satire

Le registre satirique:

Exercice 1: « Les obsèques de la lionne »

Vers 18: « Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents ».

Ce vers est souligné par une figure de style qui permet le registre satirique, c'est une antithèse. En effet, « tristes et gais » sont des mots au sens contraire, il y a donc une opposition.

Jean de la Fontaine veut exprimer le caractère, l'humeur des courtisans.

On distingue aussi un chiasme qui fais suivre les deux expressions «  à tout ».

Vers 21: «Peuple caméléon,peuple singe »

Jean de la Fontaine animalise,ici, les courtisans par des métaphores, le peuple comparé à un singe et à un caméléon.

Le peuple est autoritairement dirigé par le roi. Le terme « caméléon » dénote l'esprit changeant des courtisans, il dévalorise le peuple en utilisant le terme « singe ».

Vers 22: « On dirait qu'un esprit anime mille corps »

Ce vers nous montre qu'un seul esprit celui du roi anime les mille corps du peuple,ce qui est impossible c'est donc une exagération qui met en avant le pouvoir du roi sur le peuple. C'est une hyperbole.

Les hommes du peuple sont des automates sous le contrôle total du maitre. Il y aussi une antithèse avec « un et mille ».

Vers 23 : « C'est bien là que les gens sont de simples » ressorts » Les gens du peuple sont comparés à des ressorts, Jean de la Fontaine évoque la théorie des animaux machines de Descartes . Le peuple est donc au même niveau social que les animaux sans âmes, ni souffrance. On a affaire à une comparaison dépréciative car on dévalorise la valeur, l'estime de l'Homme.

Exercice 2 :

Voilà bien le sport le plus populaire et médiatisé dans le monde : le lancer de marteau.

Car en effet, ces athlètes possèdent une condition physique extraordinaire qui nous rendraient même jaloux.

L'élégance de leur lancer souple et gracieux permet de distinguer la bonne brioche dépassant du short.

Quel intérêt de tourner sur soi-même tel qu'un ouragan déchainé, dévastateur pour lancer une énorme boule aussi que grosse que la terre fixée à un câble minable ?

Certainement de passer pour un boulet qui veut lancer sa « bouboule » le plus loin possible , et pourquoi pas dans le ciel ?

Ces athlètes de très haut niveau espèrent peut être que leurs cris joyeux puissent attirer l'attention du public.