La rivalité de François Ier et Charles Quint en 1537 : En quoi ce texte nous montre t-il que la rivalité entre François Ier et Charles Quint ne pourra mener à une paix durable ?
Publié le 06/11/2012
Extrait du document
1. D'abord, il y a l'empereur Charles Quint qui « ne rêve que des moyens d'augmenter sa puissance « ligne
23-24. Il ne pense qu'à attaquer la France, et les lignes 59 à 61 le prouvent : « elle demande en échange la
Bourgogne pour Monseigneur le duc de Bourbon, qui lui donnerait la facilité d'attaquer la France «.
-> En effet, Charles Quint ne cesse de revendiquer la Bourgogne comme sa possession, car il en est
l'héritier par sa grand-mère « Marie de Bourgogne « fille de « Charles le Téméraire «. Il est élevé dans un
mode de vie hérité de la cour de Bourgogne, et parle ainsi le français comme langue maternelle. A titre
d'information, la Bourgogne est récupérée en 1525 après la défaite de François 1er à Pavie.
2. De l'autre côté, il y a le Roi de France, qui ne veut qu'unifier son territoire.
«
rapports entre François 1er et Charles Quint, nous explique dans son texte les différences fondamentales
des deux personnages.
Leur politique opposées et leur jalousie permanente qui, selon lui, ne leur permettent
pas le succès d'une paix.
Dès lors, nous pouvons nous demander en quoi ce texte montre-t-il que la rivalité
de François 1er et de Charles Quint ne pourra mener à une paix durable ? D'abord, sera explicité leur
différences qui font d'eux des adversaires, puis le fait qu'une trêve leur serait profitable, et enfin qu'une paix
entre ces puissances est impossible.
Charles Quint : (1500 – 1558) Roi d'Espangne en 1516 et Empereur du St Empire en 1519
François 1er : (1494 – 1547) sacré roi de France le 25 janvier 1515
I.
Une adversité dû à des différences
A.
François 1er et Charles Quint : deux personnalités opposées.
1.
Dès la ligne 19 on apprend que ces deux personnages sont complétement opposés « pour pouvoir
accorder ces deux hommes, il faudrait que Dieu refit l'un des deux sur le calque de l'autre ».
-> C'est une citation de la Reine de Navarre, femme dite « de talent et d'une sagesse rares » ligne 17-18.
Ca
montre bien que ce n'est pas subjectif, que ce n'est pas l'ambassadeur Giustiniano qui pense ça, mais bien
au contraire, qu'il s'agit d'une réalité.
Reine de Navarre : 1492-1549 appellée Marguerite de Navarre, au cours de sa vie
elle a un rôle politique, notamment en 1525 en négociant avec Charles Quint suite à la défaite de Pavie.
2.
Nous savons donc qu'ils sont opposés, mais comment ?
- Ligne 21 « Le roi très chrétien n'aime pas les affaires ni les soucis de l'état, mais plutôt la chasse et les
plaisirs ».
-> François 1er préfère les plaisirs au soucis de l'état, comme par exemple les lettres et arts.
Il n'apparaît
pas comme un homme qui a soif de pouvoir dans cette première description, le fait d'aimer la chasse et les
plaisirs lui donne une image d'homme détendu.
- Ligne 22 à 23 « tandis que l'empereur ne rêve que les affaires et les moyens d'augmenter sa puissance »
-> Contrairement au Roi de France, Charles Quint est un homme de pouvoir.
Il aime ça car on peut lire
« rêve les affaires ».
On peut deviner qu'il est autoritaire car il veut « augmenter sa puissance »..
»
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