La Russie: Un espace incomplètement dominé ?

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A.

Un pays immense et un climat redoutable La Russie s'allonge sur 10 400 km de Kaliningrad à Vladivostok et compte 4 000 km du nord au ud.

L'établi sement de longs tracés s'impose pour dominer les distances.

Le relief limite seulement l'ouver­ ture du pays vers le sud et les liaisons vers l'Extrême-Orient.

La continentalité du climat constitue des conditions très défavorables à l'aménagement des voies de communications.

Le gel intense et prolongé bloque la navigation, rend difficile l'entretien du réseau routier.

Le sous­ sol toujours gelé nécessite des travaux de consolidation énormes pour la construction des ponts.

Le dégel brutal rend impraticables les routes et les fleuves.

Le matériel roulant est soumis à une rude épreuve : par - 50 °, les ingénieurs ont dû mettre au point des lubrifiants spéciaux pour circuler.

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B.

Un lourd héritage du passé A l'époque des tsars, la voie d'eau et le pistes représentèrent des moyens de relation précaires retardant le développement économique.

Seule la construction du chemin de fer a permis des liaisons permanentes et le décollage des échanges.

La construction du réseau ferré commence réellement après 1890 malgré des essais encourageants de 1850 à 1875 sur 15 000 km (1851, la ligne Saint-Pétersbourg-Moscou est ouverte).

A la fin du siècle, l'État favorise la création des transcontinentaux : de 1891 à 1906, construction du Transsibérien pour relier Moscou à Vladivostock .

Les guerres ont dure­ ment éprouvé le réseau en Europe.

Les Soviétiques ont prolongé les lignes et multiplié les transcontinentaux vers l'Asie centrale et le Caucase .

La route n'a pas été prioritaire.

Un effort se de sine après 1950 par la généralisation des routes bétonnées et asphaltées .

Les préoccupations se sont orientées vers les liai ons stratégiques pour intégrer le pays et le défendre.

A partir de 1930, l'aviation a permis de désenclaver l'Asie et les lignes intérieures se sont multipliées.

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C.

Une surcharge excessive du réseau L'industrie soviétique n'était pas en mesure de répondre aux énormes besoins du pays.

Pour établir de nouveaux axes d'échanges, l'URSS a dû engager de coûteuses importations de matériel roulant et de navires, pour les transports maritimes et le cabotage .

fnévitablement, les voies de com­ munication existantes sont utilisées de façon excessive.

Sur 10% du réseau ferré mondial circule 40 % du trafic mondial des marchandises ; l'hiver, le chemin de fer et l'avion deviennent les seuls moyens d'échanges.

L'établissement d'un réseau de conduites pour soulager le transport fer­ roviaire a tardé à se mettre en place : en 1940 seulement, 4 000 km les États 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1. »