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Satires de Nicolas BOILEAU (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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Avant sa première satire en 1660, Boileau n'avait écrit que des vers médiocres. Une fois son genre trouvé, il écrira les neuf premières satires entre 1660 et 1667. C'est d'ailleurs grâce à son esprit qu'il sera nommé historiographe du roi auprès de Racine en 1677, et, plus tard, qu'il entrera à l'Académie, après la demande expresse du roi Louis XIV, le 15 avril 1684. Le thème des poètes contre lesquels Boileau se révolte ressurgit dans presque toutes les satires ; ainsi les noms de Chapelain, Cotin et Scudéry, qu'il critiquait sans pitié, se font récurrents tout au long de son oeuvre. (A noter que Boileau orthographie Scudéri.) Afin d'adoucir ses attaques et ses condamnations, Boileau mettait en scène un personnage dénommé Damon, qui se faisait le porte-parole des pensées du poète. Toutefois, Boileau ne s'est pas entièrement privé d'intervenir directement, et ses jugements les plus cruels, il les exprima sans masque. Les Satires de Boileau forment un recueil poétique qui tantôt condamne, tantôt loue les moeurs et les modes de son temps.
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« BOURBONS Louis XIV à partir de 1660 LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Les terribles > de Nicolas Boileau De son quinzième enfant, né en 1636, Gilles Boileau, greffier auprès du Parlement de Paris, pensait qu'il était « un brave garçon, qui ne dirait jamais du mal de personne ».

Or, si Nicolas Boileau est bon à l'égard de ses amis, il est cruel pour les autres ! Parfois injuste, souvent partial, il n'en est pas moins un critique souvent pertinent, observateur, vigilant et indépendant, comme en témoignent ses « Satires », écrites et publiées à partir de 1660.

L es premières œuvres de Nicolas Boileau sont des Satires extrêmement virulen­ tes, ce qui lui attire d'emblée bon nombre de rancunes .

Mê­ me si plus tard il use avec suc­ cès de l'épître , du traité litté­ raire et du poème héroïco ­ comique, l'écrivain trouve là son mode d 'expression privi­ légié, dans lequel son esprit mordant fait merveille.

Très vite, ses œuvres sont atten­ dues et suscitent l'enthousias­ me ou l'indignation.

Quand, à partir de 1660, il commence à donner lecture de ses textes en vers dans les salons et les cabarets, ses amis jubilent, ses ennemis enragent.

« Rien n'est beau que le vrai » Boileau aime descendre en flammes les fausses gloires, ou qu 'il considère comme telles, du domaine littéraire, expri­ mant sa« haine d'un sot livre», menant une lutte acharnée contre l'esprit frelaté, le pé- dantisme, le mauvais goût, l'emphase, le style précieux, les petits vers futiles à la mode et, dans une moindre mesure, le style burlesque .

Lui qui ne vénère que les Anciens. »

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