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Le sacre de Louis XV

Publié le 30/08/2013

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Louis XV se lève de son lit de parade. Par-dessus sa chemi¬se et une tunique de satin écarlate, il revêt une robe de toile d'argent. Il coiffe une toque de velours noir rehaus¬sée de pierreries et d'ai¬grettes. Entouré d'une suite aussi digne que nombreuse, le souverain, d'un pas solen¬nel, gagne la cathédrale. Là, l'archevêque de Reims, mon¬seigneur de Rohan-Guéméné, lui présente l'eau bénite. Puis, le roi va prendre place sur le siège qui lui est desti¬né, dans le choeur. La cérémo¬nie peut commencer. D'abord Louis XV prête les serments de protection envers l'Église et le royaume de France. Se¬lon le rituel, il promet solen¬nellement devant Dieu paix, justice et miséricorde. Après les oraisons, le roi ôte sa robe et sa toque. Il reçoit de l'ar¬chevêque l'épée de Charle¬magne et se prosterne devant l'autel. Le prélat procède alors aux onctions. Il oint Sa Majesté de l'huile de la Sain¬te-Ampoule, à la tête, à la poi¬trine, aux épaules, aux join¬tures des bras. Puis, le grand chambellan passe au roi la tu¬nique de dalmatique et le grand manteau royal de ve¬lours violet aux lys d'or bordé d'hermine. 

« de Laon et de Beauvais, ac­ compagnés des chanoines, de musiciens et du maître de cé­ rémonie, vont chercher Louis XV En procession, ils em­ pruntent la galerie de bois découverte, spécialement construite pour relier la cathédrale à l'archevêché , où loge le roi.

Le chantre frappe à la porte , l' évêque psalmo ­ die : « Nous demandons Louis XV , que Dieu nous a donné pour Roi.» Se rments et onct i ons Louis XV se lève de son lit de parade .

Par-dessus sa chemi­ se et une tunique de satin écarlate , il revêt une robe de toile d'argent.

Il coiffe une toque de velours noir rehaus­ sée de pierreries et d'ai­ grettes .

Entouré d'une suite aussi digne que nombreuse, le souverain, d'un pas solen ­ nel , gagne la cathédrale .

Là , l'archevêque de Reims, mon­ seigneur de Rohan-Guéméné, lui présente l'eau bénite.

Puis, le roi va prendre place sur le siège qui lui est desti­ né, dans le chœur .

La cérémo­ nie peut commencer.

D' abord Louis XV prête les serments de protection envers l'Église et le royaume de France.

Se­ lon le rituel, il promet solen­ nellement devant Dieu paix, justice et miséricorde .

Après les oraisons, le roi ôte sa robe et sa toque.

Il reçoit de l'ar­ chevêque l'épée de Charle­ magne et se prosterne devant l'autel.

Le prélat procède alors aux onctions.

Il oint Sa Majesté de l'huile de la Sain­ te-Ampoule, à la tête , à la poi­ trine , au x épaules , au x join ­ tures des bras .

Puis, le grand chambellan passe au roi la tu­ nique de dalmatique et le grand manteau royal de ve ­ lours violet au x lys d'or bordé d'hermine .

Le souverain est à cet instant entouré des pairs LE ROI EST BEAU COMME L'AMOUR Louis XV n'a que douze ans le jour de son sacre, mais il l'aborde avec maturité, foi et gravité .

li a étudié attentivement les estampes et les récits des sacres précédents.

Parti de Versailles le 16 octobre, il n'a atteint Reims qu'au terme de maintes haltes.

Ce périple lui a permis de découvrir la ferveur de son peuple.

«Le roi est beau comme l'amour !», entend-il partout sur son passage .

Beau et d'une résistance exceptionnelle, qui annonce celle de l'adulte .

Pendant le sacre, il renonce au bouillon autorisé par l'Église et jeûne, très recueilli, pendant toute la cérémonie.

Sacré roi, il accomplit pieusement le rite de guérison en touchant des malades.

Et l'acte de miséricorde traditionnel en accordant la grâce à sept cents prisonniers.

de France - parmi lesquels se trouvent le régent, Philippe d'Orléans, et monsieur de Fré ­ jus, précepteur du roi.

Enfin, l ' archevêque ceint le front de Louis XV de la couronne de Charlemagne .

À la fin de la cé­ rémonie, il remplacera cette dernière par celle, plus légè­ re, créée tout spécialement par le joaillier Claude Rondé.

Elle comporte, entre autr~s.

le fameux diamant, le «Régent » - qu 'on peut aujourd 'hui ad ­ mirer au musée du Louvre .

Enfin, le roi est conduit par le prélat à son trône , où il s'as­ soit , tenant le sceptre et la main de justice .

Vivats et festin royal Après les prières d'introni sa­ tion et le baiser de l'arche ­ vêque au roi , s'élève le tra­ ditionnel «Vivat Rex in ae-. »

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