Devoir de Philosophie

Ruy Blas, V. Hugo.

Publié le 18/08/2010

Extrait du document

hugo

I. Introduction.    • Brève présentation de l’auteur :  Victor-Marie Hugo, né le 26 Février 1802 à Besançon, et mort le 22 Mai 1885 à Paris, est surtout connu en tant qu’écrivain, dramaturge, et poète engagé. Son œuvre très diverse va de la poésie lyrique au drame en vers et en prose.  En tant que dramaturge, ses pièces les plus connues sont Hernani (1830), Lucrèce Borgia (1833), Marie Tudor (1833), et donc Ruy Blas (1838). Hugo est connu pour avoir jeté dans la célèbre Préface de Cromwell les bases d’un nouveau genre théâtral : le drame romantique.  Il décède en 1855, alors qu’il était l’écrivain le plus populaire de l’époque, il est enterré au Panthéon.    • Présentation de l’œuvre : Ruy Blas est une pièce jouée pour la première fois le 8 Novembre 1838 au Théâtre de La Renaissance à Paris, et parue la même année. Bien qu’épinglée par la critique et parodiée dès l’année 1838, elle remporte un vif succès auprès du public, elle est jouée quarante-neuf fois, avec des salles toujours pleines. Aujourd’hui encore, Ruy Blas est une des œuvres les plus jouées du dramaturge.    II. Développement.    A. Étude de l’œuvre.  Ruy Blas est un drame romantique en cinq actes, les trois premiers Actes comportent chacun cinq scènes, l’Acte IV en comporte huit, l’Acte V quatre.  • Caractéristiques formelles :  - La pièce est entièrement en vers, qui sont des alexandrins. Ces vers sont très rythmés, on a plusieurs stichomythies – joutes verbales.  - Parmi les trois règles du théâtre classique :  - l’unité de temps n’est pas respectée : Ruy Blas dure environ sept mois, au lieu d’une journée pour le théâtre classique. En outre, Hugo se défait du théâtre classique en plaçant l’action non dans les temps antiques mais dans les temps modernes.  - l’unité de lieu n’est pas non plus respectée : contrairement au lieu neutre du théâtre classique, le lieu de l’action varie lors des quatre premiers actes, l’espace est organisé par la très riche et précise didascalie au début de chaque acte : tantôt le premier acte se déroule dans le salon de Danaé dans le palais du roi, tantôt le quatrième et le cinquième dans une petite salle de la maison de Salluste  - bien que certains critiques le contredisent, l’unité d’action est la seule respectée, en effet la pièce est nouée autour d’une seule et même intrigue, la vengeance et le piège de Don Salluste formulé dès l’Acte I. En témoigne les deux champs lexicaux du piège et du diable – appliqués à Salluste – qui parcourent toute la pièce. Le stratagème de Salluste donne lieu à l’action amoureuse, Ruy Blas tentant de séduire la reine, et à l’action politique, le machiavélique Salluste tentant de faire tomber la souveraine. On a donc bien une seule intrigue, Ruy Blas et Salluste ont un même objet de quête.  • Rapide résumé de l’intrigue :  - Le héros de la pièce, Ruy Blas, dénonce une oligarchie cupide, les Grands d’Espagne, et veut se montrer digne d'aimer la reine d'Espagne. Mais le héros, épris de justice et d’amour, est prisonnier de son statut de valet et de son maître, Don Salluste, qui veut nuire à la réputation de la reine en lui donnant « son laquais pour amant «.  - Chaque Acte porte le nom d’un des principaux protagonistes, et est centré sur ce personnage. L’Acte I est Don Salluste, l’Acte II est La Reine d’Espagne, l’Acte III est Ruy Blas, l’Acte IV est Don César, l’Acte V est Le Lion et Le Tigre, à l’image de la bataille entre Salluste et son valet Ruy Blas.  • L’esthétique théâtrale : la pièce se caractérise par la somptuosité des décors et des costumes, les grandes tirades lyriques :  Citation Acte III, Scène 2. RUY BLAS    Bon appétit, messieurs ! –  Ô ministres intègres !  Conseillers vertueux ! Voilà votre façon  De servir, serviteurs qui pillez la maison !  Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,  L’heure sombre où l’Espagne agonisante pleure !  Donc vous n’avez ici pas d’autres intérêts  Que d’emplir votre poche et vous enfuir après !  Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,  Fossoyeurs qui venez voler dans sa tombe !  - Mais voyez, regardez, avec quelle pudeur.  L’Espagne et sa vertu, l’Espagne et sa grandeur,  Tout s’en va. – [...]    ..., les scènes de la vie à la Cour, les évocations épiques, ou bien encore la richesse verbale des tirades de César, aux expressions tenant du grotesque. L’Histoire joue également un rôle important, avec l’insertion de l’action dans un contexte historique et le souci de la précision et de l’authenticité, ainsi que par les décors qui visent à la reconstitution historique de la Cour espagnole du roi Charles II.  • Les enjeux de la pièce :  Ruy Blas est une pièce profondément marquée par le romantisme.  - La principale marque du romantisme se trouve dans l’engagement politique de l’œuvre, revendiqué par Hugo dans la préface. On voit dans Ruy Blas l’étude de la monarchie. Hugo nous offre une vision contrastée de la monarchie, mettant en évidence son prestige – il nous rappelle la magnificence de ses arts et sa grande puissance territoriale. Mais il est souligné que cette grandeur appartient au passé, que la déchéance est irrémédiable. L’absence du roi est pesante et très marquée, même si son ombre domine la pièce. Les Grands, quant à eux, nous sont présentés comme des opportunistes avides de richesses, Salluste incarne le mieux cette noblesse de vice. L’autre noblesse, encore attachée aux valeurs chevaleresques et incarnée par Don César, se désagrège. Aux yeux d’Hugo, la noblesse n’est plus en mesure d’assumer la direction de l’État, et le peuple – Ruy Blas – n’y est pas prêt. Ce constat est celui d’un citoyen partisan de la Ière République ayant assisté désabusé au retour de la monarchie en 1830  - Les personnages portent aussi la marque du romantisme. Le personnage romantique se caractérise, entre autres, par deux visages opposés mais complémentaires. Don César nous apparaît comme un être à la philosophie libertine, mais également comme un être porteur de valeurs nobles telles que la générosité ou le sens de l’honneur. On voit Ruy Blas comme un héros romantique lunatique, complexe, soumis et impuissant face à Salluste, hypersensible – scène de l’évanouissement, mais qui peut se montrer exalté et violent ; Ruy Blas est donc bien un héros romantique excessif.  - De plus, les sentiments exprimés dans la pièce sont marqués par le romantisme. Par son intrigue même, Ruy Blas exploite le thème amoureux. L’amour apparaît comme un sentiment très pur, notamment chez Ruy Blas, qui emploie des termes religieux lorsqu’il évoque la reine. L’amour est chaste, et teinté parfois de mélancolie voire de douleur. Plus largement, la pièce repose sur une exacerbation des passions. On voit un Salluste obnubilé par son désir de vengeance, Ruy Blas ne vivant que par amour pour la reine. Ces deux sentiments conduiront les personnages à leur perte, sans qu’ils le veuillent.  - Les héros sont les porte-parole de l’auteur pour proposer au lecteur un idéal de justice sociale : défense des droits des pauvres, respect des faibles. Le dramaturge eu le souci d’atteindre un public populaire et de l’élever, au contraire de la tragédie classique, qui s’adressait à un public aristocratique cultivé.    B. L’esthétique de la pièce.  L’intérêt de Ruy Blas repose sur le fait qu’elle constitue l’aboutissement du drame romantique. En effet, après avoir établit les principes du genre dans la préface de Cromwell, Hugo les applique et les met en scène dans Ruy Blas :  - Le rejet des grandes règles du théâtre classique est caractéristique du drame romantique. Le dramaturge malmène également la vraisemblance du théâtre classique : Salluste, noble de sang, aurait eu une liaison avec une servante, le valet soumis qu’est Ruy Blas se comporte et s’exprime toutefois comme un gentilhomme (Le nom Ruy – diminutif du prénom noble Rodrigue – Blas – nom roturier - rend bien compte de cette dualité).  - Ruy Blas illustre également les principes du drame romantique par le mélange des genres et des registres. Le dramaturge juxtapose les scènes particulièrement dramatiques et les scènes à effet comique (Scènes 3 et 4 de l’Acte II). L’Acte IV est en outre entièrement consacré au comique grotesque et burlesque, et est encadré par les Actes III et IV, hautement dramatiques. Cette esthétique de contraste nous est également mise en scène par Hugo avec des couples antithétiques : Ruy Blas qui adore la reine et Salluste qui la hait, Don César – la noblesse magnanime mais appauvrie - et Salluste – la noblesse avilie mais enrichie, le roi Charles II –pouvoir légitime mais impuissant – et le bandit Matolobos – pouvoir illégitime mais réel. L’antithèse est donc une figure majeure de l’œuvre.  - Un autre grand principe mis en scène dans Ruy Blas est la recherche de la vérité historique, au contraire de la tragédie classique qui situe l’action dans l’Antiquité. Hugo nous donne cette illusion de réalité par le recours à des détails concrets, tels que le soin et la précision des décors et des costumes  – notamment dans la didascalie introduisant l’Acte I :  Le salon de Danaé dans le palais du roi, à Madrid. Ameublement magnifique dans le goût demi-flamand du temps de Philippe IV. À gauche, une grande fenêtre à châssis dorés et à petits carreaux. [...] Une table, un fauteuil, ce qu’il faut pour écrire.  Don Salluste entre par la petite porte de gauche, suivi de Ruy Blas et de Gudiel, qui porte une cassette et divers paquets qu’on dirait disposés pour un voyage. Don Salluste est vêtu de velours noir, costume de cour du temps de Charles II. La toison d’or au cou. Par-dessus l’habillement noir, un riche manteau de velours vert clair, brodé d’or et doublé de satin noir. Épée à grande coquille. Chapeau à plumes blanches. [...] Ruy Blas est en livrée. Haut-de-chausses et justaucorps bruns. Surtout galonné, rouge et or. Tête nue. Sans épée.    En outre le dramaturge introduit dans le discours des personnages des termes évoquant l’Espagne ou l’actualité contemporaine : références historiques, noms de régions, de localités, et d’édifices, titres de noblesse et patronymes à consonance hispanique, ou encore fonctions ou réalités économiques espagnoles. Enfin Hugo reconstitue les scènes dans leur réalité historique, à l’image du Conseil Royal de l’Acte III.  - Dans cette recherche du vrai, la mise en vers exclusivement en alexandrins est également un élément très important. L’alexandrin donne une impression de puissance et est utilisé avec aisance, employé aussi bien pour les grandes tirades lyriques et polémiques que pour les duos amoureux, les joutes verbales. Le vers participe pleinement à l’esthétique du contraste : il peut rendre un effet comique ou être martelé avec théâtralité. Toujours dans l’esthétique de contraste, Hugo fait se côtoyer un vocabulaire noble relevant de la langue classique – chez Ruy Blas et Salluste – et des termes familiers – chez Don César.  - Mais Ruy Blas ne constitue pas une vraie révolution théâtrale, le drame romantique était alors déjà installé dans le paysage littéraire. Ruy Blas est en outre teinté du mélodrame, et s’inscrit parfois dans la continuité de la tragédie classique : Ruy Blas se rapproche du mélodrame par le mélange des genres, par l’utilisation nombreuse des déguisements, par la très forte distinction entre les bons – Ruy Blas - et les méchants – Don Salluste - qui les persécutent, par la aussi très forte caractérisation des personnages – la reine toujours en blanc apparaît comme un ange, Salluste comme le diable. L’action repose de plus, comme dans le mélodrame, sur une machination – celle de Salluste – apparaissant comme inaltérable et impitoyable. Ruy Blas respecte de plus en de nombreux endroits la tragédie classique. Hugo nous donne l’illusion que l’unité de temps est respectée – la pièce commence à l’aube, se termine la nuit, que l’unité de lieu au sens large l’est aussi – l’action se déroule dans un seul et même quartier de Madrid. De plus, comme dans la tragédie classique, on assiste à un conflit entre la passion et le pouvoir ; et l’Acte I est l’exposition, l’Acte III l’acmé et le pivot de la pièce, l’Acte V s’achève par la mort du héros.  - On peut dire que chaque personnage et l’acte qui lui est consacré tend à incarner un des genres théâtraux mélangés. La reine apparaît comme une héroïne tragique par sa solitude et son statut de victime. Don Salluste appartiendrait au mélodrame, dans la mise au point de sa machination machiavélique. Don César quant à lui appartiendrait surtout à la comédie par ses aventures et sa philosophie. Ruy Blas, quant à lui, appartient à la fois au mélodrame – statut social – et à la tragédie – noblesse des sentiments.    III. Conclusion.    Dans la préface de Ruy Blas, Hugo affirme qu’il veut plaire à trois sortes de spectateurs : les femmes, les penseurs, et la foule. Seul le drame romantique peut satisfaire ces exigences si différentes, par le mélange des genres, de la tragédie à la comédie. Mais si Ruy Blas à ainsi réussi à durer dans le temps, c’est en fait par le souffle romantique d’Hugo qui parcourt la pièce, et qui nous invite à croire à la passion et à poursuivre nos idéaux, tel Ruy Blas, « ver de terre amoureux d’une étoile «.

hugo

« Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,Fossoyeurs qui venez voler dans sa tombe !- Mais voyez, regardez, avec quelle pudeur.L'Espagne et sa vertu, l'Espagne et sa grandeur,Tout s'en va.

– [...] ..., les scènes de la vie à la Cour, les évocations épiques, ou bien encore la richesse verbale des tirades de César, auxexpressions tenant du grotesque.

L'Histoire joue également un rôle important, avec l'insertion de l'action dans un contextehistorique et le souci de la précision et de l'authenticité, ainsi que par les décors qui visent à la reconstitution historique de la Courespagnole du roi Charles II.• Les enjeux de la pièce :Ruy Blas est une pièce profondément marquée par le romantisme.- La principale marque du romantisme se trouve dans l'engagement politique de l'œuvre, revendiqué par Hugo dans la préface.On voit dans Ruy Blas l'étude de la monarchie.

Hugo nous offre une vision contrastée de la monarchie, mettant en évidence sonprestige – il nous rappelle la magnificence de ses arts et sa grande puissance territoriale.

Mais il est souligné que cette grandeurappartient au passé, que la déchéance est irrémédiable.

L'absence du roi est pesante et très marquée, même si son ombre dominela pièce.

Les Grands, quant à eux, nous sont présentés comme des opportunistes avides de richesses, Salluste incarne le mieuxcette noblesse de vice.

L'autre noblesse, encore attachée aux valeurs chevaleresques et incarnée par Don César, se désagrège.Aux yeux d'Hugo, la noblesse n'est plus en mesure d'assumer la direction de l'État, et le peuple – Ruy Blas – n'y est pas prêt.

Ceconstat est celui d'un citoyen partisan de la Ière République ayant assisté désabusé au retour de la monarchie en 1830- Les personnages portent aussi la marque du romantisme.

Le personnage romantique se caractérise, entre autres, par deuxvisages opposés mais complémentaires.

Don César nous apparaît comme un être à la philosophie libertine, mais égalementcomme un être porteur de valeurs nobles telles que la générosité ou le sens de l'honneur.

On voit Ruy Blas comme un hérosromantique lunatique, complexe, soumis et impuissant face à Salluste, hypersensible – scène de l'évanouissement, mais qui peut semontrer exalté et violent ; Ruy Blas est donc bien un héros romantique excessif.- De plus, les sentiments exprimés dans la pièce sont marqués par le romantisme.

Par son intrigue même, Ruy Blas exploite lethème amoureux.

L'amour apparaît comme un sentiment très pur, notamment chez Ruy Blas, qui emploie des termes religieuxlorsqu'il évoque la reine.

L'amour est chaste, et teinté parfois de mélancolie voire de douleur.

Plus largement, la pièce repose surune exacerbation des passions.

On voit un Salluste obnubilé par son désir de vengeance, Ruy Blas ne vivant que par amour pourla reine.

Ces deux sentiments conduiront les personnages à leur perte, sans qu'ils le veuillent.- Les héros sont les porte-parole de l'auteur pour proposer au lecteur un idéal de justice sociale : défense des droits des pauvres,respect des faibles.

Le dramaturge eu le souci d'atteindre un public populaire et de l'élever, au contraire de la tragédie classique,qui s'adressait à un public aristocratique cultivé. B.

L'esthétique de la pièce.L'intérêt de Ruy Blas repose sur le fait qu'elle constitue l'aboutissement du drame romantique.

En effet, après avoir établit lesprincipes du genre dans la préface de Cromwell, Hugo les applique et les met en scène dans Ruy Blas :- Le rejet des grandes règles du théâtre classique est caractéristique du drame romantique.

Le dramaturge malmène également lavraisemblance du théâtre classique : Salluste, noble de sang, aurait eu une liaison avec une servante, le valet soumis qu'est RuyBlas se comporte et s'exprime toutefois comme un gentilhomme (Le nom Ruy – diminutif du prénom noble Rodrigue – Blas –nom roturier - rend bien compte de cette dualité).- Ruy Blas illustre également les principes du drame romantique par le mélange des genres et des registres.

Le dramaturgejuxtapose les scènes particulièrement dramatiques et les scènes à effet comique (Scènes 3 et 4 de l'Acte II).

L'Acte IV est enoutre entièrement consacré au comique grotesque et burlesque, et est encadré par les Actes III et IV, hautement dramatiques.Cette esthétique de contraste nous est également mise en scène par Hugo avec des couples antithétiques : Ruy Blas qui adore lareine et Salluste qui la hait, Don César – la noblesse magnanime mais appauvrie - et Salluste – la noblesse avilie mais enrichie, leroi Charles II –pouvoir légitime mais impuissant – et le bandit Matolobos – pouvoir illégitime mais réel.

L'antithèse est donc unefigure majeure de l'œuvre.- Un autre grand principe mis en scène dans Ruy Blas est la recherche de la vérité historique, au contraire de la tragédie classiquequi situe l'action dans l'Antiquité.

Hugo nous donne cette illusion de réalité par le recours à des détails concrets, tels que le soin etla précision des décors et des costumes– notamment dans la didascalie introduisant l'Acte I :Le salon de Danaé dans le palais du roi, à Madrid.

Ameublement magnifique dans le goût demi-flamand du temps de Philippe IV.À gauche, une grande fenêtre à châssis dorés et à petits carreaux.

[...] Une table, un fauteuil, ce qu'il faut pour écrire.Don Salluste entre par la petite porte de gauche, suivi de Ruy Blas et de Gudiel, qui porte une cassette et divers paquets qu'on. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles