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La Saint-Barthélemy: récit d'un massacre

Publié le 07/04/2013

Extrait du document

En fait, par ce chantage, Catherine tente de pousser son fils le roi à ordonner le massacre des chefs protestants, et en particulier de Gaspard de Coligny. Fou de rage, le roi s'exclame : " Vous choisissez de tuer l'amiral. j'y consens ! Mais il vous faudra tuer tous les huguenots de France, afin que nul ne subsiste pour m'adresser des reproches... Tuez-les tous ! "

« l'Auxerrois, toute proche du Louvre, sonnera, une heure et demie avant l'aube.

La milice est prévenue qu'au signal tous les protestants devront être tués.

Les portes de la cité sont fermées pour éviter toute éva­ sion.

La vague sanglante déferle sur Paris Lorsque retentit le sinistre glas, le duc de Guise court assassiner l'amiral de Coligny : c'est le prélude à la tuerie générale.

Les nobles hugue­ nots logés au Louvre sont appelés dans la cour où ils sont impitoyablement massa­ crés.

L'un d'eux, blessé, est poursuivi jusque dans la chambre de Margot.

Son tout jeune époux, Henri de Navarre est sauvé grâce à l'in­ tervention du roi.

Dans la rue, la populace tue à tout va.

Au prétexte de supprimer les protestants, on élimine enne­ mis, concurrents, parents à héritage, on se livre au pillage en toute impunité.

Enfants, femmes enceintes, vieillards, nul n'est épargné.

Les vic­ times mutilées sont jetées dans la Seine.

Ces violences inouïes durent cinq jours, malgré l'interven­ tion, bien tardive, du roi dont le cœur et la conscience se soulèvent à la vue des cadavres qui jonchent les rues de la capitale.

De Paris, le massacre gagne la province et les grandes villes du royaume, Lyon, Dijon, Blois, Tours, etc.

Nombreux sont les témoins protestants mais aussi catho­ liques, horrifiés par ces vio­ lences que seul dicte le fana­ tisme religieux.

LE PAPE REND GRÂCE À DIEU Lorsque la nouvelle du massacre de la Saint­ Barthélemy atteint Rome, la joie se répand parmi le petit peuple et les représentants du catholicisme.

Toute la ville est illuminée, des salves sont tirées du château Saint-Ange .

Le pape Grégoire XIII et les cardinaux assistent à une messe solennelle d'action de grâces.

Sa Sainteté ordonne qu'une médaille soit frappée pour commémorer le mas­ sacre des huguenots.

Il com­ mande au peintre Vasari un tableau du massacre, exposé au Vatican.

Au bas de l'œuvre sont inscrits ces mots ter- ribles : " Le pape approuve la mise à mort de Coligny ...

" (Ci-dessous, tableau de F.

Dubois, contemporain du massacre). »

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