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Le Roman comique de Paul SCARRON (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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Le Roman comique de Scarron a été publié en deux parties, en 1651 et en 1657. Comme il se termine d'une façon plutôt abrupte et qu'il semble inachevé, divers écrivains ont tenté d'y ajouter une suite, mais sans succès. On a dit que le Roman comique décrit la vie de la troupe de Molière, l'« Illustre Théâtre » ; mais il pourrait aussi s'agir de celle de Filandre. L'important, à ce sujet, est de savoir que Scarron connaissait particulièrement bien le monde du théâtre et l'existence pour le moins aventureuse des troupes en tournée. Avec burlesque et vivacité, Scarron met en scène des comédiens et dépeint les travers des provinciaux.
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« BOURBONS Louis XIV 1651 1657 LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES > de Paul Scarron Prince de la poésie burlesque et satirique, Paul Scarron, dont le salon parisien figure /" ...

· f parmi les plus en vue, est l'auteur d'un unique roman, « Le Roman comique », l'une des plus grandes œuvres réalistes du XVIIe siècle.

Mélangeant les genres, il y parodie avec bonheur et dérision le style de l'épopée et les belles manières de la Cour.

Publiées en 1651 et en 1657, la première et la deuxième parties de cet ouvrage qui amuse et scandalise obtiennent un vif succès.

P aul Scarron est l'un des personnages les plus atta­ chants du monde littéraire au XVW siècle.

Né à Paris le 14 juillet 1610 , il a été huit ans chanoine au Mans, où il a cô­ toyé l'aristocratie locale et commencé à écrire .

Mais à vingt-huit sa vie a soudaine­ ment basculé : cet insouciant libertin a été frappé par une maladie qui le paralyse et dé­ forme progressivement ses membres.

Dans la capitale, où il s'est installé et tient salon, il n'en continue pas moins à di­ vertir la bonne société .

Caustique, railleur et trivial L'esprit et la gaieté de Scarron font oublier le courage qu 'illui faut pour surmonter la souf­ france qui le taraude conti­ nuellement.

Il dresse de lui un autoportrait d'une lucidité drôle et amère : «J'ai eu la taille bien faite, quoique peti­ te ; ma maladie l'a raccourcie d'un bon pied ( ...

).

Mes jam­ bes et mes cuisses ont fait pre­ mièrement un angle obtus, puis un angle égal et enfin un angle aigu ; mes cuisses et mon corps en font un autre, et ma tête se penchant sur mon estomac, je ne ressemble pas mal à un Z.

J'ai les bras rac­ courcis aussi bien que les jam­ bes, et les doigts aussi bien que les bras ; enfin, je suis un raccourci de la misère humai­ ne .

» Plus célèbre que riche, il a repris la plume pour tâcher d'en vivre.

Il reçoit deux pen­ sions, l'une du cardinal Maza­ rin, l'autre de la reine mère Anne d'Autriche, mais les perd en prenant le parti de la Fron­ de.

On le dit même à l'origine des Mazarinades, les pamphlets contre le cardinal qui courent les rues.

En dépit de tout, il s'amuse, caustique et railleur aussi bien dans les bons mots et les facéties de sa brillante conversation que dans ses poestes burlesques d'une verve drue .

Chez lui se retrou­ vent les personnalités les plus en vue de son temps : des écrivains, des gens du monde ainsi que la gent féminine, brillamment représentée par Madeleine de Scudéry, mada­ me Deshoulières, Ninon de Lenclos, la marquise de Sévi­ gné, madame de Lesdiguières, la comtesse de La Suze.

Ses comédies mettent Scarron en concurrence avec un Pierre Corneille débutant .

Le ton ico­ noclaste et les grosses plaisan-. »

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