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Publié le 03/01/2013
Extrait du document
«
dégagés ont alors permis d'améliorer le niveau et les conditions de vie de la population.
Ainsi, les pays les plus
riches de la planète en terme de produit intérieur brut (PIB) sont aussi les premiers classés en terme de
développement humain.
Cependant, ce constat est tout de même à relativiser puisque les Etats-Unis et la
Norvège, avec un PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat (PPA) équivalent en 2003, ont un classement
mondial selon l'indice de développement humain (IDH) différent: la Norvège est première, alors que Etats-Unis
ne sont que dixième.
L'IDH est un indicateur composite qui regroupe l'espérance de vie à la naissance, le taux
d'alphabétisation des adultes et le taux de scolarisation, ainsi que le PIB PPA réel par habitant.
Il permet donc
de mettre en évidence l'efficacité des politiques de redistribution et dépasse le concept de croissance.
De
même, l'indice de Gini, qui mesure les inégalités de revenus à l'intérieur d'un pays est beaucoup plus élevé en
2000 aux Etats-Unis qu'en Norvège : 40,8 contre 25,8 ; le premier étant le symbole du capitalisme dérégulé...De
même pour les pays émergents, malgré un PIB PPA par habitant plus élevé au Brésil qu'en Chine, ce pays reste
l'un des pays les plus inégalitaire au monde : son indice de Gini est de 59,3, contre 44,7 pour la Chine
(document 5) !En outre, cette croissance élevée au cours des « Trente glorieuses », basée sur l'industrie et
l'agriculture productiviste s'est effectuée au détriment de l'environnement et a remis en cause de nombreux
écosystèmes: pollution des sols, de l'eau, de l'air, épuisement des énergies fossiles, etc.
(document 2).
Néanmoins, là encore l'efficacité énergétique des processus de production est variable : un norvégien
consomme en 2002, deux fois plus d'électricité qu'un américain, malgré un PIB par habitant comparable.
De
même, le Brésil et la Chine, ont connu des taux de croissance très différents ces dernières décennies : entre
1990 et 2003, le PIB a augmenté de 8.5 % en moyenne par an en Chine, alors qu'il n'a augmenté que de 1.2 % en
moyenne par an au Brésil sur la même période.
En revanche, même si la consommation d'électricité par
habitant a été multiplié par plus de 4 entre 1980 et 2002 en Chine ; elle reste quand même deux fois plus élevé
au Brésil à cette date (document 5).Cependant, si les activités de services, considérées comme moins
polluantes, continuent à prendre une part croissante dans la production des pays développés, et de plus en
plus dans les pays émergents, cela ne devrait pas suffire à la préservation de l'environnement (document 2)...
Les pays les plus pauvres sont également souvent accusés d'avoir une production polluante, mais il semble
que ce soit l'absence de croissance qui est à l'origine de leurs difficultés à préserver l'environnement. .
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