Enfin, est théorisée le seuil d'acceptabilité du risque, qui diminue à mesure que la gravité augmente et la fréquence diminue. Contenu : I. une menace globale de la modernisation (Ulrich Beck) A) La nature intégrée au système industriel L'opposition entre nature et société vient du XIXè siècle. Aujourd'hui, la nature est soumise et exploitée, elle s'est transformée en système interne et est devenu du construit : elle a été transportée à l'intérieur du système industriel, devenant incontournable. Dépendre de la consommation et du marché, c'est dépendre de la nature, et cette dépendance immanente du système de marché par rapport à la nature devient avec le système de marché une des lois de l'existence au sein de la civilisation industrielle. Nous avons appris à répondre aux menaces de la nature externe en construisant et en accumulant des connaissances. Mais nous sommes livrés quasiment sans défense aux menaces industrielles de cette seconde nature, intégrée au système industriel. L'envers de la nature socialisée est la sociétisation des destructions naturelles qui se transforment en menaces sociales, économiques et politiques. Les menaces de la vie dans la civilisation industrielle sont sujettes aux métamorphoses sociales du danger. B) Des sociétés de pénurie aux sociétés du risque Les sources de la richesse sont souillées par le nombre croissant des menaces dues aux effets induits. Cette face sombre de la modernisation est amplifiée par le surdéveloppement des forces de production et de destruction. Tôt ou tard, les situations sociales d'une société distributrice de richesse commenceront à croiser ceux d'une société distributrice de risques. Auparavant, les menaces agressaient les sens (puanteur), tandis qu'aujourd'hui les risques apportés par la civilisation se dérobent à la perception (menace atomique). Autrefois, on pouvait attribuer ces risques à un sous-approvisionnement en technologie de l'hygiène ; aujourd'hui, c'est un phénomène de sur-production industrielle qui est à l'origine. La cause en est la modernisation. II. L'omniprésence du risque (Yvette Veyret) Le risque a acquis récemment une place majeure dans les sociétés des pays riches, pourquoi ? L'augmentation du niveau de vie induit une demande de plus de sécurité.<...

« forces de production et de destruction.

Tôt ou tard, les situations sociales d’une société distributrice de richesse commenceront à croiser ceux d’une société distributrice de risques. Auparavant, les menaces agressaient les sens (puanteur), tandis qu’aujourd’hui les risques apportés par la civilisation se dérobent à la perception (menace atomique).

Autrefois, on pouvait attribuer ces risques à un sous-approvisionnement en technologie de l’hygiène ; aujourd’hui, c’est un phénomène de sur-production industrielle qui est à l’origine.

La cause en est la modernisation. II.

L’omniprésence du risque (Yvette Veyret) Le risque a acquis récemment une place majeure dans les sociétés des pays riches, pourquoi ? L’augmentation du niveau de vie induit une demande de plus de sécurité. A) Des sociétés très vulnérables Les sociétés modernes sont très vulnérables, elles sont par exemple plus sensibles aux fluctuations météorologique qui se traduisent par des effets sur le tourisme, sur le cout des produits agricoles, sur la circulation. Désormais, le risque est partout, un sentiment d’insécurité prévaut qui semble alimenté par le progrès même de la sécurité, par le développement des sciences. B) Risques et sciences Les progrès scientifiques des siècles passés avaient laissé croire à la possibilité d’atteindre la sécurité totale, à l’effacement du risque. Mais les avancées scientifiques ne sont plus perçues comme des progrès.

Ce n’est plus seulement la naure qui engendre des risques, c’est d’abord la science et la technique.

L’humanité a conçu et réalisé les moyens de sa propre destruction (bombe atomique).

Le contrôle des usages et des effets de la science nous échappe, et certains risques sont plus menaçants que, mondialisés, ils dépassent parfois les compétences des Etats-nations. III.

Le risque, une notion complexe… (J.

Brenot et M-H Massuelle) Au cours de ce siècle, la nature des risques inhérents aux activités industrielles et humaines a connu de profondes modifications.

Les risques des anciennes industries ont diminué mais ils se manifestent à plus vaste échelle du fait de la mondialisation des échanges et de la consommation de masse. A) De nouveaux modes de gestion. »

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